AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 505 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avoue que le gros pavé de Tejpal m'impressionnait et que j'ai mis un certain temps pour me lancer sur les pas du narrateur et de son épouse Fizz. le couple vit en parfaite harmonie depuis plusieurs années, une osmose qui trouve son épanouissement dans le sexe.
Mais voilà, un jour l'homme découvre les carnets de l'ancienne propriétaire de leur maison. Fasciné par les écrits intimes de cette femme, le narrateur s'éloigne peu à peu de Fizz. Reviendra-t-il à la raison ?
Tejpal dissèque cet appétit sexuel (il faut avouer qu'il assure le garçon) puis le détachement qui survient petit à petit, fragilisant les fondations de leur parfaite alchimie.
Tejpal insiste (parfois lourdement) sur un érotisme débridée qui devient vite lassant. le livre est plus convainquant quand l'écrit prend de la hauteur et nous parle de cette Inde envoutante et complexe à la fois. le roman ne convainc qu'à moitié parce Tejpal n'arrive pas à rendre ce couple attachant (en tout cas pour moi), sa théorie comme quoi le ciment d'un couple ne tient que par le sexe peut aussi prêter à discussion ou à désaccord. Et puis surtout, Tejpal nous embarque dans des longueurs qui finissent par nous exaspérer. La tentation de sauter des lignes est souvent tentante. Un roman touffu (trop ?), long (trop ?) qui m'a laissé personnellement perplexe. Tant de pages pour ça. A vous de juger.

Commenter  J’apprécie          461
Je commence d'emblée en précisant que Loin de Chandigarh n'a pas du tout répondu à mes attentes. Bien sûr, j'en avais beaucoup entendu parler et parfois il est mieux de se méfier de la réputation qui précède certains romans… Mais ma mauvaise impression est en partie due à une erreur de ma part : tout ce temps, j'avais mal lu le titre. Je croyais avoir vu Chandernagor, cet ancien comptoir de la France en Inde. Ainsi, je m'attendais à trouver un peu de cette aura française, marcher ses rues et ses vieilles demeures coloniales, fouler son histoire, sa grandeur d'antan. Mais non. (En passant, le titre original est The Alchemy of Desire, qui lui convient mieux, selon moi. Parfois, je me demande ce qui passe par la tête des traducteurs ou des éditeurs…) Toutefois, ma mauvaise impression est beaucoup due aux choix discutables de l'auteur, Tarun Tejpal. En effet, le roman est constitué de deux récits, l'un étant imbriqué dans l'autre, chacun étant beaucoup plus long que nécessaire. Trop, même.

Le roman s'ouvre sur un jeune couple qui vit dans la grande ville. le lecteur a droit aux descriptions habituelles d'une Inde moderne, grouillante, étourdissante. Toutefois, Delhi, on commence à connaître alors les descriptions à n'en plus finir… ouf ! Au moins, c'était fait avec humour, cela allégeait un peu la lecture. Puis il y a ce couple, le narrateur et sa conjointe Fizz. Un musulman et une sikh. Les enjeux liés à la religion sont peu abordés, chacun trouvant l'épanouissement dans la sexualité. Après tout, rien n'est plus naturel que le désir charnel, non ? Chez moi, les relations entre gens de différentes religions ne sont pas un si grand enjeu alors je n'ai pas trop accroché. Ceci dit, peut-être que c'est encore tabou en Inde. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas suffisant pour vivre dans une grande ville indienne alors le couple s'achète une jolie petite maison à la campagne, Chandigarh.

À ce point, le lecteur est rendu à la moitié du roman, environ, et il ne s'est rien passé de notable... à part des scènes de baise assez crues. En quoi tous ces ébats amoureux – entrecoupées de quelques frustrations professionnelles – peuvent bien mener ? À une vie rangée. Eh bien non. le narrateur trouve les carnets laissés par l'ancienne propriétaire des lieux plus d'un demi-siècle plus tôt.

Le roman bascule dans sa deuxième partie. Dans ces carnets, Catherine, une jeune héritière américaine, voyage en Europe, rencontre un prince indien (à ce point, elle ne sait pas encore qu'il appartient la royauté) et accepte son invitation à le rejoindre dans son pays d'origine. le choc ! Ici, le lecteur a droit à un condensé de l'histoire de l'Inde au tournant du post-colonialisme. On me fait encore la leçon ! Non, mais… Pour résumer rapidement, la relation entre Catherine et son prince s'appuie surtout sur l'affection et la tendresse, un respect mutuel. Toutefois, puisqu'elle se trouve au pays du Kama Sutra, ses élans charnels seront néanmoins assouvis.

Quand le lecteur termine cette deuxième partie, il reste encore trop de pages au roman. Cette lecture devrait avoir transformée le pauvre narrateur mais, selon moi, c'était très mal exploité. Pour tout dire, je n'y ai pas cru. Tarun Tejpal a eu une excellente idée, je la trouve originale, pleine de potentiel, mais drôlement arrangée. L'une des deux parties était trop longue – en fait, les deux étaient trop longues, mais bon… le couple moderne met la main sur les carnets trop tardivement, ils n'auraient pu n'en lire que des extraits et, pour que ça vaille la peine, ils auraient dû en être davantage transformés. Plusieurs occasions manquées et, dans mon cas, beaucoup de temps perdu.
Commenter  J’apprécie          376
Les 686 pages de mon édition peuvent faire peur mais ce livre se lit très vite car quand on l'a dans les mains, on ne peut plus le lâcher. L'écriture de Tarun J Tejpal est très belle et il sait décrire la sensualité et l'érotisme comme je n'ai encore jamais lu, sans jamais être vulgaire, ou tomber dans le malsain.
Deux récits sont présents dans ce livre, celui d'un journaliste et de sa femme Fizz qui vivent une très belle histoire d'amour et une osmose sexuelle malgré leur quinze ans de vie commune. Pourtant le narrateur, va perdre le désir pour sa femme après avoir trouvé des carnets regroupant le journal intime d'un américaine, ancienne propriétaire de leur maison.
J'ai parfois trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le récit mais la qualité de l'écriture nous les fait vite oubliées.
Commenter  J’apprécie          370
Ce roman dense nous dresse le tableau d'une Inde contemporaine, loin des clichés habituels.
Après quinze années de passion érotique avec sa femme Fizz, le narrateur perd subitement tout désir, tout sentiment pour celle qu'il a vénérée pendant toutes ces années. Journaliste , il ambitionne de devenir écrivain mais ses écrits n'aboutissent jamais à une publication.
Loin de Chandigardh est un roman foisonnant, à facettes multiples, à l'image du pays qu'il incarne. On s'y perd et finalement on se laisse glisser, étourdir, dans un flot continu de sensations, d'images, d'évocations, d'histoire.
Erudition, humour, poésie, sensualité : un cocktail détonnant!
Commenter  J’apprécie          160
Il faut savoir qu'un des objectifs de l'hindouisme reconnu comme légitime est le kama (le plaisir, sexualité incluse).
Peut-être est-ce une des clés de ce roman ou la sexualité tient une place majeure peut-être pas de façon vulgaire, le discours de l'auteur étant plutôt imagé et même parfois poétique, mais de façon obsessionnelle jusqu'à l'écoeurement.
Il y a presque deux livres dans ce roman, une première partie (460pages) avec les états d'âmes du narrateur qui part dans tous les sens, très très longue, souvent ennuyeuse mais qui nous baigne dans l'atmosphère de l'Inde contemporaine et une deuxième partie de 300 pages plus chronologique plus ordonnée qui conte l'histoire de Catherine, 70 ans auparavant, de style plus facile et plus accessible. On pourrait presque penser à deux auteurs différents si ce n'est le thème récurrent du sexe.
Une immersion dans l'Inde mais âme prude s'abstenir.
Commenter  J’apprécie          130
Inde, fin des années 90.
Un journaliste et sa femme.
Un amou fou, charnel, fusionnel. Depuis quinze ans.
Puis un jour, ils dénichent une grande maison dans l'Himalya. L'achètent et s'y installent.
Y découvrent soixante-quatre carnets. Autant de pages qui petit à petit, vont miner leur amour si fort.
Soixante-quatre carnets pour raconter un autre amour, impudique et violent, destructeur.
Pour une fois, l'Inde n' est pas le but de cette histoire, son fond, sa trame et sa raison d'être. Et c'est à l'écriture, à ses personnages que l'on redecouvre ce pays, merveilleux, mystérieux, tellement marqué par la religion.
Bref, le sujet c'est l'amour bien sur. Son érosion ou pas. La facon dont on se fourvoie, d'abord avec ses rêves, ensuite avec le quotidien. Avec ses désirs aussi, charnels et pas seulement.
Un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50

Voilà plusieurs jours que j'ai refermé le livre et dans l'attente du recul nécessaire pour en faire un commentaire

J'avoue être décontenancée ...........
Le fil directeur de l'histoire ? C'est la quête d'un homme , journaliste et "apprenti écrivain"dans les années 1990, qui tente de donner un sens à la vie, à travers son écriture et sa vie personnelle .....
La première partie raconte les débuts de sa vie amoureuse avec Fizz , leur relation basée sur une fusion totale née d'une complicité charnelle miraculeuse presque ! Tejpal aime se perdre dans des descriptions érotiques sans fin .....alternant avec de nombreuses digressions sur la réalité économique, sociale et politique de l'Inde ..... Avec une toute première phrase donnant d'entrée en matière le ton du livre :"L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres . C'est le sexe".
Au bout de 300 pages (on se languit un peu !)arrive le moment qui va enfin donner une orientation au roman : la découverte de carnets retraçant l'histoire intime de Catherine , ancienne propriétaire de la maison qu'ils viennent d'acquérir !
Dès lors le couple se brise , l'écrivain insatisfait , fragile , cherchant désespérément cette "part manquante " qui lui apporterait l'inspiration dans l'union des corps ,se détourne de Fizz : le désir disparaît ! Happé par la lecture de ces carnets retraçant la vie intime de cette femme , l'homme semble enfin sur la voie qui lui ouvrira les portes de sa quête : à ce moment là, le roman prend son envolée , et nous voilà traversant le temps , les lieux emportés nous aussi par la vie de Catherine ..... et la vie du narrateur .....qui enfin se libère !!! Et c'est un pur bonheur de suivre celui-ci dans sa lecture .........L'Inde dans ses débordements , ses excès , ses contradictions , ses couleurs et odeurs ...... L'Inde nourricière , féminine , charnelle , sensuelle , débordante et sulfureuse ........ Je cite : "Le désir engendre la mort , la destruction , l'affliction .Mais le désir crée aussi l'amour , la beauté , l'art . Il est notre plus grande perte.Et il est l'unique raison de nos actes".
A l'image de ce pays immense et ambitieux , tel est construit ce roman avec toutes les maladresses inévitables surtout lorsqu'il s'agit d'un premier roman !Certes Tejpal "ne fait pas dans la dentelle", il ne s'embarrasse pas de l'entrave de la pudeur , il exulte , dénude , dans une soif insatiable d'absolu avec sa seule condition humaine attachée au désir , ce qui induit l'échec ! Mais il se rassure car selon la croyance hindou "on doit connaitre le monde avant d'en avoir terminé avec lui.On doit agir par désir avant d'y renoncer .Il n'y a aucun mérite à renoncer à ce que l'on ne connait pas "! (sortie de leur contexte , les phrases sacrées sont "sacrément"arrangeantes !!! innocent ) On se surprend pourtant à faire fi de celles-ci (et pourtant ô combien nombreuses et agaçantes quelquefois ! )et à se laisser séduire , abandonnant toutes formes de résistance !
Et dans ce que je lis comme une lourdeur stylistique plutôt attendrissante , la dernière phrase du pavé , faisant un "contre-écho" à la toute première ! Mais je vous laisserai le plaisir d'aller la découvrir par vous même !
Au risque de me heurter à l'incompréhension , j'ose affirmer que j'ai ressenti ce regard masculin comme une ode à la féminité !
Une lecture complètement envoûtante , dévorante ..........Que l'on quitte avec regret et soulagement !
Commenter  J’apprécie          51
3 étoiles ... Pas plus vraiment ! Limite deux étoiles ...

Ce bouquin était dans ma PAL depuis des lustres, prêté par un ami qui me l'avait encensé. Il me fallait un T pour le challenge ABC et donc me voilà lancée à la decouverte de l'Inde.
Je savais que nous n'avions pas le même "genre littéraire" ... Mais à ce point ! "Laurent, si tu passes ici, j'adore parler bouquins avec toi mais je crois que nous n'avons pas les mêmes valeurs ;-)! En même temps, pas certaine que tu lises ce que je lis ... Mais c'est ce qui met du piment dans nos conversations, non ?!" ;-)!

Bref ... Ce livre de plus de 700 pages a été ce qu'on peut appeler communément, un boulet ! Je l'ai terminé parce que je suis polie ... Mais pffffff, que c'était long et plat. Il y a assez de critiques déjà écrites pour vous donner un avis sur ce bouquin ... Il y a ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas !
Pour le coup, je rejoins parfaitement celle de Chatum.

Pour vous situer mon niveau d'imprégnation de ce livre, j'ai enfin senti un léger frémissement, un presque envol, que j'en étais à plus de 400 pages ! Dingue, il allait enfin se passer qqchose !?
J'ai juste apprécié les petites histoires "à côté" ... Parce que franchement, ai eu beaucoup de mal avec l'histoire principale. C'est bien écrit mais pas possible de m'y attacher ...
Suis peut-être passée à côté de quelque chose, mais je pense qu'il y a des choses bien plus graves dans la vie ;-)! Et à celui qui me demande pourquoi je ne l'ai pas envoyé bouler ... Et bien, je laisse très très rarement un livre non terminé, je suis du genre optimiste et je crois toujours que "cela va enfin le faire" !
Commenter  J’apprécie          54
Loin de Chandigarh, par Tarun J Tejpal. La première phrase de ce roman est : « L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. c'est le sexe. » La dernière phrase, environ sept cents pages plus loin, est : « Le sexe n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est l'amour… »
L'auteur semble avoir fait du chemin - affaire d'expérience et de circonstances - mais le propos du livre n'est pas de démontrer le parcours du narrateur pour passer d'une sentence à l'autre. le manque de l'aimé(e) y suffit.
La première partie du roman nous fait voyager dans une région de l'Inde du nord, admirer ses paysages préhymalayens superbes, goûter sa vie grouillante, pauvre, imprégnée de sagesse mais aussi d'irrationalités, et dont l'activité se déploie partout, dans des bourgades, le long des routes, à Chandigarh comme à Delhi.
Le narrateur est journaliste, mais il essaie surtout d'écrire un roman, projet d'envergure pour lui dont il dévoile et détaille la trame, avant de renoncer et de passer à une autre histoire, qu'il ne parvient pas non plus à mener à son terme. Ce jouisseur, un peu looser, est surtout immergé dans une passion charnelle torride pour Fizz, union condamnée par les familles car il est bouddhiste et elle musulmane. Peu importe, ils sont modernes, et le sexe n'a pas de religion. le sexe est très présent dans ce livre, évoqué avec force mais aussi avec pudeur, de la poésie, même si par moments, sa présence est un peu assourdissante.
Si l'argent n'est pas un sujet dans le couple, il les pousse à se rendre à Delhi pour gagner l'argent de leur amour. Jusqu'au jour où la mort de Bibi Lahori, sa grand-mère, laisse le narrateur riche à millions. Ils achètent alors une maison sur la montagne, la rénovent et découvrent soixante quatre livrets « couverts de cuir fauve » racontant l'histoire d'une Américaine, Catherine, qui a vécu dans cette maison au début du XXe siècle, ouverte à l'amour comme au sexe et qui suit en Inde un prince dont elle est amoureuse mais qui ne fait que « consommer » des jeunes hommes, à en perdre la conversation qu'il avait pourtant brillante.
Le narrateur est fasciné par ces carnets et l'histoire de Catherine, au point d'en perdre son intérêt pour Fizz…
Roman ample, foisonnant, faisant la part belle au désir, à la sensualité, dessinant par touches le portrait d'une Inde qui garde les stigmates d'une longue colonisation, mais qui va vers la modernité malgré des dirigeants médiocres. Bien que rongée par des contradictions et des paradoxes, par la corruption, la pauvreté, les lourdeurs de la tradition - castes, croyances, mysticisme - elle reste attirante. le ton est léger, actuel, joyeux, par moments jubilatoire, se perdant parfois dans des descriptions de la nature ou, plutôt, s'y plongeant avec délices.
Remarquons pour finir que le titre original « The alchemy of desire » est bien plus évocateur du contenu que celui retenu par l'éditeur français.
http://lireecrireediter.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          40
Inde, fin des années 1990. le narrateur vit avec sa femme Fizz à Delhi. Il est rédacteur dans un journal mais se rêve écrivain. Il vit une passion totale, sensuelle, sexuelle avec sa femme qui est le centre de sa vie depuis son adolescence à Chandigarh. Ayant touché un héritage, ils achètent une maison délabrée dans un cadre magnifique à la montagne. L'écrivain raté trouve des dizaines de carnets dans une malle. Il se perdra dans la lecture de ses carnets et perdra son amour de toujours… Commence alors un autre autre récit : le destin de l'auteure de ces carnets, une Américaine au début du XXème siècle.
J'ai aimé la première partie où le narrateur essaie d'écrire son livre, la vie quotidienne avec sa femme, l'aisance narrative de Tejpal, sa faculté à bien raconter les scènes intimes. Je m'y suis perdu parfois un peu, la part faite à l'histoire de Catherine est peut-être trop importante et j'aurais aimé qu'il resserre l'intrigue sur le journaliste-écrivain même s'il n'est pas vraiment sympathique.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1122) Voir plus



Quiz Voir plus

Le textile en s'amusant

Savez-vous quelle est la plus ancienne fibre textile dérivée du pétrole ? Indice : cette matière a rapidement pris sa place dans l'histoire du vêtement féminin.

le nylon
le feutre
le ramie

10 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : textile , Textiles et tissus , industrie , plantations de coton , culture générale , vêtements , habillement , détente , maillot de bain , laine , humour , Chanvre , confection , Fibres textiles , laine , grande-bretagne , histoire , indeCréer un quiz sur ce livre

{* *}