AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 129 notes
5
13 avis
4
17 avis
3
17 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le Territoire du Nord de l'Australie, territoire des peuples aborigènes, accueille une histoire à la fois tendre et belle qui démontre aussi les conditions de vie difficiles, aux portes du désert.
Sylvie Tanette m'emmène là-bas, faisant parler deux femmes : Ann et Valérie. L'une a quitté Sidney contre l'avis de ses parents pour épouser le séduisant Justin Callaghan, fils d'une famille d'origine irlandaise. À force de travail et en exploitant au maximum la main d'oeuvre locale, les Callaghan, avec les mines de bauxite, ont fait fortune. Hélas, le minerai se fait rare.
L'autre est française, une Marseillaise, d'origine italienne, venue en Australie comme Frédéric, son mari, Français aussi. Ils se sont connus à Sidney mais ont décidé de s'installer à Salinasburg, un rêve un peu fou. Frédéric est médecin tandis que Valérie est spécialisée en histoire de l'art.
Là n'est pas l'essentiel. Comme l'indique le titre, le personnage principal est un jardin. Ann a voulu le créer de toutes pièces en tentant d'acclimater des plantes, des arbres venus d'ailleurs. Ce jardin se trouve devant sa maison. Malgré la sécheresse, le sable du désert qui recouvre tout, Ann se bat pour réussir mais aussi contre le scepticisme des gens. Elle obtient quelques réussites bien aidée par son fidèle Li-Peng. Pour cela, elle se documente, lit beaucoup et tient un journal, témoin de son rêve fou.
De son côté, Valérie veut créer un festival d'art à Salinasburg, une ville bien loin de la capitale. Pour cela, elle n'hésite pas à s'affranchir du mépris affiché par les migrants installés à Salinasburg vis-à-vis des aborigènes.
Le décor est planté avec, au centre : Un jardin en Australie. D'une écriture délicieuse, collant bien au thème choisi, Sylvie Tanette m'a plongé dans l'ambiance de cette petite ville dont le nom est imaginaire et fait penser à Alice Springs, avec au loin, les Hills qui font rêver et attirent les plus courageux décidés à explorer la région. Ainsi, ils découvrent des aborigènes résistant à la tentation d'un modernisme qui ruine leurs traditions ancestrales.
Valérie, courageuse maman d'une petite Elena qui, à deux ans, n'a encore pas prononcé un mot, s'occupe du jardin tout en se battant pour favoriser des réalisations artistiques locales. Ainsi, elle met en valeur le talent de Beetsy Najinpanga, une aborigène qui vit dans une cabane en plein désert.
Tour à tour, Ann et Valérie s'expriment mais je ne divulgâcherai pas ce qui fait le coeur de ce roman découvert par hasard. Beau, émouvant et tendre, Un jardin en Australie est une merveilleuse découverte.
Je me suis laissé entraîner là-bas par Sylvie Tanette qui, pour son second roman a prouvé un talent de conteuse à la fois réaliste et poétique.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          1234
Dans les années trente, une jeune femme, Ann, rompt avec sa famille et la bourgeoisie de Sydney pour suivre son mari aux confins du désert, au centre de l'Australie. Tout autant rejetée par sa belle-famille d'origine irlandaise, elle tente de s'épanouir en faisant pousser un jardin en bordure du bush. Soixante-dix ans plus tard, une autre jeune femme, Valérie, également en rupture avec les siens, vient s'établir dans une maison désormais délabrée dont elle décide de ressusciter l'incongru jardin à l‘abandon : elle finira par découvrir l'histoire de l'ancienne habitante, Ann, dont l'ombre continue de hanter les lieux.


Chacune à leur époque, Ann et Sylvie sont deux femmes que leur volonté d'indépendance place à contre-courant de leur famille et de la société. Toutes deux vont s'accrocher à leurs choix de vie, à leurs valeurs et à leur liberté, dont le plus fort symbole est ce jardin qu'elles tentent inlassablement de conquérir, dans un combat inégal contre la sécheresse et la poussière rouge du bush australien, et qui les fait passer pour de folles originales.


La symbolique de cette transmission entre deux femmes séparées par deux générations et qui ne se sont jamais connues, la plus ancienne défrichant un chemin que la suivante continue à tracer, est poétique et émouvante. C'est un hommage au courage, un encouragement à ne pas se laisser dérouter de sa trajectoire malgré les écueils. De chaque lutte reste toujours quelque chose, qui pavera la voie de celui qui tôt ou tard finira par reprendre le flambeau. Ainsi, en se battant pour la reconnaissance de la culture aborigène, Valérie s'inscrit sans le savoir dans une lignée de femmes à la mentalité de pionnières, de celles qui font bouger les lignes, comme Ann lorsqu'elle se rebella contre la condition des femmes de son époque et de son milieu.


Dès l'introduction, je me sentie sous le charme de la jolie et envoûtante écriture de ce conte poétique et touchant, riche d'une profonde symbolique, et occasion d'un superbe voyage dans le bush australien, à la rencontre notamment de l'âme aborigène. Coup de coeur.


Prolongation sur l'art aborigène dans la rubrique le coin des curieux, en bas de ma chronique sur ce livre sur mon blog :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/05/tanette-sylvie-un-jardin-en-australie.html

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          640
J'ai envie de vous présenter Un jardin en Australie de Sylvie Tanette.
Quelque part vers le centre de l'Australie, la cité minière de Salinasburg s'étale en bordure du désert.
Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l'abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d'où les morts ne partent pas ».
Nous découvrons d'un coté Ann, première propriétaire de la maison (construite dans les années 30) et créatrice d'un fabuleux jardin.
Et de l'autre coté nous découvrons, de nos jours, Valérie une jeune française qui dirige un festival d'art contemporain. Elle vit dans la maison avec son mari et leur petite fille de trois ans, une enfant adorable mais.. qui ne parle pas.
Nous suivons deux femmes, une bien ancré dans notre société et une dont le fantôme hante cette maison.
Deux femmes, un jardin, des secrets, des souvenirs...
Un jardin en Australie est un roman qui m'a passionné. Comme je le dis souvent, jamais je n'irais en Australie et je ne me lasse pas de dévorer des romans s'y déroulant.
Un jardin en Australie est un roman surprenant car il met en scène deux femmes très différentes, dont une est un fantôme.
Anne est décédée, d'une mort solitaire, mais elle hante sa maison et son jardin. Je n'ai pas toujours accroché avec cette femme un peu spéciale toutefois j'ai apprécié de découvrir sa vie, ses souvenirs. On comprend bien comment les choses pouvaient être difficiles pour une femme un peu originale dans les années 30.
Valérie quand à elle, est maman d'une petite fille qui ne parle pas ! L'enfant est vive, comprend bien les choses toutefois jamais un son ne sort de sa bouche alors qu'elle pourrait parler. Ce fait apporte de nombreux soucis à la jeune maman, qui se pose évidemment des tonnes de questions !
Alors, elle se met à jardiner avec son enfant et fait peu à peu renaître l'étrange jardin d'Ann.
J'ai adoré le cadre de ce roman, le fait qu'il se déroule dans un coin sauvage d'Australie.
Les souvenirs d'Ann se mêlent à la vie très actuelle de Valérie mais à aucun moment je ne me suis perdue.
J'ai été très touché par certains passages, c'est bien écrit, emprunt de poésie et j'ai passé un excellent moment de lecture.
Je lui mets un très joli cinq étoiles :)

Commenter  J’apprécie          340
Je remercie les éditions Grasset pour l'envoi, en service presse, du roman Un jardin en Australie de Sylvie Tanette.
Quelque part vers le centre de l'Australie, la cité minière de Salinasburg s'étale en bordure du désert.
Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l'abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d'où les morts ne partent pas ».
Nous découvrons d'un coté Ann, première propriétaire de la maison (construite dans les années 30) et créatrice d'un fabuleux jardin.
Et de l'autre coté nous découvrons, de nos jours, Valérie une jeune française qui dirige un festival d'art contemporain. Elle vit dans la maison avec son mari et leur petite fille de trois ans, une enfant adorable mais.. qui ne parle pas.
Nous suivons deux femmes, une bien ancré dans notre société et une dont le fantôme hante cette maison.
Deux femmes, un jardin, des secrets, des souvenirs...
Un jardin en Australie est un roman qui m'a passionné. Comme je le dis souvent, jamais je n'irais en Australie et je ne me lasse pas de dévorer des romans s'y déroulant.
Un jardin en Australie est un roman surprenant car il met en scène deux femmes très différentes, dont une est un fantôme.
Anne est décédée, d'une mort solitaire, mais elle hante sa maison et son jardin. Je n'ai pas toujours accroché avec cette femme un peu spéciale toutefois j'ai apprécié de découvrir sa vie, ses souvenirs. On comprend bien comment les choses pouvaient être difficiles pour une femme un peu originale dans les années 30.
Valérie quand à elle, est maman d'une petite fille qui ne parle pas ! L'enfant est vive, comprend bien les choses toutefois jamais un son ne sort de sa bouche alors qu'elle pourrait parler. Ce fait apporte de nombreux soucis à la jeune maman, qui se pose évidemment des tonnes de questions !
Alors, elle se met à jardiner avec son enfant et fait peu à peu renaître l'étrange jardin d'Ann.
J'ai adoré le cadre de ce roman, le fait qu'il se déroule dans un coin sauvage d'Australie.
Les souvenirs d'Ann se mèlent à la vie très actuelle de Valérie mais à aucun moment je ne me suis perdue.
J'ai été très touché par certains passages, c'est bien écrit, emprunt de poésie et j'ai passé un excellent moment de lecture.
Je lui mets un très joli cinq étoiles :)
Commenter  J’apprécie          300
Quelque part en Australie, Eléna va avoir trois ans et ne parle toujours pas. Sa mère, Valérie, française d'origine, tente d'apprivoiser le langage de sa fille à travers le jardin de leur maison. Ensemble, elles plantent des graines pour que les mots fleurissent enfin.

Ce jardin, c'est le héros du roman, c'est le lieu, la clé, le repère, le point de rendez-vous des existences qui se croisent. Ce jardin parle, il est habité. Car 70 ans auparavant, Ann, l'ancienne propriétaire de la maison, y a consacré sa vie. Cette femme, peu après son mariage avec Justin, au début du XX siècle, est tombée amoureuse de cette terre rouge. Les enfants ne venant pas, elle s'est consacrée entièrement à ces hectares, une passion dévorante qui a pris le dessus sur son couple et son existence. Sur cette terre aride, elle a planté des arbres venus d'ailleurs, des citronniers, des grenadiers, elle a passé ses jours dans les plates-bandes à ratisser et planter encore. Elle consignait tout dans des carnets. Que cherchait-elle à résoudre ?

En parallèle, l'histoire de Valérie se dessine à ses côtés, les deux femmes élèvent un chant à deux voix, une douce mélodie faisant l'éloge de la nature et de l'intimité des femmes. le jardin est « une chambre à soi », ce lieu neutre et fertile qui nous extrait de notre passé et de nos blessures. Un lieu de recueillement et de réflexion. Il représente aussi le piège, l'émancipation et la liberté personnelle.

Petit à petit, les récits des deux femmes se confondent, elles ont en commun le déracinement familial, un goût pour la solitude et leur amour immense pour leur mari. Elles ont renoncé à la vie étriquée et au destin tout tracé que leurs parents avaient décidé pour elles, elles se sont affranchies de leur milieu pour se concentrer sur l'essentiel. Leur jardin illumine leur vie et apaise leur âme.

L'écriture est superbe et la narration envoûtante. Un roman au souffle nouveau, un superbe voyage en Australie, coupé du monde. Un excellent moment de lecture.
Lien : https://agathethebook.com/20..
Commenter  J’apprécie          130
Ce roman nous raconte le destin de deux femmes à des décennies d'écart qui ont eu la volonté de créer quelque chose d'impossible qu'on leur prédisait irréalisable et d'aller au bout de leur projet.
La première Ann est australienne et a vécu dans les années 30. En désaccord complet avec sa famille et son éducation bourgeoise, elle décide de quitter Sidney pour épouser Justin Callaghan, le fils du riche propriétaire des mines de bauxite de la petite ville imaginaire de Salinasburg, dont la famille est d'origine irlandaise, et vivre avec lui dans ce coin perdu de l'Australie. Là, elle va concevoir un projet fou : créer un magnifique jardin en acclimatant des plantes qui ne poussent pas dans la région et en faisant des recherches sur les hybridations. Elle tient jour après jour une sorte de journal de bord dans lequel elle annote toutes ses observations et tentatives. Li-Peng son fidèle assistant fait tout pour l'aider à réaliser ce rêve fou. Mais alors qu'elle est heureuse dans sa maison de bois, les difficultés s'accumulent dans ce coin de l'Australie proche du bush. le minerai se fait rare...
Des décennies après, Fréderic qui est médecin et Valérie qui travaille dans l'art, tombent sous le charme de la maison d'Ann et Justin et s'y installent. C'est là que leur petite fille Elena vient au monde. Tous deux se consacrent à leur travail qui pour Valérie est aussi une passion puisque c'est dans ce but qu'elle a quitté la France pour s'y installer. Elle veut créer un festival d'art contemporain en plein désert, qui va être mondialement connu, loin des lieux habituels à succès.
Mais Elena, à trois ans, ne parle toujours pas et ils sont obligés de consulter un psychologue qui va peu à peu ouvrir les yeux de Valérie sur son passé, sur son enfance dans les quartiers nord de Marseille, sur sa famille d'immigrés italiens, turcs et macédoniens et tout ce qu'elle a laissé derrière elle comme eux l'avaient vécu bien avant sa naissance, lorsqu'ils ont débarqué dans le port de Marseille, sans bagages et avec leurs seuls souvenirs en poche.
Pour se détendre, elle se met à défricher le jardin avec l'aide de sa petite Eléna. Là, avec sa petite fille, dans ce jardin du bout du monde, et au fur et à mesure qu'elle découvre les anciennes plantations, elle a l'impression que quelqu'un veille sur elles deux...

Ce roman est très beau et j'ai aimé découvrir le destin de ces deux femmes, tellement différentes d'une époque à l'autre mais si proche car elles ont en commun d'avoir laissé leur famille derrière elle, d'aimer ce lieu magique, leur jardin et tout ce qui l'entoure.
Elles ont également en commun d'avoir voulu s'affranchir des conventions et de leur famille, s'émanciper sans tenir compte de l'avis de leurs proches qui voulaient leur imposer un mode de vie qui ne leur convenait pas, et les croyaient incapable de penser par elles-mêmes. Ce jardin devient le symbole de leur liberté, de leur indépendance conquise à force de travailler. Toutes deux sont considérées par les habitants comme deux originales un peu dérangées, mais il faut le noter, elles sont fortement soutenues par leur mari.
J'ai trouvé émouvant de penser que le combat de l'une dans les années 30 va aider l'autre, des années après, à continuer le chemin vers une plus grande liberté. Ann s'est battu pour mener à bien son projet au lieu de rester une potiche de salon, qui papote autour d'une tasse de thé, Valérie devra se battre pour faire entrer la culture aborigène dans son festival et la faire accepter par les critiques d'art.
Les chapitres alternent la voix des deux femmes et peu à peu le lecteur apprend à les connaître, tout en découvrant leur passion, leur vie quotidienne, leur famille.
Le roman est aussi prétexte à nous faire voyager en imagination en Australie et mieux connaître la vie et la culture des aborigènes aujourd'hui.
J'ai découvert avec plaisir la plume de cet auteur que je ne connaissais pas du tout.
Pour info ce roman a obtenu le prix Rosine Perrier en 2020.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
Commenter  J’apprécie          71
j ai dévoré ce roman. l écriture est fluide et imagée. j ai partagé la vie de ces 2 femmes Ann et Valérie à 2 époques très différentes mais habitant la même demeure où se trouve un fabuleux jardin élaboré par l une et remis en vie par la seconde. les 2 voix se répondent à chaque chapitre et retracent leur parcours de vie atypique. c est envoûtant, simple et authentique d émotion.
Commenter  J’apprécie          61
Tout d'abord merci à lecteurs.com puisque c'est grâce à la Fondation Orange que j'ai reçu ce livre.
Un livre difficile à résumer… L'auteur, Sylvie Tanette, nous fait voyager entre le présente et le début des années 30. Nous suivons deux histoires familiales qui se déroulent au même endroit, une ferme perdue au milieu de rien dans le nord de l'Australie.
Déserts, grands espaces, pauvreté, sécheresse sont le lot des habitants. Alors quand Ann s'installe dans la ferme isolée et s'essaie à la culture, les gens du coin la prenne pour une folle.
Quand des dizaines d'années plus tard Valérie et son mari décident d'acheter la maison ils ne savent rien de son histoire. Mais parce qu'elle décide de défricher le jardin, Valérie va s'y intéresser. Guidée par l'âme d'Ann toujours présente elle y trouvera réconfort et apaisement mais aussi volonté farouche d'atteindre un but.
Voilà deux belles histoires de femmes qui veulent gagner leur indépendance et s'affranchir du poids familial. du rêve, de la ténacité, du courage mais aussi du découragement et des déceptions il y a tout ça dans ce livre.
Sylvie Tanette nous fait rêver et nous décrit de manière envoutante les paysages australiens. Il se dégage du livre une magie poétique. Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Un beau roman à deux voix. Deux femmes qui vivent dans la même maison avec un grand jardin au bord de l'outback australien.
A deux époques, elles ont quitté leur milieu d'origine : marseillaise d'immigration italienne, bourgeoise de Sydney. Et elles se sont investis, à passer pour folle ou obsédée l'une dans le jardin, l'autre dans l'art en particulier aborigène. C'est juste le récit de leur vie, et on les accompagne avec bonheur
Commenter  J’apprécie          30
Il était une fois... un jardin en plein coeur de l'Australie, dans l'Outback à la limite du désert. de ce jardin, on n'apprendra pas grand chose si ce n'est qu'il s'agit d'un projet utopique réalisé par une jeune femme excentrique, Ann. Un havre de paix, un défi aux lois naturelles, abandonné au décès dans la misère totale de sa créatrice. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, met ses pas dans les traces d'Ann. Elle porte un double projet : créer et dynamiser un musée d'art contemporain dans la petite ville de Salinasburg et faire revivre le jardin broussailleux qui se trouve derrière la maison qu'elle habite. Ann n'est plus qu'un spectre, un fantôme discret, mais elle "habite" toujours la vieille maison et surveille discrètement la renaissance de son jardin de rêves. Elle est aussi la témoin discrète des difficultés qu'éprouve Valérie avec sa petite fille muette âgée de trois ans...
Roman à double voix, histoire fantastique d'une passion partagée... J'ai pris grand plaisir à évoluer dans cette ambiance plutôt surréaliste. J'ai apprécié le talent littéraire de cette jeune auteure que je ne connaissais pas au préalable. Je regrette juste que l'histoire n'ait pas été un peu plus longue et que Sylvie Tanette n'ait pas donné un peu plus d'épaisseur encore aux trois protagonistes principaux de ce récit envoûtant : Ann, Valérie et leur jardin.
Il est rare que je reproche à un roman de ne pas être un peu plus épais ! Bien souvent je trouve les auteur.e.s trop bavard.e.s. Ce n'est pas le cas cette fois.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (250) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3679 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}