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3,35

sur 683 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne m'attendais pas à ce récit.
Je me suis ennuyé au cours de ce livre.
Je pensais à une histoire d'amour vu la photo sur la couverture… Je m'attendais à en savoir plus sur ce qui était arrivé à Robin… Je souhaitais dénuder plus de sentiment sur le désespoir de Charlotte ou d'Allison…
Enfin bref, le maître des illusions fut pour moi un chef-d'oeuvre… Celui-ci ne sera pas… Gravé… dans ma mémoire…

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Harriet a grandi sous le poids d'un terrible drame qui a anéanti toute sa famille : le meurtre non-élucidé, quand elle était bébé, de son jeune frère Robin.
Dans la maison familiale à l'abondon le temps semble s'être arrêté.
L'été de ses douze ans, Harriet, à bout, décide de découvrir qui a tué Robin et de se venger de celui qui lui a volé son enfance.
Mature, froide, prête à tout, rien ne peut alors la dissuader d'aller au bout de ses plans.
Mais la vérité est-elle bien celle à laquelle elle croit ?

Le moins que l'on puisse dire c'est que Donna Tartt s'y entend à merveille pour créer des atmosphères.
Et malgré la longueur du livre, on ne peut qu'être envoûté par le climat trouble et oppressant de ce roman insolite où la chaleur moite du Mississipi souligne encore davantage la sensation d'étouffement.
Roman noir, récit d'une adolescence brisée par le souvenir, sombre, mystérieux, d'une puissance stylistique exceptionnelle, après "Le maître des illusions", l'auteur réussit encore à capter toute notre attention.
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Mon premier roman de Donna Tartt, ce pavé impressionnant qui dépeint l'Amérique profonde du sud du Mississipi, à l'atmosphère poisseuse fourmillant de serpents venimeux, de pauvres Noirs domestiques de Blancs aisés mais pas moins dépressifs, de miséreux des quartiers où la drogue circule autant que les armes, de pasteurs qui règnent sur le troupeau de fidèles soumis.
Presque un thriller, avec une gamine qui veut reprendre une enquête ratée sur la mort de son frère assassiné quand elle était bébé et punir elle-même le coupable. J'ai eu quelquefois l'impression d'être dans un roman jeunesse, genre club des cinq, mais ce serait injuste; les personnages sont tous très bien campés et le propos sociétal est approfondi sans édulcoration ni style bisounours. C'est plutôt un roman d'initiation vers la maturité, la description d'une volonté farouche de s'en sortir avec un courage exceptionnel dans un monde dur et aveuglé.
En ce temps de lecture , les gros livres ne devraient pas faire reculer!
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Harriet a 13 ans et vit avec sa mère et sa soeur dans une petite ville des Etats-Unis. Quand elle était bébé, son grand frère est mort assassiné, sans que le coupable n'ait jamais été trouvé. Un été dans la vie de Harriet, entre sa soeur, sa grand-mère, ses tantes adorées, sa mère dépressive et Hely, son meilleur ami. Un roman long, lent (souvent trop), sur une enfance à la fois perturbée et solaire, mais qui pâtit de la comparaison avec d'autres écrits aux thèmes semblables et n'atteint pas la puissance du ”
Chardonneret”.
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J'appréhendais la lecture de ce livre car j'avais le souvenir d'avoir un peu souffert avec le chardonneret (même si en relisant ma critique je me rends compte que ce n'est pas flagrant).
Et bien mon appréhension était justifiée...
Je crois que cette auteure n'est pas pour moi, même si elle est globalement très appréciée. Certes elle sait très bien nous plonger dans une atmosphère et nous emmener dans les méandres des pensées, réflexions et sentiments de ses personnages ; mais je me suis quand même souvent demandée où on allait et quel était le sens (tant la signification que la direction) de tout ça.
Bref, je ne remets aucunement en cause la qualité de ce livre ni le talent de son auteure, je constate seulement que cela ne correspond pas à mes goûts ...
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J'aime toujours autant l'écriture fine, saturées de petits détails, d'impressions, de sensations gustatives ou olfactives de Dona Tartt. Ce roman est tout à fait dans le ton du "Chardonneret" que j'ai lu juste avant d'entamer celui-ci.

Un livre qu'on referme tout doucement en ayant l'impression de quitter des personnages auxquels on s'est attachés. Un curieux sentiment de présence de ces personnages qui perdure même lorqu'on a tourné la toute dernière page...
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J'avais bien aimé le Chardonneret mais lui avais reproché la longueur du texte ; à mon goût, il aurait fallu supprimer deux cents pages. J'ai lu que certains babélionautes avaient abandonné la lecture du « Petit copain » et je le comprends, j'ai failli en faire autant. Je me suis souvent demandé où Donna Tartt voulait en venir. L'histoire est très lente à se mettre en place.
Une étrange famille que celle d' Harriet : un frère mort de façon inexpliquée lorsque celle-ci n'était encore qu'un nourrisson, une mère et une soeur dévastées par cette perte, un père qui a fui, des grand-tantes toutes célibataires ou veuves assez farfelues. Seule Harriet semble « normale », si tant est que cela signifie quelque chose, mais en revanche elle a une obsession : trouver et punir l'assassin de son frère. Elle a l'intuition que c'est l'un des frères Ratliff bien qu'elle n'en ait aucune preuve, que rien ne vienne étayer la conviction de cette fillette de 12 ans.
Qui sont donc les Ratliff ? Donna Tartt a écrit des pages entières sur les relations au sein de cette famille composée de jeunes adultes instables, passés par la case prison, d'un jeune garçon mentalement handicapé, d'une grand-mère qui sert de ciment à cette famille de « rednecks », comme on appelle aux USA des pauvres blancs de la campagne des états du Sud et que nous, Européens, appellerions des « ploucs ».
J'ai eu du mal à trouver un lien entre ces frères qui se querellent en permanence voire sont prêts à s'entretuer et le décès non expliqué de Robin, le frère aîné d'Harriet.
Il m'a fallu lire 4 à 450 pages pour accrocher à ce roman de 846 pages, à savoir au moment où les deux héros, deux enfants, Harriet et son copain Hely, entrent vraiment en action. Ils n'ont pas été sans évoquer pour moi Huckleberry Finn et Tom Sawyer. Alors, les évènements se sont enchaînés, suivis par des pages entières sur le chagrin de la jeune Harriet suite au décès de sa grand-tante Libby. En fait, c'est ce que Donna Tartt sait bien décrire (on l'avait vu dans le Chardonneret ) : la solitude et la peine d'un enfant qui a presque tout perdu, notamment un parent. Ce sont pour moi ses plus belles pages, à se demander s'il n'y a pas un caractère autobiographique à ces sentiments.
Les babélionautes ont attribué de 1 à 5 étoiles à ce roman, je me situe au milieu. Des qualités mais trop de longueurs, pour faire bref !
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Si le début m'a bien plu, la suite m'a assez déçu et notamment la fin. Déjà, je l'ai lu en anglais, ce qui aurait pu être une bonne idée si seulement je n'avais pas de plus en plus de mal à lire dans la langue de Shakespeare, ça m'est tombé dessus comme ça.
Le bouquin est un sacré pavé avec d'énormes longueurs, le style de l'auteur trop riche en détails et les chapitres trop longs m'ont fait passer pas mal de pages. C'est un peu le problème du livre, le milieu des chapitres ne sert pas à grand-chose et j'ai donc vite pris l'habitude de ne plus les lire pour me soulager d'un poids. Côté thriller psychologique il fait l'affaire, on a bien un tueur qui s'en prend à un enfant en bas âge et une histoire de vengeance mais venant d'une gamine de douze ans, l'enquête n'est pas très crédible à mes yeux. A aucun moment j'ai eu de l'empathie pour ce qui est arrivé à Robin, ni pour la jeune Harriet, ni pour aucun des personnages, ils sont fades et manquent de profondeur. L'histoire aurait pu être intéressante si seulement elle n'avait pas été mené par une enfant qui à lu quelques bouquins avec des détectives célèbres.

Je ne lui trouve aucun point positif, et même si je l'avais lu en français, je pense que j'aurais fait la même chose, j'aurais passé les longueurs sans une once de remord.
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Le petit copain / Donna Tartt
Dans une petite ville du Mississipi nommée Alexandria, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre de son frère Robin disparu alors qu'elle n'était qu'un bébé de quelques mois. Dans le prologue de ce curieux roman sont exposées les circonstances dans lesquelles on a retrouvé le garçon mort, pendu à un arbre du jardin. Les conclusions de l'enquête ont abouti à un meurtre dont l'auteur n'a jamais pu être identifié malgré les années et la famille, et surtout Charlotte la mère qui vit depuis comme un zombi sous tranquillisants, ne s'est jamais remise de cette tragédie.
Douze années ont passé et commence alors le récit proprement dit. Harriet, qui a toujours été un élément perturbateur au sein de la famille, a à présent douze ans. Elle a une soeur, Allison, qui a seize ans et qui elle aussi vit comme une ombre. Quant au père, Dixon Cleve Dufresnes, depuis le jour du drame, il est la plupart du temps absent en principe accaparé par son travail à Nashville dans le Tennessee. Un père qui n'a jamais été un père ni un mari en fait. Les tantes de Charlotte qui habitent dans le voisinage ont tout fait pour tenter de faire sortir leur nièce de la dépression, que ce soit Libby ou Tat.
Harriet, enfant intrépide et même parfois impolie, est donc le plus souvent livrée à elle-même. Excellente élève au collège, ses professeurs avouent ne pas savoir comment la prendre. Hautaine avec tous, dénuée de tout humour, tyrannique même elle exaspère son monde. Elle préfère la compagnie des garçons à celle des filles. Seule sa grand-mère Edie veille sur elle dans la mesure où elle le peut, en raison du caractère bien trempé de sa petite-fille qui a tendance à vivre dans un monde imaginaire, son frère Robin représentant le lien avec un glorieux passé qu'elle connaît seulement par des récits et des photographies entrevues dans les albums de famille. Farouchement déterminée et d'une précocité étonnante pour ses douze ans, elle est imprégnée de littérature d'aventure, dévorant Stevenson, Kipling et Conan Doyle. Elle a également une passion pour des personnages comme Jeanne d'Arc et Jésus, ainsi que pour l'archéologie. Elle s'est fixé un objectif bien précis, trouver l'assassin de Robin et exercer sa vengeance. Et son unique allié dans cette entreprise est son copain d'école Hely.
Harriet et Hely au cours de leurs investigations vont de découvertes en découvertes les plus surprenantes : ils découvrent le monde obscur des adultes où des prédicateurs illuminés viennent semer le trouble, et où des criminels et des trafiquants rôdent.
Tout semblait prêt pour passer un bon moment de lecture, mais il faut dire qu'au terme des 846 pages de ce long roman, on ne peut à mon avis qu'être déçu. Tout s'annonçait bien pourtant avec une énigme à résoudre. Mais l'auteure s'est perdue dans une narration de détails de tous ordres et des longueurs à n'en plus finir qui n'ont rien à voir avec le sujet et noient le lecteur dans une torpeur hypnagogique irrésistible. La quatrième de couverture était alléchante et prometteuse, on attendait un dénouement surprenant. Arrivé péniblement au bout de ce pavé indigeste, de cette logorrhée soporifique, je me demande encore qui a bien pu tuer le petit Robin tant les pistes se sont embrouillées pour arriver à une fin insipide et absurde. Même les personnages ne sont pas sympathiques. Ils sont même inconsistants.
J'avais tant aimé « le Chardonneret » de Donna Tartt ! Puis moins aimé « le Maitre des illusions » ! Alors là, je n'ai pas aimé du tout ! Une perte de temps !


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Le Petit Copain, publié en France en 2003 est le second roman de l'auteure. C'est encore un roman d'apprentissage, bien écrit, donnant des descriptifs excellents afin de nous plonger dans une ambiance luxuriante et étouffante du Mississippi, Deep South nord-américain, où dans les années 70 du siècle dernier existait encore de vraies castes avec les couleurs de peau, de rang social et de religion.

Le Petit Copain est une fresque familiale, un pavé de plus de 800 pages que j'ai eu beaucoup de mal à lire; je me suis ennuyée même si la trame me paraissait intéressante par moments et même si cette histoire de famille dysfonctionnelle était prenante. J'ai trouvé beaucoup trop de digressions, un rajout permanent de personnages, trop de personnages qui égaraient par moments la lecture. Aussi, je n'ai pas ressenti de l'empathie pour tout ce monde, y compris pour l'héroïne du roman, Harriet, une ineffable gamine de 12 ans qui a une psychologie impropre de son âge.

Nous sommes à Alexandria (nom fictif) chez les Cleve Dufresnes, une famille puissante autrefois, un peu sur le déclin dans les temps du roman. Cette famille a été détruite par l'assassinat il y a 12 ans du fils ainé, meurtre non résolu. A partir de cet acte atroce, cette famille va se disloquer et à l'âge de 12 ans (elle était bébé lors des faits), Harriet voudra retrouver l'assassin de son frère aîné afin de faire justice et de réparer en quelque sorte les dégâts psychologiques sur sa famille.

Cette gamine va se retrouver dans des situations complètement tirées par les cheveux et il n'y aura pas un adulte responsable qui pourra deviner le guêpier dans lequel elle va se fourrer.

Les 800 pages du livre serviront à faire progresser l'enquête de Harriet avec quelques moments de tension extrême comme par exemple les scènes avec des serpents venimeux. Il y a dans ce roman aussi, beaucoup de violence, et c'est souvent le cas dans la littérature nord-américaine.

Pour moi ce roman est devenu intéressant par les clivages tellement typiques de l'Amérique du Nord qu'il nous montre : le monde des nantis et des pauvres, l'hétérogénéité religieuse de ce pays où les gens sont étiquetés « baptistes » ou « mormons » ou autres, avant même d'être catalogués comme bonne ou mauvaise personne, le racisme sous jacent entre les races, les blancs très pauvres dits rednecks, donnant parfois de véritables zombies.

Un roman riche en atmosphères nous montrant un univers claustrophobique mais un texte trop long.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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