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4,43

sur 755 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quelle lecture pénible !
Mes yeux se sont perdus dans ces pages sans lumière, sans contrastes, le trait n'a aucun caractère, raide, stéréotypé, même si on y trouve moins ces grand yeux habituels des BD japonaises, les personnages ont la même tête que dans le manga du voisin, les mêmes expressions. On dirait que le dessinateur doit absolument cacher sa personnalité, s'effacer totalement, que c'est sur le cahier des charges des mangas. le dessin est terne, sans lumière, si bien que dans les salles de cafétérias règne la même atmosphère que sur les grands sommets. Les trames en lettraset, le papier dégueulasse, le lettrage en scripte informatique, ça fait un peu camelote, oh que mes yeux se sont ennuyés. le plus insupportable, c'est les textes en gras au milieu de l'illustration avec un contour blanc et en plus dans le genre “Comic Sans”, quelle horreur ! J'ai les yeux qui saignent.
Mais le texte n'est pas non plus très agréable. le rythme est haché avec les mots les uns sur les autres pour compenser le sens de la lecture asiatique de haut en bas, rendant la lecture laborieuse. Il faut encore subir les monologues intérieurs ridicules au phrasé scolaire, théâtral mais sans lyrisme, fait de suites de questions voulant apporter une ambiance de suspense à la manière d'un mauvais telenovelas. le bavardage est incessant, fait de petites phrases courtes, lapidaires, mais redondantes, dans d'énormes bulles blanches qui cachent la moitié du dessin, comme si on ne pouvait pas comprendre avec les images, ou qu'il fallait toujours combler un vide, du coup le rythme est monotone, ça devient carrément oppressant, comme un fond sonore permanent, le silence est interdit, comme à la radio, même quand on est seul dans la montagne.
Concernant les personnages, pourquoi faut-il qu'il y ai toujours un héros taciturne, asocial, pas causant, on dirait qu'il revient dans tous les mangas, le marginal conventionnel obligatoire. Celui qui est différent, le solitaire, fascine mais il faut le faire entrer dans un moule.
Et dans un aussi gros bouquin sur la montagne, je pensais rêver de grands horizons, m'évader, mais je n'y ai vu qu'une apologie de l'orgueil et du culte de l'effort et de la compétition. Moi qui suis un contemplatif, ce n'est absolument pas ma tasse de thé. Bref une nouvelle tentative dans l'univers du manga qui risque d'être la dernière.
Bon, ma critique est bien sévère, j'en conviens, mais pour avoir faillit abandonner 30 fois, ce qui m'a déplu me saute aux yeux... Il reste tout de même le côté passion de l'alpinisme qui sauve un peu les meubles.
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