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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si comme moi, vous aimez le XIX ème siècle, les cabinets de curiosités et le Japon, alors ce manga a toutes les chances de vous plaire.
Miyo est une toute jeune fille qui va trouver son premier travail dans une boutique vendant des objets importés d'occident. Pour l'époque, ces objets étaient pour la plupart inconnus à Nagasaki, que ce soit des vêtements à la mode parisienne, des livres, un photographe ou une machine à coudre, pour Miyo ces objets ont presque une aura de magie.
Il faut dire aussi que cette jeune fille a un pouvoir particulier, en touchant des objets, elle ressent certains émotions ou sensations et est capable de deviner qui en était le précédent propriétaire ou en sera le futur acquéreur.
J'ai beaucoup aimé cette découverte de la vie au Japon à l'ère Meiji.
L'héroïne, issue d'un milieu modeste va grandir sous nos yeux, elle va par exemple apprendre à lire et bien entendu, ces objets arrivant tout droit de l'exposition universelle vont la fasciner.
Une très belle découverte que ce premier tome d'un manga dont j'attends la suite avec impatience.
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1878. Partout en Europe, le monde est en pleine effervescence, et bien loin de là, à Nagasaki, Miyo va en avoir un aperçu de manière très inattendue. Miyo, petite fille peu sûre d'elle parvient (grâce à un don de médium!) à se faire embaucher dans une boutique tenu par Momo, un homme original et un tantinet excentrique. Cet homme a voyé dans toute l'Europe et ramené plusieurs objets de l'Exposition Universelle. Aux yeux des Japonais qui à l'époque sont raîchement sortis d'une époque féodale et s'ouvre progressivement à l'Occident : tous ces objets, bâtiments, vêtements ont des allures de merveilles très modernes.

Que c'est agréable de retrouver les doux graphismes de Kan Takahama, certes fortement inspirés des bandes dessinés, mais avec une petite touche personnelle en plus. Miyo est un personnage très attachant. Comme la narration le suggère explicitement, elle est effectivement telle Alice découvrant le Pays des merveilles. Il y a bien sûr des intrigues secondaires qui étoffent le récit principal et ajoutent une touche d'intringue qui ne fait que relever l'intérêt du lecteur ! Et le récit est bien rythmé, et surtout, la mise en scène de cette rencontre entre l'Orient et l'Occident à travers des objets est vraiment très intéressante. Je lirai la suite avec intérêt !
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Je suis tombée sur ce titre à la médiathèque et j'ai craqué sur la couverture, j'avoue. Sans avoir lu le résumé pour me laisser la surprise, j'ai emprunté ce premier tome et j'ai beaucoup aimé!

Miyo est une jeune fille plein de ressources alors que ses proches la dénigrent continuellement. Elle va trouver son premier travail dans une boutique spécialisée dans la revente d'objets importés d'Occident (d'Angleterre, de France...), des objets plein d'histoire et culturels qui vont être en accord avec le don de Miyo. En effet, elle peut percevoir les anciens et les futurs propriétaires, leurs émotions et leurs sensations. Miyo va travailler avec Momo, le patron de la boutique, métis, excentrique et mystérieux et en compagnie de Ganji, le père adoptif de Momo qui a l'air un peu rustre au premier abord mais qui ne l'est pas. Miyo va s'épanouir petit à petit, va se rendre indispensable, s'émerveiller et en apprendre toujours plus!

Les personnages sont tous intéressants. Miyo est adorable, elle va prendre de l'assurance petit à petit, j'en suis sûre! Son don m'a un peu rappelé celui d'Ophélie dans la Passe-Miroir. Ganji me fait l'effet d'un gros nounours, dur au premier abord mais tellement gentil et doux à l'intérieur. Mais j'ai une préférence pour Momo. Il me fait un peu penser au Chapelier Fou de par son extravagance et du fait qu'on a du mal à le suivre, à le cerner. Il a déjà révélé une petite part de son passé, de sa vie mais j'aimerais en savoir plus!

J'ai aimé la mise en avant des certains objets/événements/personnages culturels appartenant à une époque de grands bouleversements dans le monde. Il y a d'ailleurs toujours une page d'explication très sympa pour chaque élément. L'art a son importance dans ce manga et c'est appréciable. On découvre ainsi la modernisation du Japon du XIXe siècle. L'ambiance est typiquement japonaise mais avec des éléments qui dénotent, à consonance occidentale. J'ai donc aimé les références culturelles comme Alice au pays des merveilles, le chocolat, l'Exposition Universelle, le prêt-à-porter, les objets révolutionnaires comme la machine à coudre ou le phonographe.

Le graphisme m'a beaucoup plu. C'est tout en simplicité, en légèreté, en finesse. C'est très joli!

Je ne m'attendais à rien en particulier et ce fut donc une bien belle découverte, ce manga est prometteur, à un certain charme et c'est un manga avec lequel on apprend plein de choses!
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Ce titre m'intrigue depuis sa sortie chez nous. Je pensais au début que l'autrice était française tant son coup de crayon fait occidental pour moi et à cause de ça je n'ai pas voulu m'y intéresser. C'était bien bête de ma part. En effet, après l'avoir entendu parler de son travail à la radio sur France inter ou France culture, je ne sais plus, j'ai trouvé celle-ci fort intéressante. Elle avait l'air passionné par ce qu'elle fait et surtout savait faire partager sa passion. Il ne m'en fallait pas plus pour vouloir découvrir La Lanterne de Nyx.

L'histoire nous plonge dès les premières pages dans le passé d'une jeune Japonaise de la fin du XIXe siècle qui vient d'une famille modeste et qui cherche du travail après la mort de son père. Elle parvient, un peu par hasard, à se faire embaucher dans une boutique vendant des produits importés, grâce à son don à lire les objets. En effet quand elle les touche, elle parvient à dire à qui ils ont appartenu et à qui ils vont appartenir. S'ouvre alors à elle un monde inconnu qui va lui mettre des étoiles dans les yeux, tout comme à nous.

J'ai adoré la façon dont Kan Takahama raconte son histoire. D'abord, le petit bond dans le passé du tout début est classique mais bien trouvé. On part d'une situation dramatique mais surtout historique clé pour le Japon, la Seconde Guerre Mondiale, pour arriver dans une autre période clé, les débuts de l'ouverture de l'archipel au reste du monde. On y suit ensuite une jeune fille atypique, très réservée, qui a du mal à sourire, qui ne se sent pas trop à sa place dans sa famille et qui va découvrir un tout autre monde grâce à ce travail qu'elle a trouvé.

Cet autre monde la fait rêver et nous fait rêver à nous lecteurs parce que la mangaka s'en sert pour nous faire découvrir à travers ses yeux toutes les innovations qui ont lieu à cette époque et qui arrivent de l'Occident jusqu'en Orient. C'est fascinant. En plus, l'autrice les exploite à merveille en les associant dans l'histoire qu'elle raconte et dans le quotidien de ses personnages, ce qui fait que les informations qu'on glane ne le sont jamais de façon lourde ou absconse. Au contraire. Elle bâtit petit à petit tout un univers très savoureux, d'une ambiance très particulière, autour de la boutique dans laquelle travaille Miyo.

Cette ambiance si atypique et propre au titre, nous la devons en grande partie également aux personnages. Il y a le décalage entre la naïveté et l'ignorance de l'héroïne qui joue énormément, mais aussi le grain de folie du patron de la boutique : Momo, un garçon assez mystérieux et farfelu. Et toute la petite troupe de personnages qu'on rencontre au fil des pages et qui vient se greffer à eux ajoute à cette ambiance amusante un peu hors du temps, pour créer comme une petite famille. C'est doux et chaleureux, ce qui permet à l'autrice de sortir peu à peu d'une simple histoire visant à présenter les dernières trouvailles européennes aux Japonais, pour au contraire raconter une histoire plus humaine, un histoire où des hommes et des femmes se rencontrent et changent au contact l'un de l'autre. On croise ainsi un cuisinier ours, une couturière ancienne maiko, une fille de bonne famille se sacrifiant pour son père, une femme de poigne tenant une entreprise d'importation, etc. C'est  fascinant et ça fait du bien de voir autant de rôles féminins divers et variés.

Le trait de Ken Takahama participe à cette ambiance différente de ce qu'on peut lire ailleurs, sauf dans le Pavillon des Hommes dont elle se rapproche en raison de l'époque évoquée. Mais ici, c'est vraiment un dessin très particulier, qui lui est propre et qui ne ressemble pas à celui des mangaka qu'on trouve chez nous habituellement. On se retrouve avec des personnages qui ressemblent beaucoup à ceux de nos auteurs de BD qui s'inspirent du manga. On a également une utilisation très forte des trames et fonds gris, ce qui peut surprendre. Les planches sont simples et en même temps regorgent de détails quand on est attentifs. Les personnages sont également très expressifs. Cela donne un ensemble harmonieux et très riche à découvrir.

En conclusion, j'ai été surprise de trouver autant de charme à cette série qui ne m'attirait pas au premier coup d'oeil. C'est une histoire charmante, qui prend place dans un cadre historique qui m'intéresse, et où petit à petit l'autrice bâtit une histoire qui à la fois nous touche de part le caractère des personnages et qui nous instruit grâce aux mille et un détails sur les objets occidentaux qu'on croise. C'est passionnant !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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C'est un joli premier tome du manga et le troisième manga que je lis de la mangaka. J'ai bien aimé mais pas autant que Tokyo, amour et liberté. Ce n'est pas aussi original même si le thème n'en est pas moins intéressant. La mangaka aborde le début de l'ouverture du Japon sur le monde et notamment l'Europe. Ceci est aidé par l'exposition universelle et permet d'en apprendre plus sur cet événement.
La suite de ma chronique :

Lien : https://lesparaversdemillina..
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En plus d'un graphisme fouillé, le point fort de ce manga réside dans son contexte historique. Ce premier tome se déroule en effet en 1878, alors que l'exposition universelle de Paris bat son plein. Son rayonnement s'étend jusqu'à Nagasaki et à la boutique du mystérieux Momotoshi. A travers les yeux émerveillés de Miyo, jeune vendeuse, nous découvrons les trésors rapportés du monde entier par Momotoshi. Un brin d'Histoire mais aussi de fantastique, le mélange fonctionne très bien !

Nous découvrons pas mal de personnages dans ce premier tome, tous y trouvent une place facilement. Miyo séduit par sa naïveté et sa soif d'apprendre, Momotoshi par son érudition et sa connaissance du monde. J'ai hâte de voir quel type de relation va s'installer entre eux, mais surtout, de voir comment Miyo va être amenée à utiliser son don particulier...
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Je ne connaissais pas du tout ce manga et le découvre grâce à sa sélection pour le prochain Défi Babelio. Une série qui aborde un pan passionnant de l'histoire du Japon, celui de son ouverture sur l'Occident pendant l'ère Meiji. En suivant la formation de la timide Miyo comme apprentie vendeuse dans la boutique Vingt, on découvre les objets qui ont été importés d'Europe par son propriétaire lors de son passage à l'Exposition Universelle de Paris. de vraies découvertes et un émerveillement pour la jeune fille qui prend petit à petit ses marques au sein de la boutique, épaulée par un patron et un assistant bienveillants. A elle de faire ses preuves pour pouvoir être définitivement embauchée.
L'histoire ne s'arrête pas là puisque Miyo possède un don, celui de lire le passé ou l'avenir des objets qu'elle touche. Ce don pourrait lui être bien utile pour retrouver anciens ou futurs propriétaires des articles de cette curieuse boutique. Cet aspect fantastique reste discret et peu exploité dans ce premier tome mais on peut facilement imaginer qu'il le sera davantage par la suite.
Une série originale que je poursuivrai. Six tomes sont à prévoir puisque la série est terminée au Japon.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Une lecture seinen, tranche de vie, qui ne va clairement pas plaire à tout le monde, surtout si vous êtes à la recherche d'action. Mais pour ceux aimant la culture japonaise, la douceur, le mystère, les beaux dessins, il va être une belle échappée.
Et surtout, c'est le genre de lecture qui peut faire venir des gens ne lisant pas habituellement des manga.

Nous allons être dans un Japon, un peu confronté à l'Occident. Les choses changent que les gens le veulent ou non. On va nous parler des progrès technologiques, qui moi ont tendance à me mettre des étoiles dans les yeux, alors que oui tout le monde ne le vit pas forcément bien. Ainsi nous entrons dans l'Histoire, nous parlons de l'Exposition Universelle, et nous découvrons machine à coudre, phonographe, robes etc.
Il y a quelques explications bienvenues, malheureusement pour moi certaines sont trop petites et me piquent, massacrent les yeux quand j'essaye de les lire. le plus gros point noir de ma lecture, personnel.
Il y a également les petits points sympathiques : le cabinet de Takahama qui entrecoupe les chapitres.

Nous n'aurons clairement pas tous la même sensibilité sur ce titre.

C'est aussi l'occasion de rencontrer Miyo, mais aussi le propriétaire de la boutique et son assistant. Miyo qui est la jeune femme de la couverture est extrêmement attachante.
Le trait est fin, délicat, et le manga est plus grand que d'habitude, pour mieux s'en délecter, apprécier le graphisme.

De plus Glénat a eu la bonne idée de commencer avec quelques pages couleurs, et même de nous mettre une histoire dans l'histoire. Car nous allons remonté de quelques années.

Miyo est orpheline, elle est très douce, adorable, volontaire, mais son oncle et sa tante ne sont pas très tendres avec elle.
Par chance, elle va tomber sur cette boutique. Elle a également un don qui va donner la touche fantastique : elle peut voir le passé et le futur d'un objet en le touchant.
Ce qui m'a surtout marqué c'est combien elle se sent inutile, incapable, pourtant avec la bonne personne, Momotoshi, le propriétaire de la boutique, elle s'épanouit. Il lui apprend bien et en même temps, elle peut faire de plus en plus de choses. j'ai adoré la voir s'épanouir.

Ganji, le collaborateur, a un air un peu bourru, mais ne semble pas si méchant que cela.

Nous allons également en découvrir de plus en plus sur tous ces personnages. Momotoshi semble cacher certains points. Et nous avons hâte d'encore plus en découvrir sur eux.

Un premier tome très intéressant, sur un graphisme très doux. Miyo est extrêmement attachante, et commence à déployer ses ailes telle un papillon. Grâce à Momotoshi, elle découvre plein de nouvelles choses, ce que le progrès technologique va pouvoir apporter.
La partie historique, progrès technologique est très prenante et intéressante.
Voir s'épanouir une jeune femme comme Miyo est très agréable.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Découvrir les avancées techniques occidentales par le prisme du Japon qui étend ses horizons, c'est le défi de ce manga qui est une réussite ! Nous suivons la petite Miyo qui est employée dans un magasin d'objets importés de l'occident ; elle découvre des objets dont elle ignorait l'existence, comme le phonographe, la machine à coudre Singer ou encore les dernières tendances vestimentaires de l'ancien continent. La faculté qu'a Miyo à voir les propriétaires passés et futurs des objets en les touchant ajoute un soupçon de magie à l'histoire.
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Ce manga est une source d'informations sur la fin du XIXeme siècle et sur l'industrialisation. C'est une période qui m'intéresse énormément, et la retrouver dans un manga, dans un contexte différent que la France de Zola, m'a beaucoup plu. le dessin est agréable et détaillé, les personnages sont attachants. J'ai passé un excellent moment dans cette histoire, et j'ai hâte de lire le tome 2 !
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Une jolie série qui nous place à Nagasaki en 1878, où un commerçant Momo a ouvert une boutique où il fait venir des produits exportés qu'il a pu découvrir lors de ses voyages et notamment lors de la dernière exposition universelle. Il offre ainsi au Japon une ouverture sur le monde.
Miyo, jeune orpheline, vivant chez son oncle et sa tante, va trouver un emploi dans la boutique et découvrir un monde insoupçonné.

Cette très belle série en 6 volumes délivre son histoire au fil des pages. Chaque chapitre nous fait découvrir l'historique d'un objet, tout en ayant une intrigue en fil rouge. Les dessins sont sublimes et j'ai beaucoup aimé le côté historique du manga.
Les personnages sont attachants et nous réservent quelques secrets encore. Une très belle découverte et j'ai hâte de découvrir la suite qui sortira le 05 juin :)
Lien : https://aufildesevasionslivr..
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