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Citations sur Pièces en un acte (21)

MÉRIK : Eh, ils sont durs, maintenant, les gens. De douceur en eux, de bonté, y en a pas... C'est des fauves, les gens ! Çui qui se noie, on lui crie : " Plus vite, pas le temps de rester voir, y a le boulot qu'attend ! " Lui lancer une corde, pas question... La corde, ça coûte...

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 2.
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MÉRIK : Le bonheur… Le bonheur, il est toujours derrière toi… Tu le vois jamais… Essaie de te mordre le coude, tu le verras le bonheur… Du flan…

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 2.
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TIKHONE. La hache, où tu l'as prise ?
MERIK. Je l'ai volée... Je l'ai volée, et, maintenant, je suis avec elle, comme un amoureux : ça me ferait de la peine de la jeter mais je sais pas quoi en faire. Comme une femme qu'on aime plus...

Sur la grand-route, scène 2


Traduction : André Marcowicz / Françoise Morvan
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APLOMBOV : Et toi, qu'est-ce que tu en penses, ma chère ?
DACHENKA : Y veulent toujours montrer leur instruction et y font que dire des choses pas comprenables.
NASTASSIA TIMOFÉÏEVNA : Nous autres, Dieu merci, toute notre vie, on s'est passés d'instruction, et c'est déjà notre troisième fille qu'on marie à un homme bien. Et si, à votre idée, on n'a pas d'instruction, alors, pourquoi vous venez chez nous ? Allez plutôt chez vos instruits !

LA NOCE.
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TIKHONE : Va-t'en !
BORTSOV : Tu ne me comprends pas… Comprends donc, gros rustre, s'il y a ne serait-ce qu'un grain de cervelle dans ta tête de pioche de moujik, ce n'est pas moi qui réclame, c'est mon dedans, pour parler dans ta langue à toi, en moujik, qui réclame ! C'est ma maladie qui réclame ! Comprends !
TIKHONE : J'ai rien à comprendre… Dehors !
BORTSOV : Mais si je ne bois pas tout de suite, comprends-le, ça, si je n'assouvis pas ma passion, je suis capable de commettre un crime. Dieu sait ce que je suis capable de faire ! Dans ta vie d'aubergiste, tu en as vue, goujat, des ivrognes, et tu n'as toujours pas réussi à comprendre ce que c'étaient, ces gens-là ? Des malades ! Mets-les aux fers, bats-les, découpe-les, mais donne-leur de la vodka ! Écoute, je te le demande humblement ! Fais-moi cette grâce ! Je m'abaisse ! Mon Dieu, ce que je m'abaisse !
TIKHONE : Donne de l'argent, t'auras de la vodka.
BORTSOV : Où tu veux que je le prenne, l'argent ? J'ai tout bu ! Tout, jusqu'à la lie ! Qu'est-ce que je peux te donner ? Il me reste, tiens, ce manteau, voilà tout, mais, le donner, je ne peux pas… Je n'ai que ma peau nue en dessous. Tu veux la chapka ?

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 1.
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MÉRIK : Ils vous inventent plein de machines et de remèdes, et y a pas encore un gars assez malin pour inventer un remède contre la femme… Ils cherchent comment guérir toutes les maladies, mais ce qu'ils voient pas, c'est que, la race des femmes, elle en tue plus que toutes les maladies… Elles sont sournoises, âpres au gain, sans pitié, sans rien dans la tête… La belle-mère harcèle la belle-fille, la belle-fille essaie d'entourlouper le mari… Et ça n'en finit pas…
TIKHONE : Les bonnes femmes, elles lui en ont fait voir, maintenant, il y va à la hache.

SUR LA GRAND-ROUTE, Scène 3.
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KOUZMA : Tous les jours, on marie, on baptise, on enterre, et ça change rien à rien…
LE SACRISTAIN : Mais qu'est-ce que tu voudrais, au juste ?
KOUZMA : Rien… Comme ça… Ça sert à rien. Ils chantent, ils encensent, ils lisent, Dieu, Il entend toujours pas. Quarante ans ça fait que je travaille ici, jamais c'est arrivé qu'Il entende, Dieu… Où Il est même, Dieu, j'en sais rien… Ça sert à rien…
LE SACRISTAIN : Mmouais… Philosophez… vous en deviendrez chèvre. À la revoyure !
KOUZMA : Ce midi, on a enterré un monsieur, là, on vient de faire un mariage, demain matin, on a un baptême. Et ça n'arrête pas. À qui ça sert ? À personne… Comme ça, pour rien.

TATIANA RÉPINA.
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TOLKATCHOV : Je suis une chiffe molle, un crétin, un idiot ! Pourquoi est-ce que je vis ? Dans quel but ? Non mais, dis-le-moi, dans quel but est-ce que je vis ? À quoi bon cette suite ininterrompue de souffrances morales et physiques ? Qu'on soit un martyr de l'idée, ça, oui, je peux le comprendre ! mais un martyr du diable sait quoi, des jupes de dames et des globes de lampes, non !

LE TRAGÉDIEN MALGRÉ LUI.
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SMIRNOV. [...] Vous avez le malheur d'être une femme, donc, vous devez connaître la nature féminine. Dites-moi en conscience : avez-vous déjà vu dans votre vie une femme qui soit sincère, fidèle et constante ? Jamais ! De fidèles et de constantes, il n'y a que les vieilles et les moches !

L'ours, VIII

Traduction : André Marcowicz / Françoise Morvan
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DANS LA FOULE : Ce diacre n'en finira jamais… Aie pitié, Seigneur, accorde, Seigneur. — On en a marre de rester debout.

TATIANA RÉPINA.
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