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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un manga de Jiro Taniguchi dont j'avais lu récemment le Sommet des dieux.
On retrouve ici de superbes illustrations (particulièrement les paysages).
L'histoire c'est le destin de Tomoji, Japonaise des années 20. Tomoji aura un destin semé d'embûches. Par cette biographie romancée, Jiro nous plonge dans le Japon des années 20, avec ses us et coutumes. Un agréable moment de dépaysement.
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C'est typiquement ce genre d'ouvrage qui me donne envie de partir à la découverte du Japon. Je ne connaissais Jirô Taniguchi que de nom, je n'avais jamais lu l'un de ses livres, et apparemment celui-ci n'est pas le meilleur, pourtant j'ai vraiment été transportée du début à la fin.

Ici, l'auteur retrace l'enfance de Tomoji Uchida, une jeune femme vive et courageuse, qui deviendra par la suite une figure importante de la religion bouddhiste. C'est d'ailleurs suite à la sollicitation de certains fidèles du temple qu'elle a construit avec son mari que ce livre a vu le jour. Mais comme nous l'explique Jirô Taniguchi dans une interview à la fin de cette bande dessinée, il n'est pas question ici de religion, ou de dépeindre les croyances des Uchida : « L'angle que j'ai choisi de privilégier, si vous voulez, c'est le parcours de vie qui a façonné la personnalité de Tomoji, et qui l'a finalement conduite à choisir la voie de la spiritualité. ».

Nous voilà donc plongés dans la campagne japonaise au coeur des années 20, entre les monts Yatsugatake, Kaikomagatake et Fuji. L'enfance de Tomoji est très modeste : dès son plus jeune âge, elle vient en aide à sa famille, travaille aux champs, tout en parcourant chaque jour des kilomètres et des kilomètres à pied pour rejoindre son école. Elle ne se repose que très peu et pourtant, malgré les difficultés, elle reste souriante, humble, et ne se plaint jamais de sa condition.

Au final, c'est une vie assez paisible que nous dépeint Jirô Taniguchi, ponctuée de certains événements dramatiques, mais il n'y a pas de réels rebondissements dans ce livre. Mais c'est aussi ce qui fait son charme, c'est ce qui nous permet de vraiment nous mettre dans l'ambiance de cette vie rurale. Ambiance retranscrite également par des dessins très traditionnels qui s'accordent parfaitement à l'histoire.

En fond, on retrouve aussi le début d'une histoire d'amour, celle entre Tomoji et son futur mari Fumiaki. Tout commence par une rencontre ratée, mais cela ne les empêchera pas de finalement se retrouver un jour, comme une évidence après tant d'années. En effet, même si on ne sait que peu de choses sur Fumiaki dans cet ouvrage, l'auteur nous donne suffisamment d'informations pour nous prouver que ces deux-là étaient fait pour se rencontrer.

En quelques mots, c'est doux, léger, reposant. Cela donne comme une vague d'air frais à notre époque où l'on ne voit plus vraiment la beauté qui se cache dans notre quotidien.
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Ce n'est pas le manga le plus marquant ou le plus émouvant du célèbre mangaka Jirō Taniguchi ; l'histoire racontée a bien moins de force et de profondeur que Quartier lointain – cela dit, le sujet est totalement différent. Toutefois, il s'agit quand même d'une très belle histoire qui dépeint le Japon rural des années 1920, avec une héroïne qui donne à ce manga de la puissance.
Cette oeuvre a été commandée par un temple afin que les gens puissent mieux connaître le parcours de sa fondatrice : Tomoji Uchida. Bien que Taniguchi ait inclus un peu de fiction dans cette biographie, cela n'en est pas pour autant gênant : ce manga nous raconte brièvement la vie de cette petite fille devenant femme, de sa rencontre avec son futur époux, mais surtout les événements ponctuant son parcours et qui la menèrent vers la spiritualité. Tout se tient. de plus, chose très agréable, le mangaka a choisi la carte de la sobriété, évitant ainsi le pathos auquel on pourrait s'attendre.
Quant aux planches, qu'elles soient en couleur ou en noir et blanc, elles sont juste magnifiques ! Les dessins dégagent plus d'émotions que n'importe quel texte ou dialogue les accompagnant.

L'histoire est très brève et se lit vite, l'auteur nous évite les mélodrames et les passions exagérés ; le récit est tout de même poignant. Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est le talent de dessinateur de Taniguchi.
On a là une oeuvre très abordable pour un large public, mais je ne peux pas promettre qu'elle plaira à tout le monde, même si j'ai personnellement aimé lire "Elle s'appelait Tomoji".
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Avec Elle s'appelait Tomoji, Jirô Taniguchi raconte l'enfance et l'adolescence de Tomoji Uchida qui fut à l'initiative de la construction d'un temple bouddhiste de la région de Tokyo. Cependant sa bande-dessinée, à travers le portait de cette femme émouvante et simple, dépeint surtout l'histoire d'une famille dans le monde rural japonais du début du XXème siècle. Un texte sobre mais fort, souligné par le coup de crayon toujours aussi fin, juste et minutieux de Jirô Taniguchi. Plus que l'histoire ou la thématique de cette bande-dessinée, ce sont ces dessins qui m'ont donnés envie de lire chaque page de cette bande-dessinée. Encore une belle réussite pour le mangaka !

Chronique complète sur Lirado
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J'ai beaucoup aimé les dessins doux, fins et réalistes. Attirée par l'Asie, j'ai eu envie de découvrir cette BD réalisée par un maître du manga (univers que je ne connais pas du tout).
Délicat portrait de Tomoji Uchida qui vécut au Japon pendant les années 20, dans un milieu rural.
L'amour de et pour sa famille, sa vie discrète sont décrites avec beaucoup de justesse et de finesse.
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Ce 11 février nous quittait un immense artiste Jiro Taniguchi. Ce japonais fut, selon moi, le plus grand dessinateur que connu son pays depuis bien longtemps et un artiste qui, à l'égal des plus grands auteurs de bandes dessinées mondiaux, ne cessera d'être reconnu.

Né en 1947, il fut, peut-être à tort, classé comme auteur de mangas alors que son style le rapprochait beaucoup plus des dessinateurs européens. Son dessin d'une remarquable clarté et d'une immense sensibilité est unique et le seul que j'ai jamais vu capable de retraduire l'intériorité de ses personnages.
Porteurs souvent d'une langueur et d'une nostalgie poétique, ses traits si fins se faisaient aussi les vecteurs de tous ces petits riens qui font nos vies.
La France a reconnu plus que le Japon toutes les qualités de l'oeuvre de Taniguchi et une fois encore, on doit à notre pays de rendre ainsi hommage aux plus grands créateurs.

S'inspirant souvent de romans : Quartier lointain, le journal de mon père, Elle s'appelait Tomoji, Les années douces… Autant de chefs d’œuvres qui ne cesseront d'être lus et appréciés.

Ce dernier ouvrage réussit la prouesse d'être tendre et triste, léger et douloureux, il ne connaîtra malheureusement pas de suite.
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Premier titre de l'auteur que je lis où l'héroïne est une femme.
Ce titre, racontant les premières années de la vie de Tomoji Uchida, est une commande que l'on passa à Taniguchi. Il partage le scénario avec Miwako Ogihara et cela s'en ressent. En effet, la narration est très hachée.
Tomoji vit dans un petit village japonais sous l'ère Taisho. Avec elle, on découvre comment on vivait autrefois à la campagne. On voit que la vie était dure, difficile, contraignante mais source d'un grand bonheur aussi parfois.
Tomoji est une jeune fille très attachante. On la suit de sa naissance à son mariage. On la voit perdre des êtres chers de différentes façons et pourtant toujours garder le sourire et une attitude positive. C'est quelqu'un de travailleur et de courageux. Taniguchi la peint un peu comme la femme japonaise parfaite pour l'époque avec toute les qualités qu'on attendait d'elles à l'époque. du coup, j'ai trouvé les autres personnages un peu trop effacés, c'est dommage.
J'ai donc beaucoup aimé découvrir la vie de Tomoji et surtout la vie au Japon au début du XXe à travers ce titre. Les dessins de Jirô Taniguchi sont aussi soignés et prévis que d'habitude. J'aime tout particulièrement son travail sur les décors : campagne japonaise et intérieurs campagnards. Il y a une vraie poésie et un vrai amour pour la nature qui s'en dégage.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Tomoji Ushida n'est pas un personnage imaginaire : elle est née en 1912 à Hemi, un village japonais entouré de montagnes, et c'est là qu'elle a grandi. Plus tard, elle a fondé le temple bouddhiste de Shôjushin, dans la région de Tokyo, mais « c'est une autre histoire ». Car Jirô Tanigushi, le dessinateur de ce manga, a choisi de retracer plutôt l'enfance et la jeunesse de Tomoji, de sa naissance à son mariage : un parcours marqué, au fil des ans et des saisons, par des épreuves douloureuses…

L'avis de Vianney, 16 ans : J'ai beaucoup aimé ce manga très délicat qui nous plonge dans le Japon rural du début du XXe siècle. 

L'avis de la rédaction : Un superbe album, très poétique, tout en délicatesse, finesse et pudeur. Jirô Taniguchi nous entraîne, sur un rythme doux et lent, hors du temps.
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Et voilà, j'ai terminé le petit dernier de Taniguchi. Ce mangaka, je vous en ai déjà parlé je crois. J'ai déjà lu plusieurs titres de lui, que j'ai tous adorés. C'est lui qui m'a ouverte aux mangas, avec son sublime Quartier Lointain. Elle s'appelait Tomoji, quand j'ai su qu'il venait de sortir, je ne pouvais pas ne pas le mettre dans la sélection du comité de lecture BD du réseau pour lequel je travaille. En tant qu'inconditionnelle de Taniguchi (et encore, je n'ai pas encore tout lu :$), j'avais très envie de le lire, et il me paraissait normal de le faire découvrir aux bénévoles du réseau.

Elle s'appelait Tomoji, c'est l'histoire de Tomoji Uchida, une femme ayant réellement existé et ayant créé, au Japon, un temple bouddhiste. Dans ce livre, Taniguchi nous présente cette femme, nous raconte son histoire. Et aussi sa rencontre avec son futur mari, Fumiaki Ito. Une très belle histoire qui nous transporte dans le Japon rural du début du 20ème siècle.

Les dessins de Taniguchi apportent la douceur qui convient à une histoire comme celle-ci. J'ai toujours beaucoup aimé son style, simple, efficace, plutôt réaliste tout en conservant le style manga (surtout dans les visages à vrai dire). Un dessin facilement abordable lorsqu'on est, comme moi, pas très habitué aux mangas.

Vous l'aurez compris, encore un ouvrage de Taniguchi que j'ai fortement apprécié.
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La sensibilité qui se dégage de cette lecture est magnifique. L'histoire de vies raconté de manière poétique tout en n'épargnant pas les moments douloureux montre que la vie est fait de bons comme de mauvais moments mais qu'il faut aspirer au positif.
Une lecture dont on sort avec une certaine sérénité qui résume la philosophie de Tomoji. Cela donne envie de mieux découvrir ce personnage
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