Comme très souvent l'auteur en fait trop. On croirait qu'il prend plaisir à décrire des horreurs et tortures... Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce roman qui a été construit à partir d'un fait divers authentique qui s'est déroulé en août 1870 dans un village du Périgord.
Devant l'horreur des actes, il aurait été plus judicieux d'écrire une nouvelle sobre et respectueuse car avec ce roman on a l'impression de lire un scénario pour un mauvais film rempli d'effets spéciaux. Trop, c'est trop! Et finalement cet acharnement à offrir des descriptions sanglantes rend l'exécution de la victime peu crédible.
117 pages de cruautés complaisamment décrites, c'est très long, une nouvelle d'une soixantaine de pages, plus élégante, sans cette option grand-guignolesque aurait été plus acceptable.
Déçue, au point que d'autres ouvrages de l'auteur sont en attente de lecture sur mes rayonnages, et que je me demande sérieusement si je vais les lire.
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C'est un livre que j'ai lu depuis quelques années, mais il m'a marqué.
Je crois que cela a été un des livres, voir LE livre, le plus dur que j'ai lu. Roman violent, mais qui apporte tellement de réflexions. Il faut être bien accroché avant de s'y lancer, mais cela vaut le coup.
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Premier livre de cet auteur pour moi, tiré d'une histoire vraie !!!. Je ressors de cette lecture, effectuée d'une traite, un peu abasourdie. En effet, il y a une tension extrême dans ce récit, l'horreur va grandissant, on persécute ce "pauvre" Alain sur une méprise (il aurait manifesté son soutien aux Prussiens par un mot malheureux en plein conflit de 1870) et le lecteur assiste impuissant à la curée comme les amis du héros. C'est rude, d'autant que le récit se teinte par endroits d'une joyeuseté drolatique qui met mal à l'aise, en particulier lorsqu'on le dévore. L'attitude de la femme du maître d'école est particulièrement infâme, mais là aussi évoquée avec malice par le narrateur.
Je ne sais pas si ce livre m'a plu, ce qui est certain c'est qu'il a une force, un rythme, une tension qui font qu'on ne peut faire autrement que de le finir.
Bien sûr, le groupe humain n'en ressort pas grandi et on se dit, en lisant cette histoire, que cette furie peut toucher n'importe qui, que l'on peut en être victime, mais aussi que l'on peut se retrouver bourreau !!
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j'ai arrêté de le lire en plein milieu, non pas parce qu'il ne porte aucun intérêt mais parce qu'il est trop brutal.. il m'a donné mal au ventre.
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Pauvre exploitation d'un fait divers du 19 siècle dans le Périgord Il vaut mieux lire le village des cannibales d'alain Corbin
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