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Citations sur Mangez-le si vous voulez (106)

Son coeur, ses os, son sang, ses pieds et ses paupières forment une bouillie avec ses chairs entières.
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- Ils ont des malheurs et leurs larmes valent mes pleurs...
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Pauvre coeur mal tombé, il devient victime d'un groupe de fantômes qui dansent comme des atomes dans la chaleur accablante dont les torréfie l'été. Anthony se retrouve à nouveau rejeté en arrière par la foule ainsi que les autres alliés. Alain est seul.
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– Eh bien, mes amis, que se passe-t-il ?...
– C'est votre cousin, explique un colporteur. Il a crié : « Vive la Prusse ! »
– Quoi ? Mais non ! Allons donc, j'étais auprès et ce n'est pas du tout ce que j'ai entendu. Et puis je connais assez de Maillard pour être bien sûr qu'il est impossible qu'un tel cri sorte de sa bouche : « Vive la Prusse »... Pourquoi pas « À bas la France ! » ?
– Qu'est-ce que vous venez de dire, vous ?
– Quoi ?
– Vous avez dit « À bas la France »...
– Hein ? Mais non !
– Si, vous l'avez dit. Vous avez dit « À bas la France ».
– Mais non, j'ai pas dit ça ! J'ai...
Le colporteur demande aux gens près du muret :
– Que ceux qui l'ont entendu crier « À bas la France » lèvent la main !
Un bras se tend vers le ciel :
– Ah, moi, je l'ai entendu dire « À bas la France »...
D'autres pognes se lèvent, cinq, dix... Des paysans qui n'ont peut-être même pas entendu la question, voyant les autres, lèvent la main à leur tour. Des gens demandent à leur voisin ce qui se passe.
– Il y en a un qui a dit « À bas la France ! ».
Une forêt de bras se dressent pour en témoigner.
– Qui a crié « À bas la France » ?...
– Celui-là.
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Tandis qu'il enlace sa mère très brune aux yeux clairs, celle-ci lui caresse une joue :
" - Bel enfant fort peu compliqué, de bonne foi, tu es né pour plaire, toujours tout sourires et des cieux attendris dans le regard... "
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Son analyse pessimiste de la situation provoque l'indignation. Un âne brait. Les porcs cognent du groin contre les planches. Deux hommes, en tablier de cuir et armés d'un aiguillon, piquent un veau. Les fondichous se mettent à faire tinter leur chaudron d'étameur à coups de maillet. Les maquignons, fouets autour du cou, s'approchent, parlent de plus en plus haut. Les effluves du noah gonflent les cerveaux. Un paysan, tortillant d'une main le pan de sa blouse et sans se risquer à lever les yeux, grommelle d'une voix sourde :
- Si c'est pas malheureux d'entendre des choses pareilles. A croire qu'il y en a qui sont contents de ce qui arrive...
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- Après avoir examiné le cadavre de la victime, je crois qu'on peut conclure, premièrement, que Monsieur de Monéys a été brûlé pendant qu'il était encore vivant. Deuxièmement, que la mort est le résultat des brûlures et de l'asphyxie. Troisièmement, que les blessures constatées sur le cadavre ont été faites pendant sa vie avec des instruments piquants, tranchants et contondants. Quatrièmement, qu'une de ses blessures, celle du crâne a été donnée par un individu placé derrière la victime alors que la victime était encore debout. Cinquièmement, que le corps de Monsieur de Monéys a été traîné pendant sa vie. Sixièmement, que l'ensemble de ses blessures auraient inévitablement amené la mort. Fait à Hautefaye, le 17 août 1870 par Roby-Pavillon, docteur médecin.
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- Allez-y mollo ! N'en ramenez pas trop, non plus. On ne pourra pas les incarcérer tous ! A la maison d'arrêt de Périgueux, il n'y a que vingt et une places de prison et le tribunal ne saura en juger davantage. Rendez-vous compte. Sinon, il faudrait arrêter... six cents personnes. C'est un crime... pas ordinaire.
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"Cette grand-mère a les mains posées sur les épaules de sa petite-fille de 8 ans qui crie et panique en découvrant le déluge de poings et de bâtons qui s'abat sue de Monéys parmi des échappées de lumière, de poussière et de brouillard. Grand-père attentif, Mathieu demande :
-Alain, allez jouer plus loin, vous faites pleurer ma petite !
-Mais c'est pas possible, ce maire... les énormités qu'il peut dire !... se désole Bouteaudon."
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La tête d'Alain darde en l'air des yeux exorbités et saute dans des attitudes étranges. Tous ses souvenirs s'abattent sur lui,vaisseau désemparé pris à l'abordage par un équipage qu crie avec des voix funèbres : "Sale bête !"
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