Ouvrage très difficile à lire, écrit dans un style parlé mais citant de très nombreuses références (trop) Les deux me paraissent bien incompatibles.
Je n'ai pu, au début de l'ouvrage, qu'y voir confirmé ce que je subodorais à savoir que la course à pied est aussi naturelle à l'homme qu'aux autres animaux et que c'est notre civilisation qui l'étouffe pour occulter toute essence animale.
L'homme adoptant le "jog" (trot) des indiens est même un animal particulièrement endurant, capable de courir des heures voire des jours et de chasser des cerfs et mêmes des chevaux en les poursuivant jusqu'à l'épuisement.
Longtemps, et encore aujourd'hui dans les peuplades préservées, la course à été une nécessité pour l'homme et même un métier consistant à transporter message ou objet rapidement.
Dans les armées grecques antiques chaque fantassin était coureur.
De Marathon à Athènes, toute l'armée grecque se déplaça en courant redoutant une attaque d'Athènes par les perses, Pheidippides, hoplite, était lui un messager ; c'est lui seul que la petite histoire a retenu comme le premier coureur de marathon qui mourut d'épuisement.
Il faudrait y voir, dès les premiers jeux olympiques, l'origine de la chasse aux professionnels.
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