Le jeu de la dame, de
Walter Tevis, une lecture qui m'est venus en discutant avec un passionné des échecs (du jeu, j'entends). J'évoquais cette série récente,
le jeu de la dame, que je n'ai pas vue, mais qui a rencontré un grand succès quand elle est sortie.
Puis, je me suis souvenu que je possédais le livre. Alors, plutôt que de regarder la télé, j'étais mieux à utiliser les mains à tourner les pages de ce roman.
Les échecs. Je sais y jouer. Enfin, non. Je sais bouger les pièces, parce que, pour ce qui est d'y jouer, je suis très mauvais, incapable de concevoir les coups à l'avance. Un défaut rédhibitoire à ce jeu.
Par contre, question lecture, je gère plutôt bien.
Et j'ai pris un grand plaisir tant c'est bien écrit du début à la fin. Pas de temps mort, on entre tout de suite dans le vif du sujet. En guise de pions, les mots nous mènent à une victoire magistrale.
J'ai ressenti du suspense, lors des rencontres, si bien décrites, dans l'émotion ressentie par l'héroïne. Va t'elle gagner, perdre? Il fallait que je sache. C'était intenable! Et passionnant! Pas besoin de savoir jouer pour apprécier ces rencontres autour d'un échiquier.
L'héroïne, oui, parlons en, de cette jeune femme prête à tout pour remporter la reconnaissance ultime, si jeune dans un monde, à l'époque (j'espère que cela a changé) très, trop masculin. Va t'elle y arriver? La pression est grande au même titre que le génie. Deux éléments qui la mettent en équilibre le long d'un précipice. de là, le risque de l'addiction. D'autant plus que son enfance ne lui a pas donné les meilleures chances dans la vie.
Du suspense jusqu'à la dernière page dans ce livre haletant. Je ne suis toujours pas prêt à jouer à ce jeu, mais je l'ai tellement apprécié dans ce roman!