AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une demande en mariage (10)

NATALIA STEPANOVNA : Papa, dis sincèrement, en toute conscience, quel chien est meilleur, notre Otkataï ou son Ougadaï ? [...]
LOMOV : Venons-en aux faits ! Veuillez vous rappeler que dans les Herbes de Maroussine, mon Ougadaï allait oreille à oreille avec les Razmakhaï du comte, et votre Otkataï était à une verste en arrière.
TCHOUBOUKOV : Il était resté en arrière parce que le piqueur du comte l'avait frappé avec son fouet.
LOMOV : Et pour cause ! Tous les chiens couraient le renard, et Otkataï s'était mis à rouler un mouton.
Commenter  J’apprécie          240
NATALIA STEPANOVNA : Il est mort !... Il est mort !
TCHOUBOUKOV : Qui est mort ? Il est vraiment mort ! Seigneur, Seigneur ! De l'eau ! Un docteur ! Buvez... Non, il ne boit pas... C'est donc qu'il est mort, et autres choses pareilles !
Commenter  J’apprécie          110
LOMOV : J'ai des palpitations... Ma jambe refuse le service... Je ne peux pas.
NATALIA STEPANOVNA : " J'ai des palpitations..." Quel chasseur faites-vous ! Vous n'avez qu'à rester couché sur le poêle de la cuisine à écraser les blattes.
Commenter  J’apprécie          100
TCHOUBOUKOV : Je désirais cela depuis longtemps. C'était mon constant désir. Et je vous ai toujours aimé, mon ange, comme mon propre fils. Que Dieu vous donne à tous les deux amour, accord, et ainsi de suite. (...) Je vais appeler Natacha, et autres choses semblables.
LOMOV : Estimable Stepan Stepanovitch, pensez-vous que je puisse espérer son consentement ?
TCHOUBOUKOV : Un si beau garçon, dans la force du mot, et... elle ne consentirait pas ! Je parie qu'elle est amoureuse comme une chatte, et ainsi de suite.
(...)
NATALIA STEPANOVNA : Ah ! tiens ! C'est vous ! Et papa qui me dit : va, il y a un marchand qui veut de la marchandise. Bonjour Ivan Vassilievitch !
Commenter  J’apprécie          100
Si l’on pense longtemps, si l’on hésite, si l’on en parle trop, si l’on attend l’idéal,
ou le véritable amour, l’on ne se marie jamais...
Commenter  J’apprécie          80
Si l’on pense longtemps, si l’on hésite, si l’on en parle trop, si l’on attend l’idéal,
ou le véritable amour, l’on ne se marie jamais...
Commenter  J’apprécie          40
Tchouboukov.- Mariez-vous au plus vite... et allez au diable! Elle consent!...(Il joint la main de Lomov et celle de sa fille). Elle consent, et autres choses pareilles. Je vous bénis, et ainsi de suite. Mais laissez-moi en paix!

Lomov, se levant.- Quoi? Qui?

Tchouboukov.- Elle consent! Allons, embrassez-vous, et... allez au diable!

Commenter  J’apprécie          20
Je ne peux pas ne pas me marier... D'abord j'ai déjà trente-cinq ans, âge, comme on dit critique. Deuxièmement, j'ai besoin d'une vie normale, régulière...
Commenter  J’apprécie          10
Lomov, ému.- Estimable Stepan Stepanovitch, pensez-vous que je puisse espérer son consentement ?

Tchouboukov.- Un si beau garçon, dans la force du mot, et... elle ne consentirait pas! Je parie qu'elle est amoureuse comme une chatte, et ainsi de suite. A l'instant!
Commenter  J’apprécie          10
Lomof, seul. J’ai froid. Je frissonne de la tête aux pieds, comme jadis à la veille d’un examen… Le principal, c’est de se décider. C’est dur, mais c’est urgent. À force de réfléchir, et de se consulter, et de discuter avec soi-même, et d’attendre son idéal et le grand amour, on n’arrive qu’à rester vieux garçon… C’est égal, j’ai joliment froid… Natalia Stépanovna est une parfaite femme d’intérieur, et puis elle n’est pas laide, elle a de l’esprit. Que puis-je souhaiter de mieux ?… D’agitation en agitation, j’en ai des bourdonnements plein les oreilles. (Il boit un verre d’eau.) Il faut absolument que je me range enfin. D’abord, j’ai trente-cinq ans, et c’est un âge critique entre tous. Ensuite, j’ai grand besoin d’une existence soigneusement réglée. J’ai une maladie de cœur, avec des palpitations à propos de tout et de rien. Je suis presque constamment agité. Ainsi, en ce moment, mes lèvres tremblent, et j’ai un battement de la paupière supérieure droite. Mais ce qu’il y a de plus atroce, c’est mon sommeil. Ou plutôt, mon insomnie quasi perpétuelle. À peine suis-je installé dans mon lit, à peine commencé-je à m’assoupir, et, tic ! un lancinement me prend dans le flanc droit, pour me remonter dans la tête en passant par l’épaule gauche. Je me lève comme un fou, je fais les cent pas. Au bout d’un quart d’heure, souvent davantage, quand je crois mes nerfs matés, brisés, écrasés, je me recouche… et, tic ! cette fois, c’est dans le flanc gauche, et cela me remonte dans la tête en passant par l’épaule droite. Et il y a des nuits où cela se renouvelle jusqu’à vingt fois de chaque côté !
Commenter  J’apprécie          11


    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (26) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le clafoutis de Tchekhov

    Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

    Nikita
    Volôdia
    Fiodor
    Boris
    Andreï

    10 questions
    26 lecteurs ont répondu
    Thème : Anton TchekhovCréer un quiz sur ce livre

    {* *}