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En quatre ans, Léa a déménagé à trois reprises et changé autant de fois d'établissement scolaire. La faute aux ambitions professionnelles de sa mère. Elle entre en seconde la boule au ventre, dans un gigantesque lycée, et tout le monde semble se connaître dans sa classe. Léa rase les murs, s'isole, et lorsqu'elle se fait remarquer pour ses talents des basketteuse, c'est une aubaine. Infiniment reconnaissante à Theo & Cindy de la voir comme l'une des leurs, les winners, elle s'efforce désormais de ne pas les décevoir, même si leurs exigences lui donnent de plus en plus de remords.
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Dans cette collection, j'ai lu récemment 'Ma Story' (Julien Dufresne-Lamy). Je fais le même constat à l'issue de cette lecture : convenu et sans surprises si on a déjà lu sur le sujet, mais édifiant pour les adolescents et particulièrement 'efficace'.
Hiérarchie sociale, frime, lâcheté ordinaire, réflexe de survie, harcèlement... On a tous observé/vécu ces effets de groupe : on savait déjà être des sales petits cons quand j'étais jeune, dans les 80's, mais avec les réseaux sociaux, ça ne s'est pas arrangé. Et le condensé et l'accélération, dans cette intrigue, ont de quoi donner la chair de poule et mettre en colère.
Et accessoirement faire pleurer les mamans de jeune(s) prof(s).
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A faire lire aux collégiens & lycéens.
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• Merci à Babelio et à Magnard Jeunesse.
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Léa déménage souvent et en arrivant dans son nouveau lycée, elle se fait très vite remarquer et adopter par la bande d'élèves populaires de sa classe, ceux qui font la pluie et le beau temps à grands coups de hashtags sur insta. Et cette bande, telle une meute, se déchaîne contre leur prof d'histoire géo. La thématique du harcèlement, contre l'enseignant ici, est considérée du point de vue d'une participante, complice malgré ses remords, active malgré ses hésitations, violente pour se faire accepter des autres lycéens tout en étant consciente du mal qu'elle fait à sa victime. Dans ce court et percutant roman, l'auteure réussit à la fois à montrer un harcèlement certainement peu visible, celui de l'enseignant, et à très bien rendre l'ambiguïté de la harceleuse, de sa culpabilité et de ses états d'âme.
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Léa arrive dans un nouveau lycée. Son premier challenge est de s'y faire des amis, pour éviter de rester isolée. Elle semble y parvenir mais s'aperçoit que le prix à payer est élevé. Pour se faire accepter, elle se coule dans un moule dont elle perçoit vite qu'il ne lui correspond pas. On comprend dès les premières pages qu'elle n'a pas su ou pas pu en sortir à temps.

C'est dommage pour Léa mais très pédagogique pour les adolescents qui liront son témoignage (roman).
Certes les amis sont importants, mais il convient de bien les choisir, et de conserver un peu de recul sur les actions du groupe. C'est une vraie force de savoir cultiver son indépendance de jugement et d'action, pas seulement à l'égard des parents dont on souhaite souvent se libérer (mais pas trop vite), mais aussi et surtout à l'égard de ses camarades.
Et ceci reste vrai en vieillissant...

A faire lire à des adolescents.
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Je viens de terminer mon troisième roman de la collection Presto, collection éditée chez Magnard Jeunesse.
Pour rappel, ces ouvrages courts de moins de 100 pages traitent de sujets d'actualité principalement à destination des adolescent.e.s.

Avec 𝘓𝘢 𝘮𝘦𝘶𝘵𝘦, on retrouve comme dans 𝘔𝘢 𝘴𝘵𝘰𝘳𝘺 de Julien Dufresne Lamy (réédité récemment dans la collection 𝘓𝘢 𝘉𝘳è𝘷𝘦, toujours chez Magnard Jeunesse), la thématique du harcèlement.

Toutefois ici, la principale victime ne se trouve pas être un.e élève mais un professeur.
Ce dernier, pris pour cible par une bande nommée "La meute", se verra malmené, provoqué, humilié, moqué quotidiennement et publiquement jusqu'à ce qu'il craque.

Léa, habituée des déménagements et nouvelle arrivée au lycée, est l'une des membres de la meute.
Désireuse d'être intégrée, de faire partie d'un groupe, elle ira jusqu'à créer un compte Instagram dédié aux humiliations infligées à ce professeur.
Une escalade de violence encouragée par des abonnés et des likes toujours plus nombreux.

Cette histoire est tout simplement glaçante.
Je salue la capacité de l'autrice à avoir su installer une ambiance aussi malaisante et saisissante en si peu de pages.
Ce texte, en plus de mettre l'accent sur la gravité des actes commis et leur propension à gâcher la vie des victimes, nous oblige aussi à réfléchir au pouvoir (parfois) malsain des réseaux sociaux, à l'effet de groupe et aux actes odieux que l'être humain peut être poussé à commettre afin d'être "accepté" par les autres, d'avoir des ami.e.s.

J'ai lu ce texte avec beaucoup d'émotions et je vous recommande vivement de le (faire) découvrir à votre tour.
Avec l'espoir (peut-être utopiste et illusoire) d'en finir un jour avec le harcèlement.
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⚠️ À toute fin utile, voici les numéros à contacter si tu es victime ou témoin de harcèlement ⚠️

📞 30 20 en cas de harcèlement scolaire.
📞 30 18 en cas de cyberharcèlement.

(Numéros gratuits).
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Léa vient encore de déménager et intègre un lycée où elle ne connaît personne. Elle se sent invisible et exclue des autres qui sont déjà formé leur groupe.
Alors qu'elle rentre en bus après les cours, elle voit le discret et timide M Fauchon, son prof d'histoire-géo, tombé à vélo. le lendemain, elle raconte cela aux autres de sa classe en en rajoutant un peu. Grâce à cela, Léa est intégrée à la bande. Les cours de M Fauchon sont devenus un défouloir. Léa et les autres le prennent en photo et créé un profil Instagram. C'est le début de l'engrenage mais aussi du calvaire pour ce professeur.

Ce court texte donne à réfléchir sur l'impact des réseaux sociaux sur les jeunes, leur dépendance aux nombres de vues, de vouloir s'intégrer coûte que coûte à un groupe (ici nommé la meute) pour exister, ne pas être mis à la marge des autres. C'est un texte fort qui montre les conséquences que peuvent avoir les actes. Peut être qu'il aurait été utile de creuser plus sur les sanctions et le faits que les actes commis ont fait réfléchir ces jeunes car à part Léa nous n'avons pas le point de vue des autres.
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Léa en est à son troisième déménagement en quatre ans lorsqu'elle entre en seconde. Plongée dans l'inconnu, cette bonne élève sans histoire doit « s'adapter » si elle ne veut pas être traitée en paria.

Dans un premier temps, il lui faut se fondre dans la masse : ne pas jouer l'intello, rire de l'allure du prof, faire comme les autres pour ne pas être seule… Mais bientôt, c'est l'escalade. En acceptant de publier une vidéo de son prof filmée sans réfléchir, Léa met le doigt dans un engrenage sans merci. Jusqu'au drame.

Avec La Meute, Adèle Tariel signe un roman court mais très dense. Portrait d'une élève sans problème devenue harceleuse sous la pression du groupe, c'est une lecture indispensable pour comprendre un enchaînement de faits dont l'issue peut être tragique.

Un titre à lire et à faire lire pour sensibiliser les élèves mais aussi le corps enseignant et les parents… qui aurait même sa place dans le programme d'EMC (enseignement moral et civique) pour rappeler que le respect et le civisme commencent dans la salle de classe. Merci à la Culturethèque pour cette découverte !
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La mère de Léa a de nouveau obtenu une mutation et quand Léa fait sa rentrée de seconde dans son troisième établissement scolaire en quatre ans, elle cherche à s'intégrer dans un groupe. M. Fauchon, professeur d'histoire-géo mal aimé des élèves, va devenir la cible d'un compte Instagram qu'elle crée avec ses camarades de classe. le nom de ce compte ? La Meute, et son symbole le loup. Tout est bon pour faire des likes sur le dos de l'enseignant. Mais quand Léa veut prendre ses distances avec les deux meneurs de cette meute, elle est menacée…Un roman ado court sur le cyberharcèlement qui est plutôt réaliste et ni trop manichéen ni trop pédagogue.
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Ce texte m'a bien eue. Je ne pensais pas qu'en si peu de pages, l'autrice installerait un tel climat et développerait si bien le thème annoncé : le harcèlement d'un professeur. Mais si, c'est totalement réussi.
Adèle Tariel explique que l'idée lui est venue “d'un souvenir angoissant de seconde”. Elle a aussi été confrontée à cette situation, face à un professeur qui subissait les moqueries de ses élèves. Et elle n'est pas la seule. J'ai connu ça aussi. A l'époque, je n'avais pas pris la mesure du problème. C'est en y repensant quelques années plus tard que j'ai pris conscience que cela n'était clairement pas normal. le pire? Je crois que tous et toutes avons rencontré ce genre de cas à un moment de notre scolarité.
Et il faut en parler. Pour que les élèves comprennent que les professeurs qu'ils ont en face d'eux souffrent face à ce harcèlement. Et que ce n'est pas sans conséquence.

Adèle Tariel parvient également à traiter le harcèlement entre élèves, poser le problème des réseaux sociaux et de la pression liée au groupe.
L'héroïne, Léa, ressemble à n'importe quelle ado. Sans souci particulier, bonne élève (elle le dit elle-même), elle ne comprend pas comment la situation a pu autant lui échapper, comment elle en est arrivée là.
Là, au poste de police, pour des accusations de harcèlement.
Pourtant, elle aussi a subi une pression, des intimidations. Et tout est lié.
Adèle Tariel montre comment on peut, un peu malgré soi parfois, se retrouver dans des situations d'une gravité extrême alors que tout partait d'un jeu.

Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, il est facile de se moquer. Cela semble moins grave. Et pourtant, pour les personnes visées, ce n'est clairement pas le cas.
Il est important de montrer que les critiques virtuelles ont un impact fort. Adèle Tariel le met parfaitement en scène avec La Meute. Elle nous montre l'escalade de la violence, des mots et des actes, motivée par la course aux followers et aux likes.

De récents faits divers dramatiques prouvent que ce texte n'est pas éloigné de la réalité, bien au contraire.
Ici, Léa, jeune fille en mal de popularité, va subir une mauvaise influence. La joie de se sentir appartenir à un groupe va complètement supplanter sa volonté, sa façon d'agir. Elle sent bien que ce qu'elle fait est mal. Mais comment faire pour tout arrêter sans se retrouver elle-même la cible de harcèlement similaire? C'est une prison. C'est un piège dans lequel une fois tombé, il est difficile de sortir si l'on se tait.

La solution, la seule : parler. Pour ne pas laisser faire, ne pas continuer à s'enfoncer et pousser à bout la personne harcelée.
Vous l'aurez compris, ce texte m'a bouleversée.

De par son sujet, sensible et omiprésent au quotidien, son message fort et intelligent, ce roman facile d'accès et très court devrait être lu par tous et toutes, adolescents ou adultes.
Lien : https://www.hashtagceline.co..
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Quand elle arrive le premier jour, Léa a la boule au ventre et le coeur qui bat fort. L'angoisse de ne pas s'intégrer, l'appréhension d'être seule. L'envie de disparaître. de se fondre dans la masse. Depuis toujours, elle passe d'un établissement à un autre, au fil des mutations de sa mère. Elle est habituée. Pourtant là, c'est différent. C'est le lycée ; les élèves de sa classe se connaissent bien, les groupes sont faits, la hiérarchisation est en place. Léa comprend vite que si elle ne s'introduit pas dans le cercle des meneurs, elle ne donne pas cher de sa peau. Alors dans un souci de protection, elle se fait d'abord remarquer sur le terrain de basket où elle excelle. Puis se fait violence, en allant à l'encontre de ses propres envies et valeurs ; elle participe au lynchage du professeur d'histoire-géographie, Monsieur Fauchon. Armés de leur portable, les élèves prennent photos et vidéos provocantes. Et Léa a l'idée de créer un compte sur instagram : La meute. Les abonnés affluent en rythme avec la mise en ligne de posts obscènes. C'est l'engrenage pour Léa. Un désastre pour le prof malmené. Un roman bref percutant et poignant sur le harcèlement d'un professeur par ses élèves et l'effet de groupe dévastateur. le récit à la première personne accentue l'immersion l'identification l'implication et la prise de conscience de la gravité de l'acte. Les mots sonnent juste, dans un flot vif, qui bouscule. Grâce à un QR code, on a accès à la lecture d'une partie du livre par l'autrice et à des fiches pédagogiques pour une étude du texte en classe. Presto, une nouvelle collection des éditions Magnard Jeunesse, au plus près des préoccupations des collégiens et lycéens, solide support pour engager réflexions et débats.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Enfin un livre qui m'accroche. Ce livre s'appelle "La Meute" et écrit par l'autrice Adèle Tariel. Une fille de 15 ans, nommée Léa, intègre un nouveau lycée. Vu qu'elle est nouvelle dans ce lycée, elle essaye de s'intégrer au mieux pour avoir des amis et s'en fait au bout de la première récré en jouant au basketball. Après la récré, elle va en histoire-géo et découvre son professeur d'histoire-géo, Monsieur Fauchon. Elle découvre que ses amis vont faire vivre un enfer à son professeur. Et elle, comment va-t-elle ? Je mets la note maximale car il m'a vraiment plu et j'étais plongé dans l'histoire jusqu'au bout. J'aimerais qu'il y ait une suite






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