Toxique

Pas du tout emballée.

Une sociopathe- repérée dès le début du récit - accomplit un parcours quasi sans faute de déjantée et un flic qui aurait bien besoin d'un psy lui aussi se jette sur sa trace.
Pas de suspense, donc.

Une analyse psychologique à deux balles, type courrier des lecteurs. Un abus de figures mythologiques mal digérées: Minotaures et labyrinthes comme s'il en pleuvait.
Pas de plongée dans les abysses de l'âme humaine non plus.

Paris post 13 novembre en toile de fond et la mort de Bowie pour servir de marqueurs réalistes.
Pas d'ambiance. Pas de style, rien qui retienne le regard, le souffle ou le coeur.

Et même pas toxique.

Paris, janvier 2016. La capitale se relève à peine des attentats meurtriers qui ont visé sa jeunesse insouciante. Au 36, la brigade anti-terroristes est sur les dents mais la police n'en néglige pas pour autant les crimes plus ''ordinaires''. Comme celui de cette directrice d'école maternelle, assassinée dans son bureau. Une affaire confiée à Tomar Khan, chef de groupe à la Crim. Une affaire simple, probablement bouclée en 24 heures selon ses hommes. Mais Tomar n'est pas flic à se contenter des évidences. Certes, le coupable est identifié, pourtant quelque chose le tracasse...Et si une personne mauvaise, perverse, ''toxique'' se cachait derrière ce crime en apparence banal.

Rien de nouveau sous le soleil du polar français. Un flic borderline avec ses petits secrets, ses déviances, ses névroses, son divorce mal digéré. Une intrigue un poil tirée par les cheveux, sur les traces d'une psychopathe dont l'identité est très vite révélée. Des tentatives d'explication psychologique pour aborder le comportement de la criminelle, et celui du flic. le tout mal saupoudré avec le contexte des attentats de Paris (aucun rapport avec l'enquête mais ça fait sûrement bien d'en parler) et des allusions poussives à la mythologie, Minotaure et labyrinthe venant s'égarer dans les méandres des pensées secrètes d'un enquêteur qui devrait prendre un peu de repos pour s'éclaircir les idées et réfléchir au métier de policier et au respect des lois. Bref, un polar peu convaincant, sans originalité et au suspense poussif.

J'ai lu et entendu parler de ce livre comme un chef-d'oeuvre du policier français.
Certes l'histoire est peu commune et le commandant KHAN n'en ai pas à sa première affaire.
Mais je n'ai pas accroché véritablement.
Je n'ai pas trouver que ce roman était le livre policier de 2017.
J'ai terminé ce roman en 4h00 et je ne lis pas en diagonale.
L'écriture est fluide, les chapitres courts mais le contenu de l'histoire est vide.
Je n'ai pas retrouvé les vraies sensations d'un bon policier ou d'un thriller.
Rien ne laisse penser que l'énigme va nous emporter loin. Et tout est dit à l'avance notamment le nom du coupable.
Je n'ai rien contre ce premier essai de cet auteur mais pour moi qui suit une fan de polars en tout genre, le livre me paraît fade.

J'ai d'abord cru que j'avais juste affaire à un produit de série bien standardisé, avec ses dizaines de chapitres de quelques pages, son héros flic boxeur sociopathe à moitié dépressif à l'histoire chargée qui n'arrive pas à garder l'amour d'une femme parce qu'il reste un éternel incompris (tout en se tapant une de ses collègues dingue des yeux mystérieux de ce beau brun, naturellement), avant de découvrir qu'en plus de tous ces clichés, ce bouquin reposait sur une intrigue absolument invraisemblable à laquelle je n'ai pas cru un instant.
Je ne crois pas que ce soit spoiler que de dire que la coupable est une ATSEM, puisque de toute façon l'auteur nous la livre en pâture au bout de trois chapitres, renonçant en plus à toute notion de suspense. C'est dommage d'ailleurs d'écrire une histoire qui se passe dans une école maternelle sans s'être un minimum renseigné sur les rouages de celle-ci : par exemple, entre autres erreurs, ce n'est pas l'éducation nationale qui embauche les ATSEM.
Les premières hypothèses émises par notre belle brochette de gagnants du 36 quai des orfèvres ne manquent pas de sel... elles sont même à se rouler par terre. Je pense, en tout cas j'espère, que les vrais flics de la brigade criminelle ne sont pas si neuneux que ça, sinon on n'a pas le cul sorti des ronces, c'est moi qui vous le dis.
Et le pire dans tout ça ? Les crimes sont sans mobile et le resteront (ou alors les mobiles sont tellement moisis que je suis incapable de les restituer alors que je viens de finir le bouquin) On ne saura même pas pourquoi ce brave Gilles Lebrun, directeur de centre de loisirs adoré de tous, a étranglé la directrice d'école, alors que c'est quand même le démarrage de l'histoire. Pas plus qu'on ne saura pourquoi l'ATSEM psychopathe a poussé ledit Gilles sous une rame de métro !
En bref : un polar invraisemblable, sans suspense ni mobile, et qui cumule les poncifs. Ce qu'on appelle donc chez nous une bonne grosse purge.

Un petit polar vite lu vite oublié, en ce qui me concerne.
La faute, tout d'abord, à l'intrigue guère plausible avec une sociopathe qui se fait muter tranquillou à chacune de ses envies et à l'univers familial du héros, le coup du vrai faux père que le petit frère croit être son vrai père parce qu'on lui a rien dit et qui fait du chantage... désolé mais j' ai eu beaucoup de mal à croire au concept. Pour appuyer le tout, l'auteur utilise des facilités scénaristiques pour faire avancer l'enquête avec la sacro-sainte intuition de l'enquêteur et grâce au hasard bienveillant qui permet à un policier d'être là au bon moment à la toute fin du livre. Il manque également un ingrédient non négligeable pour faire un bon polar, le suspense. Dans ce livre il est totalement absent, la fin est connue d'avance et la trame est tout ce qu'il y a de plus convenu, car au final, le défaut principal, c'est que l'ensemble est on ne peut plus balisé, aseptisé et sans surprise.
A tout cela s'ajoute et c'est forcément dans la même veine, des personnages assez stéréotypés et une volonté de l'auteur de vouloir nous tenir par la main tout le long de l'ouvrage. Pourtant rien n'est compliqué à comprendre mais systématiquement, au cas où on soit un peu trop bête, l'auteur nous explique les états d'âmes des principaux protagonistes.
Bref un polar rapide et facile à lire mais c'est à peu près tout à retenir de mon point de vue.

J'ai trouvé ce polar étonnant de médiocrité. L'intrigue est insignifiante et surtout l'écriture est un mélange de Norek , Favan et consorts tant ça paraît emprunté et stéréotypé.
Les personnages ne sont pas travaillés et la linéarité du fil narratif en fait une lecture facile mais inutile.
Polar pour ado peut-être. Mais on en apprend plus sur les personnalités pervers dans Wikipedia....

Première tentative de lecture d'un ouvrage de Niko Tackian, j'en avais entendu beaucoup de bien !
Et c'est un échec. Je n'ai pas du tout apprécié cette lecture.
J'ai eu l'impression qu'on empilait des thèmes récurrents des polars/thrillers : violence, mythologue, torture, meurtre, sang, sexe, psychologie... pour essayer d'impressionner le lecteur dès les premières pages (ou de le mettre ko ?). Sauf que ça ne suit pas vraiment. Je m'attendais à un roman haletant et ce fut plat !

Bof... un petit polar moyen qui mêle amour, tueur psychopathe et enquêteur au passé (et présent) tourmenté, le tout dans une atmosphère post-attentats parisiens de novembre 2015.

Ce n'est pas mauvais mais pas non plus bien écrit, il y a un suspens mais pas halletant.

Bref, je ne comprends pas trop pourquoi et comment ce livre a obtenu le prix des lecteurs.

Etant fan de Franck THILLIEZ et ayant lu que Niko TACKIAN en était le co-scénariste sur une série policière télévisée à succès (Alex HUGO), j'ai essayé de lire les polars de cet auteur, en commençant par le premier, et j'avoue avoir été très déçu.
L'histoire est pourtant intéressante, le style nerveux et fluide, mais tout a l'air trop "formaté", j'ai eu l'impression de "déjà lu", et le personnage principal du flic torturé ne m'a pas plu, surtout à cause de ses cauchemars récurrents, dans lesquels apparaît un zombie ... là j'ai complètement décroché !
Je suis quand même allé au bout du livre, facile à lire ( bouclé en moins de 4 heures) pour connaître la fin, qui m'a semblé bâclée.
Je ne sais pas si je lirai un autre roman de cet auteur, pourtant on m'en a offert un et ça m'ennuie de ne pas le lire.

Un policier qui fait justice lui-même, mais avec un passé pas aussi irréprochable qu'il le devrait. Une sociopathe que l'on voit venir gros comme une maison; seul l'épisode sur sa mère m'a vraiment surprise. L'intrigue est plutôt bonne, mais cela manque de profondeur et l'insertion de la vie privée de l'enquêteur manque de crédibilité.