AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Pièces en un acte (21)

Comme sujet de ma conférence de ce jour, j'ai choisi, pour ainsi dire, les méfaits causés à l'humanité par l'usage du tabac. Je suis moi -même fumeur, mais ma femme m'a donné ordre aujourd'hui des méfaits du tabac, et, donc, pas de discussion. Le tabac ? Va pour le tabac - ça ou autre chose, pour moi, aucune importance, quant à vous, messieurs, je vous propose d'aborder la présente conférence avec tout le sérieux qui lui est dû, parce que, sinon, gare aux pots cassés. Ceux qu'une conférence aride, scientifique, risque de rebuter, ceux qui n'aiment pas ça, ils sont libres de sortir.

Des méfaits du tabac

Traduction : André Marcowicz / Françoise Morvan
Commenter  J’apprécie          150
TIKHONE. La hache, où tu l'as prise ?
MERIK. Je l'ai volée... Je l'ai volée, et, maintenant, je suis avec elle, comme un amoureux : ça me ferait de la peine de la jeter mais je sais pas quoi en faire. Comme une femme qu'on aime plus...

Sur la grand-route, scène 2


Traduction : André Marcowicz / Françoise Morvan
Commenter  J’apprécie          230
SMIRNOV. [...] Vous avez le malheur d'être une femme, donc, vous devez connaître la nature féminine. Dites-moi en conscience : avez-vous déjà vu dans votre vie une femme qui soit sincère, fidèle et constante ? Jamais ! De fidèles et de constantes, il n'y a que les vieilles et les moches !

L'ours, VIII

Traduction : André Marcowicz / Françoise Morvan
Commenter  J’apprécie          160
JIGALOV : On remet ça ? Pour boire, y a pas d'heure. Le tout, Kharlampy Spiridonovitch, c'est de garder le cap… Bois tant que t'es cap' mais garde le cap… Mais pour ce qui est de boire, pourquoi on boirait pas ? Boire, on peut… À la bonne vôtre ! (Ils boivent.) Et des tigres, vous en avez, en Grèce ?
DYMBA : On z'en a.
JIGALOV : Et des lions ?
DYMBA : Des lions aussi, on z'en a. C'est en Russie qu'y z'y a rien, en Grèce, y z'y a tout. Là-bas, z'ai aussi le papa, le tonton et les frères, et, ici, z'ai rien du tout.
JIGALOV : Hum. Et des cachalot, en Grèce, vous en avez ?
DYMBA : Y z'y a tout.
NASTASSIA TIMOFÉÏEVNA : À quoi ça sert de manger et de boire pour rien ? Il serait temps de passer à table. Tripote pas le homard avec ta fourchette… Ça, c'est spécialement pour le général. Si ça se trouve, il peut encore venir…
JIGALOV : Et des homards, en Grèce, vous en avez ?
DYMBA : On z'a… Y z'y a tout, là-bas.
JIGALOV : Hum… Et des registrateurs de collège, vous en avez ?
ZMÉÏOUKINA : J'imagine quelle atmosphère il doit y avoir en Grèce !
JIGALOV : Et des arnaques aussi, je parie qu'y en a plein. Les Grecs, pas vrai, c'est comme les Arméniens et les Tziganes. Ça vous vend une éponge ou un poisson rouge, et ça ne pense qu'à vous plumer. On remet ça ?

LA NOCE.
Commenter  J’apprécie          120
{Les femmes apprécieront…}
LE SACRISTAIN : Frères, en tous temps et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le père, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur : car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l'Église, ce Corps dont Il est le Sauveur. Et, comme l'Église est soumise au Christ, les femmes le soient aussi en tout à leurs maris…

TATIANA RÉPINA.
Commenter  J’apprécie          91
MÉRIK : Ils vous inventent plein de machines et de remèdes, et y a pas encore un gars assez malin pour inventer un remède contre la femme… Ils cherchent comment guérir toutes les maladies, mais ce qu'ils voient pas, c'est que, la race des femmes, elle en tue plus que toutes les maladies… Elles sont sournoises, âpres au gain, sans pitié, sans rien dans la tête… La belle-mère harcèle la belle-fille, la belle-fille essaie d'entourlouper le mari… Et ça n'en finit pas…
TIKHONE : Les bonnes femmes, elles lui en ont fait voir, maintenant, il y va à la hache.

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 3.
Commenter  J’apprécie          190
TIKHONE : Va-t'en !
BORTSOV : Tu ne me comprends pas… Comprends donc, gros rustre, s'il y a ne serait-ce qu'un grain de cervelle dans ta tête de pioche de moujik, ce n'est pas moi qui réclame, c'est mon dedans, pour parler dans ta langue à toi, en moujik, qui réclame ! C'est ma maladie qui réclame ! Comprends !
TIKHONE : J'ai rien à comprendre… Dehors !
BORTSOV : Mais si je ne bois pas tout de suite, comprends-le, ça, si je n'assouvis pas ma passion, je suis capable de commettre un crime. Dieu sait ce que je suis capable de faire ! Dans ta vie d'aubergiste, tu en as vue, goujat, des ivrognes, et tu n'as toujours pas réussi à comprendre ce que c'étaient, ces gens-là ? Des malades ! Mets-les aux fers, bats-les, découpe-les, mais donne-leur de la vodka ! Écoute, je te le demande humblement ! Fais-moi cette grâce ! Je m'abaisse ! Mon Dieu, ce que je m'abaisse !
TIKHONE : Donne de l'argent, t'auras de la vodka.
BORTSOV : Où tu veux que je le prenne, l'argent ? J'ai tout bu ! Tout, jusqu'à la lie ! Qu'est-ce que je peux te donner ? Il me reste, tiens, ce manteau, voilà tout, mais, le donner, je ne peux pas… Je n'ai que ma peau nue en dessous. Tu veux la chapka ?

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 1.
Commenter  J’apprécie          200
FÉDIA : T'es trop contente qu'il t'écoute, bécasse que t'es… Dors, l'aïeul, l'écoute pas ! Qu'elle bavasse tant qu'elle veut,toi, t'occupe pas. La langue des bonnes femmes, c'est le balai du diable, ça balaie de la maison l'astuce et la raison. T'occupe pas…

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 1.
Commenter  J’apprécie          100
FÉDIA : Tu bois, tu meurs, tu bois pas, tu meurs pareil ! Sans vodka, c'est bien, mais avec vodka, parole, on se sent mieux ! Avec vodka, y a moins de malheur dans le malheur… Arrose !

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 3.
Commenter  J’apprécie          153
TIKHONE : La hache, où tu l'as prise ?
MÉRIK : Je l'ai volée… Je l'ai volée, et, maintenant, je suis avec elle, comme un amoureux : ça me ferait peine de la jeter mais je sais pas quoi en faire. Comme une femme qu'on n'aime plus…

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 2.
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (42) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le clafoutis de Tchekhov

    Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

    Nikita
    Volôdia
    Fiodor
    Boris
    Andreï

    10 questions
    26 lecteurs ont répondu
    Thème : Anton TchekhovCréer un quiz sur ce livre

    {* *}