AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une braise sous la cendre, tome 1 (77)

La vie est faite de millions de moments qui ne veulent rien dire.
Commenter  J’apprécie          60
D’autres doivent se sentir aussi seuls que moi. Pourtant, personne n’a l’air renfrogné, personne ne pleure. Tout le monde trouve une raison de sourire et de rire. D’espérer.
Commenter  J’apprécie          60
Au fond de mon esprit, la voix de Darin se fait plus faible : Laia, trouve quelque chose qui me sauvera. Dépêche-toi.
Non, dit une autre part de moi à la voix plus forte. Fais profil bas. Ne prends pas de risques tant que tu n’es pas certaine de ne pas te faire prendre.
Quelle voix dois-je écouter ? Celle de l’espionne ou celle de l’esclave ? Celle de la combattante ou celle de la lâche ? Je pensais que la réponse serait simple. C’était avant de découvrir la véritable peur. 
Commenter  J’apprécie          60
Je pense à ce que Cain m’a dit le soir en haut du mirador, alors que nous contemplions les dunes. Tu as une chance de connaître la véritable liberté, de corps et d’âme.
Soudain, je ne me sens ni perdu ni vaincu. Voilà ce dont parlait Cain : la liberté d’aller vers ma mort en sachant que c’est pour une bonne raison. La liberté de savoir que mon âme m’appartient, de récupérer une once de moralité en refusant de devenir comme ma mère.
« Je ne sais pas ce qui vous est arrivé. Je ne sais pas qui était mon père ni pourquoi vous le détestez autant. Mais je sais que ma mort ne vous libérera pas. Elle ne vous apportera aucune paix. Ce n’est pas vous qui me tuez, c’est moi qui ai choisi de mourir. Parce que je préfère mourir plutôt que devenir comme vous, plutôt que vivre sans compassion, sans honneur, sans âme.
Commenter  J’apprécie          60
Il y a deux sortes de culpabilité. Celle qui te fait sombrer jusqu’à ce que tu ne sois plus bon à rien et celle qui donne une raison d’être à ton âme. Laisse ta culpabilité être ce qui te fait avancer. Laisse-la te rappeler qui tu veux être. Définis une limite dans ton esprit et ne la franchis plus jamais. Tu as une âme. Elle est abîmée, mais elle est là. Ne les laisse pas te la voler, Elias. »
Commenter  J’apprécie          60
"Je vais te dire ce je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai."
Commenter  J’apprécie          50
Si seulement j’avais un sabre, un couteau, quelque chose pour les effrayer comme l’a fait Spiro Teluman. Puisque je n’ai rien, j’essaie de m’éloigner d’un pas chancelant, mais je me heurte à un mur.
En tout cas, c’est l’impression que j’ai, et il me faut un moment pour réaliser que ce n’est pas un mur mais une personne. Un homme grand, bien bâti et musclé.
Je recule, perds l’équilibre. Deux grandes mains me rattrapent. Je lève la tête et me fige en voyant deux yeux gris clair que je reconnais.
Commenter  J’apprécie          50
Elle est plus petite que je ne l’avais imaginé, menue et mince comme un fil. Presque délicate. Sans son masque, j’aurais pu la prendre pour une enfant. Son uniforme est repassé à la perfection et son pantalon est rentré dans des bottes noires impeccablement cirées. Chaque bouton de sa chemise ébène brille avec l’éclat des yeux d’un serpent.
« Regarde-moi. » Je me force à obéir et je suis paralysée à l’instant où je croise son regard. Son visage est comme la surface lisse d’une pierre tombale. Il n’y a pas une once d’humanité dans ses yeux gris, aucune trace de gentillesse dans ses traits masqués. Une spirale à l’encre bleue délavée est lovée dans son cou – une sorte de tatouage.
« Quel est ton nom ?
— Laia. »
Ma tête est projetée sur le côté, ma joue me brûle et je réalise qu’elle vient de me frapper. Des larmes naissent aux coins de mes yeux et je plonge mes ongles dans mes paumes pour les empêcher de couler.
« Faux, m’informe la Commandante. Tu n’as pas de nom. Pas d’identité. Tu es une esclave. C’est tout ce que tu es. »
Commenter  J’apprécie          50
"La vie n'est pas toujours ce que l'on pense qu'elle sera", dit Cain. "Tu es une braise sous les cendres, Elias Veturius. Tu vas provoquer une étincelle et brûler, ravager et détruire. Tu ne peux pas l'empêcher."
Commenter  J’apprécie          50
Laia vit, avec ses grands-parents et son frère aîné, dans l’Empire. Ensemble, ils survivent comme ils peuvent : ils sont pauvres et, en tant qu’Erudits, ils sont à la merci des Martiaux depuis que ces derniers les ont asservis. Régulièrement, des Erudits sont arrêtés et disparaissent : des familles entières sont détruites, chacun risque l’exécution. Un jour, le frère de Laia est arrêté pour trahison et la jeune femme fuie. Honteuse et seule, elle va solliciter l’aide des rebelles afin de secourir son frère. En échange, elle doit risquer sa propre vie en jouant à l’espionne auprès des Martiaux, et notamment de la Commandante, une femme sans pitié.

Là-bas, il y Elias, le soldat le plus doué de l’école. Cependant, le jeune homme n’est pas le Mask cruel qu’il doit être : tout ce qu’il souhaite c’est être libéré de ses devoirs. C’est pourquoi Elias se prépare à déserter. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et il reste pour affronter des épreuves qui, peut-être, le libérerons… ou le mènerons à sa perte.

La mode est à la dystopie, à la young-adult post-apocalyptique. Entre Hunger Games, Divergente, L’épreuve, et autres séries, les lecteurs et fans du genre sont servis, et cette vague ne semble pas vouloir s’arrêter. Une question, légitime, se pose alors : est-il encore possible de découvrir un univers original alors que les nouveautés s’inspirent des succès passés ? La réponse est oui, bien que nous pouvons remarquer des ressembles, parfois flagrantes. Sans avoir lu Hunger Games, je me rend bien compte qu’il y a des similitudes entre les deux univers. Cependant, je n’ai fais qu’une bouchée d’Une braise sous la cendre en partie car l’auteure mêle parfaitement la dystopie à la fantasy, pour mon plus grand plaisir.

Sabaa Tahir nous dépeint un univers violent, cruel, dictatorial. L’auteure n’épargne ni le lecteur, ni ses personnages, et, grâce à une double-narration, nous découvrons les deux côtés : celui des esclaves et celui des bourreaux/soldats. Les deux voix, celle de Laia et d’Elias, sont égales et chacun raconte son expérience, sa vision des faits et sa vie, son parcours et ses tourments. Laia est sans aucun doute celle qui a la plus belle évolution. Faible au début, elle va peu à peu s’armer de courage et apprendre à faire de sa peur une force. Aussi, la psychologie des protagonistes est bien développée et intéressante. L’intrigue est parfaitement menée : le rythme du roman, oscillant entre épreuves échecs et succès, ne peut que nous happer.

Bref, Une braise sous la cendre est une vraie bonne surprise pour moi. Peut-être ai-je aimé car, hormis Divergente, je n’ai pas lu d’autre dystopie. Ou peut-être que c’est parce que Une braise sous la cendre est un bon roman, dense pour un premier tome mais très bien écrit, avec un univers et des personnages travaillés et intéressants. Le côté fantasy, avec les djinns et les goules, apporte un vrai plus au récit. Quoi qu’il soit, j’ai adoré et j’attends la suite avec impatience !
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (1991) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Une braise sous la cendre

    Quel est le peuple qui pris le pouvoir il y a 500 ans ?

    Les Erudits
    Les Martiaux
    Les Augures
    Les éfrits des sables

    17 questions
    24 lecteurs ont répondu
    Thème : Une braise sous la cendre, tome 1 de Sabaa TahirCréer un quiz sur ce livre

    {* *}