Fruits Basket, tome 14

Alala... ça faisait longtemps que je n'avais pas continué cette saga, au moins six mois ! Pourtant, c'est la première série de mangas que je lis et je veux savoir la suite à chaque fin de tome... J'avoue que j'ignore pourquoi j'ai autant fait passer le temps avant de m'y remettre. Mais bon ! Je suis déterminée à finir cette saga un jour ou l'autre, de toute façon ! Et puis mieux vaut tard que jamais ;)

Juste avant de démarrer ce tome 14, je suis allée lire une critique du tome 13, pour me rappeler les derniers évènements. Puis j'ai enfin lu ce quatorzième volet !!
J'ai passé un très bon moment, ça m'a fait énormément plaisir de retrouver les personnages. Inconsciemment, ils m'avaient tous un peu manqué durant cette période où je n'ai plus lu Fruits Basket... ^^'
Ce tome est principalement centré sur Isuzu, qu'on surnomme la majorité du temps Rin. C'est un personnage au passif difficile qui m'a beaucoup touché. Je l'aime beaucoup !!

J'ignore quand je lirai la suite, mais il y a des chances que ce soit bientôt... j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il va se passer !

Youhou !! Eh oui, je n'ai même pas honte de commencer cette critique par un petit cri de joie car, ça y est !! On a enfin droit à un tome presque entièrement consacré à Rin. Depuis le temps que j'attendais, j'en parlais même dans ma critique précédente. Mais je ne m'attendais pas du tout à avoir des nouvelles de Rin aussi tôt que cela ! Donc cela a été une très agréable surprise. Surtout que je n'ai pas été du tout déçue. Nous apprenons beaucoup de chose sur celle qui est hantée par l'esprit du cheval, et il est tout de suite beaucoup plus facile de comprendre pourquoi Isuzu agit de la sorte maintenant.

(Attention spoilers possibles)

Cela ne va pas être une grosse surprise, mais les parents de Isuzu font eux aussi partie de ces parents détestables de la catégorie "si aimée par moi-même" des parents Soma. Franchement, je suis contente de voir qu'il existe tout de même dans cette famille des parents comme ceux de Hiro (sa mère est vraiment choupinette !) ou Kagura. Kazuma aussi est une perle rare. Je ne sais pas pourquoi Natsuki Takaya s'acharne autant sur ces jeunes personnages, vis à vis de leurs parents, je veux dire. Peut-être pour montrer à quel point la malédiction est cruelle... Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on puisse autant détester ou en vouloir à son enfant. J'ai été élevée dans une famille aimante et respectueuse, donc il est vrai qu'il est difficile pour moi de comprendre cela, et c'est aussi pour cette raison que je trouve inacceptable ce genre de comportement... Enfin bon, passons.

Donc notre petite Rin... J'ai trouvé étrange de la voir si gentille, si douce étant enfant. Il est vrai que depuis qu'on la découverte dans le manga, elle était froide et dure. Alors la voir comme on voit Tohru depuis le début, c'est étrange. Elle n'a pas eu la vie facile pourtant. Ses parents la maltraitaient autant physiquement que moralement, au point où elle a été obligée d'être hospitalisée... Pourtant, elle a continué à se montrer douce et timide. En grande partie grâce à Haru, il faut bien le dire. Il a été celui qui lui a permis de garder la tête hors de l'eau. Celui qu'elle a pu aimer sans retour. Mais avec les maudits ce genre de relation est à double tranchant, surtout avec Akito. SI bien que Rin a du radicalement changer pour protéger Haru et peut-être même se protéger elle-même. Car une fois séparée de lui, la meilleure façon de survivre était de se construire cette carapace impénétrable. Ne plus laisser quiconque se rapprocher d'elle quitte à être seule...

Et bien sûr, Tohru est arrivée ! J'avais hâte de voir une réelle confrontation entre les deux jeunes femmes et je n'ai pas été déçue. C'était très émouvant, très fort, et puis surtout Rin et Tohru se sont trouvées alliées face à la malédiction. Les deux jeunes femmes ne sont plus toutes seules maintenant qu'elles se sont trouvées. Je pense d'ailleurs qu'à l'avenir leur relation va entraîne pas mal de scènes comiques ! Vu comment elles sont totalement différentes. Mais j'ai hâte de voir cela, et surtout j'espère que Rin arrivera à se pardonner et retournera auprès de Haru ! ^^

Il y a aussi une réflexion que je me suis faite au milieu du tome. Je cherchais à comprendre ce que Tohru représentait pour les Douze (pour Kyo, plus besoin de trop chercher !). Pourquoi ils sont si proches d'elle, qu'est-ce qui les attire autant ? Et la réponse était vraiment toute simple : une mère. Yuki le dit d'ailleurs dans la dernière page (j'ai donc visé juste). Tohru est l'image même de la mère "parfaite", celle que beaucoup des Douze n'ont pas eu la chance d'avoir : aimante, attentive, encourageante, compréhensive, dévouée... Elle est l'image maternelle même. Il est d'ailleurs normale de l'aimer en ce rendant compte de cela. En y réfléchissant même Hiro qui a une super maman, aime Tohru de la même façon. La mère de Hiro et Tohru sont tellement semblables qu'en y regardant de plus près, on se rend compte que sa jalousie pour Kisa passée, il s'inquiète et enguirlande Tohru comme il le fait avec sa mère.

Du coup après tous ces moments attendrissants et "calmes", j'ai peur de voir la tempête Akito arriver bientôt... de toute façon, c'est inévitable, donc il faut juste attendre que ça se passe et voir comment les choses évolueront.

La majeure partie de ce tome est consacré à Isuzu. Comme beaucoup de membres des Douze, elle a une relation très étrange avec ses parents. Je comprends qu'elle soit effrayée de se retrouver seule car à cause d'une seule phrase, sa vie à basculer. En effet, elle a vécu une enfance heureuse avec ces parents, sans conflits mais tout a basculé le jour où elle leur a demandé s'ils étaient vraiment heureux. C'est étonnant le pouvoir d'une seule petite question. Ils sont devenus l'opposé de ce qu'ils étaient allant jusqu'à lui dire qu'ils n'avaient plus besoin d'elle. Comment des parents peuvent arriver à dire ce genre de parole à une enfant ? Ça me dépasse !
Nous avons ensuite un aperçu de la relation entre Isuzu et Hatsuharu. Je pense qu'il y a énormément d'amour entre eux même si Isuzu trouve que son amour est dévastateur pour Hatsuharu et qu'elle voudrait le libérer. Malgré,leur âge, je trouve que c'est le couple le plus mature de Fruits Basket.
Les liens qui se développent entre Tohru et Isuzu sont très particuliers. Isuzu lutte pour garder ses distances avec Tohru et fait tout ce qu'elle peut pour la repousser mais elle "craque" tout de même et trouve auprès d'elle un sentiment de sécurité. Dans le cas de Tohru, les questions très franches qu'Isuzu lui posent l'oblige à regarder les choses en face et à se remettre en question.
Enfin, nous découvrons les sentiments que Yuki ressens réellement pour Tohru...

Un tome qui se centre sur Rin et le côté sombre de son personnage. On y découvrir finalement, un personnage torturé, qui semble beaucoup affecté que les autres par sa malédiction. On découvre la déchirure de son enfance avec sa famille qui fait qu'elle est comme ça maintenant. Mais on comprend rapidement qu'elle fait comme notre petit Tohru, elle cherche un moyen de lever la malédiction. Mais pour le moment cela n'avance pas. Nous retrouvons beaucoup de légèreté dans l'autre moitié du manga avec Yuki et le conseil d'élèves. Ce qui m'a fait d'ailleurs énormément rire, le pauvre Yuki, je le plains par moments. L'auteur nous fait vite oublier par le rire et le côté léger la malédiction, mais il lui suffit de quelque cadre pour nous replonger dedans. Par contre, je vois de moins en moins les meilleures amies de Tohru et cela me donne l'impression de plonger de plus en plus dans la famille Sôma et de ce fait, de me couper petit à petit du monde, comme ils le font avec l'immense demeure, qui contient une petite ville à l'intérieur. Avec les révélations sur Rin, j'ai vraiment hâte de voir sur Rin va s'allier avec Tohru pour lever la malédiction.


En conclusion, un retour à la réalité avec Rin, qui nous montre une nouvelle facette de la malédiction, mais surtout nous savons que Tohru n'est pas la seule à chercher une solution à tout cela. Nous avons un gros moment de légèreté qui fait un bien fou et m'a fait beaucoup rire. Vraiment hâte de lire le prochain.
Lien : https://plaisirdelire69.blog..

On en découvre enfin plus sur Izusu. Elle se dévoile et rappproche de Tohru. Tohru prend conscience de la mission qui lui incombe. Je n'aime pas trop l'intrigue autour de la pièce de théâtre qui va sûrement occuper les prochains tomes mais la profondeur du tome rattrape ce point

Un tome qui m'a beaucoup ému. On dit que les japonais ont du mal à parler de leurs sentiments, dans ce tome c'est exactement ça. Ces des sentiments qui te rongent de l'intérieur à en vomir. Il y a beaucoup de problèmes liés à la MÈRE, c'est intéressant aussi, on est presque dans la psychologie, j'adore ça.

un tome touchant intéressant et drôle

Hiro et Kisa sont vraiment trop mignons ensemble !
J'adore Rin, c'est un personnage qui a beaucoup souffert et qui souffre toujours autant, mais qui reste solitaire pour ne pas nuire aux autres, elle est forte malgré sa santé et veut à tout prix rompre la malédiction qui pèse sur eux, elle a beaucoup de courage et je l'aime énormément, même si elle peut être désagréable, on ne peut pas s'empêcher de s'attacher à la personne qui se cache derrière ce masque. Son passé me fait beaucoup de peine et j'espère qu'un jour, elle pourra de nouveau être avec Hatsuharu.
J'ai été étonnée par la révélation de Kakéru à propos du lien qu'il a avec Machi, Machi est une personne peut sociable et j'aimerais beaucoup apprendre à la connaître plus, c'est un personnage qui m'intrigue énormément par son comportement.
J'ai hâte de découvrir la pièce de théâtre sur Cendrillon, surtout que cela va être amusant selon les rôles qu'ils ont attribués !

Rin commence à se laisser amadouer par Tohru, et même temps, elle comprend que ce qu'elle demande à Tohru (Etre un mère de remplacement) est quelque chose de très lourd, et elle ressent de la culpabilité à se cacher ainsi. Comme tous les Soma victime de la mélédiction, elle est particulièrement torturée par son passé et par Akito qui tient tout le monde sous sa coupe, mais comme tous les Soma, son "allégence" envers Akito cède peu-à-peu le pas pour la douceur de Tohru et son affection inconditionnelle.

D'un autre côté, plus positif, nous avons un Yuki qui s'émancipe, s'affirme et se trouve grâce à ses nouveaux amis du conseil et encore et toujours Tohru, qui par sa présence discrète l'aide à avoir confiance en lui.

C'est vraiment un manga admirable, au-delà de l'aspect fantastique de la malédiction, on évoque l'importance de l'éducation, de la présence parentale et de son influence sur la construction de l'identité. Et la capicité de l'être humain à toujours se renouveler et/ou se reconstruire, bien souvent grâce à une aide extérieur.