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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais curieuse de découvrir ce roman suite au grand succès rencontré par la série.
Beth Harmon a 8 ans quand elle devient orpheline et est placée dans un foyer. On est en 1957 aux États-Unis et on donne beaucoup de calmants aux enfants pour qu'ils soient plus faciles à gérer. Beth va petit à petit devenir accro à ces calmants. Elle se sent très seule, elle n'a qu'une seule amie Jolene. Un jour, elle surprend l'homme de ménage en train de jouer seul aux échecs. Elle l'observe puis lui demande de lui apprendre. Elle se montre très très douée. Elle va ensuite lire des traités sur les échecs, rejouer ses parties la nuit puis s'inscrire à des tournois. Elle remporte beaucoup de tournois. Parallèlement, elle est toujours très seule et accro aux calmants puis à l'alcool.
Les échecs occupent la place essentielle dans sa vie. Elle n'aura de cesse que de gagner toujours et va même affronter les champions Russes.
Un roman intéressant même si on ne connait rien aux échecs. Une certaine froideur dans le style qui m'a un peu gênée. Pas de sympathie pour le personnage principal.
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Elizabeth Harmon, joueuse légendaire d'échecs dès son plus jeune âge, nous captive tout au long de son parcours. Nous la suivons dans différents tournois, d'abord locaux puis internationaux, et dans différentes étapes de sa vie.

Je n'y connais absolument rien aux échecs mais ce livre se lit sans aucune difficulté -même si, je l'avoue, j'ai survolé certains passages trop complexes pour mon petit cerveau. J'y ai appris des techniques - telles que la sicilienne ou encore le gambit du roi - que je serai bien incapable de mettre en oeuvre ou même d'expliquer. Mais c'est ce qui fait la beauté de ce livre, nous prenons du plaisir à lire quelque chose que nous ne comprenons pas.

Néanmoins, j'ai eu des difficultés à m'accrocher aux différents personnages qui me semblaient trop froids, trop distants. J'aurai aimé en apprendre davantage sur le personnage de Beth, grande addict à la victoire mais également à l'alcool et aux calmants...
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Je ne pensais pas que je lirai ce livre un jour sachant qu'il y a encore quelques temps, cette lecture ne me disait rien du tout ! Comme quoi, on peut vite changer d'avis enfin surtout moi !

Alors qu'est-ce qui m'a fait changer d'avis ?

Et bien je me suis mise à jouer aux échecs, totalement par hasard. Je ne pensais pas que ce jeu m'intéresserait autant !

Je suis encore très débutante aux échecs, je ne connais donc pas tous les coups et j'ai pensé que le jeu de la dame m'aiderait à mieux comprendre !

J'ai apprécié ma lecture sachant que je n'ai pas forcément compris tous les coups expliqués dans l'histoire, j'avais dû mal à visualiser sans être gênant non plus cependant j'ai trouvé que la fin était longue à venir. j'étais contente qu'il soit terminé.

Sachant que je n'ai pas Netflix, je ne verrais certainement jamais la série. Je ne peut donc pas comparer les deux oeuvres !

Voilà pour la petite histoire, je ne trouve rien à dire de plus.
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♟ECHEC ET MAT♟
A la fin des années 50, dans le Kentucky, Beth Harmon se retrouve orpheline à 8 ans et est placée dans un institut infâme où les enfants sont assommés de calmants. Accro aux médocs et délaissée par les parents en mal d'enfants, la gamine est destinée à y périr d'ennui jusqu'au jour où elle découvre les échecs grâce à l'homme à tout faire de l'établissement. Fascinée, la petite fille démontre vite un talent de surdouée extraordinaire. Lorsqu'elle est enfin adoptée à 13 ans, elle décide de se consacrer à sa passion et pénètre le milieu professionnel des échecs, ses codes, sa hiérarchie, son sexisme, sa dureté, la pression des tournois, la force mentale inouïe qu'il faut pour se hisser parmi les meilleurs...

Faut-il connaître les règles des échecs pour lire "Le jeu de la dame"? C'est mieux mais ce n'est pas indispensable car ce roman en forme de thriller est surtout le portrait d'une femme sous influence. Une femme sur le fil du rasoir, addict à la victoire mais aussi à l'alcool et aux somnifères. Une femme d'une solitude terrifiante, aux tendances auto destructrices, incapable de s'adapter à la vie "normale", qui n'a jamais appris la tendresse et va se construire dans un monde masculin, âpre mais juste.
Avez-vous lu ce roman fascinant ? Avez-vous vu la série Netflix ?
Jouez-vous aux échecs ?♟
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Tout le monde a parlé de la série «Le jeu de la dame», sur le destin metéorique de Beth Harmon, jeune orpheline dans le monde des échecs. Les critiques louaient son efficacité, son rythme, l'accessibilité qu'elle donnait aux échecs, sa modernité, etc. Mais en réalité, la série a juste mis une très jolie actrice qui se prend des murges en déshabillé de soie et une historiette avec les parents biologiques de Beth. Tout le reste se retrouve dans l'ouvrage de Walter Tevis avec une efficacité bien plus redoutable.
Le roman fait juste 400 pages, il se lit donc plus vite qu'on ne regarde la série. Plus vite et plus agréablement car l'écrit permet tellement des petites remarques insidieuses et savoureuses qui égratignent les personnages et l'Amérique moyenne. le roman comprend aussi des parties d'échec épiques et passionnantes (même si mon niveau se restreint à des parties du dimanche avec mon père). le roman «Le jeu de la dame» est un récit humain et palpitant qui mérite d'exister par lui-même.
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Beth devient orpheline à huit ans. L'action se passe dans les années 50 aux Usa.
A l'orphelinat, la vie est difficile entre les autres enfants sans pitié et les surveillants très stricts. Beth se réfugie dans les calmants donnés par l'administration. Elle va même jusqu'à en voler pour supporter son chagrin. Heureusement Beth trouve une échappatoire en la présence de l'homme à tout faire de l'orphelinat qui lui enseigne les échecs. L'élève se révèle rapidement plus forte que le maître et même prodigieusement douée.
Quelques années plus tard, Beth est adoptée par une femme qui prend rapidement conscience du don de Beth pour les échecs.

J'ai trouvé l'histoire intéressante (surtout le début avec l'acclimatation de Beth à l'orphelinat) mais les personnages sont tous très froids et uniquement intéressés par leur profit…
La partie échecs est également importante et je suis un peu « passé «  à côté (les termes sont très techniques et je ne suis pas parvenue à m'intéresser à ces parties d'échecs)

Légère déception avec ce roman, j'en attendais sûrement trop…
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Le bonheur de penser
« Beth choisit de ne pas prendre le pion offert, de maintenir la tension sur l'échiquier. Elle aimait ça, elle aimait la puissance des pièces qui s'exerçait le long des rangées, sur les diagonales. En milieu de partie quand il y avait des pièces de tous les côtés, les forces qui s'entrecroisaient l'électrisaient »

L'échiquier a pris vie, elle y voit un réseau de relations, de tensions,
Ce qu'elle aime, Beth, c'est l'émotion qu'elle éprouve, un plaisir intellectuel intense. Sur l'échiquier se projettent les réseaux de relations qui se forment dans son esprit dans une métaphore à la fois électrique, mécanique, guerrière.
Combien sommes-nous à éprouver selon la formule d'Attali à propos de Diderot : « le bonheur de penser"
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« À les écouter parler entre eux, elle avait éprouvé quelque chose de désagréable et de familier : le sentiment que les échecs étaient une affaire d'hommes et qu'elle était une intruse.
Elle détestait ce sentiment. »

Nous sommes en 1957 dans le Kentucky. Elisabeth Harmon dite « Beth » est placée dans un orphelinat à la suite du décès de sa mère. C'est là, dans ces lieux et grâce au gardien, qu'elle découvrira rapidement le jeu qui changera sa vie à jamais : les échecs.
Sa vie basculera entre tournois, argent et addictions, Beth jouant ainsi à un jeu dangereux…

J'ai découvert une Beth époustouflante, d'une intelligence remarquable, personnage tantôt froid et distant, tantôt chaleureux et émouvant. J'ai mis un certain temps avant de vraiment m'attacher à elle.
Dans celle lecture, j'ai découvert et appris beaucoup de choses sur les échecs (je n'y connaissais strictement rien ! 😅) et sur ce monde très « fermé » et masculin, auquel il est difficile pour une femme de trouver sa place. L'auteur l'a parfaitement démontré dans son récit.
J'ai trouvé que les (nombreuses) addictions évoquées dans le roman l'étaient un peu trop pour ma part, et ça donne une atmosphère assez anxiogène à la lecture… 😰

J'ai passé un super moment de lecture avec Beth. Il me tarde de découvrir la série pour la retrouver ! ☺
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Disclaimer : je n'ai pas vu la série ! Et certains avis postés ici me font dire que j'aurais peut-être dû...

Je suis très partagée à la fin de ce roman. C'est une lecture qui m'a happée, malgré mon manque évident de connaissance sur les échecs. Même si on ne comprend (presque rien) aux coups joués, on ressent les enjeux et les moments cruciaux, et cela est suffisant.

Mais je dois avouer que beaucoup de défauts ont gâché ma lecture. Publié dans les années 1980, ce roman est écrit par un homme et il y a des moments où c'est criant. Certaines scènes sont mal écrites et/ou choquantes et surtout n'ont parfois aucune incidence sur la suite de l'histoire ! Pourquoi les avoir intégrées ? Il y a surtout une scène d'agression sexuelle entre enfants (apparemment non adaptée dans la série heureusement...) qui m'a mise énormément mal à l'aise, d'autant plus que l'enfant qui agresse est la seule personnage noire du roman. le traitement de Jolene est très problématique à d'autres moments, même si elle a une fin plutôt heureuse.

Les personnages masculins secondaires se mélangeaient pas mal dans mon esprit, j'ai eu du mal à différencier Benny de... bah voilà j'ai déjà oublié son prénom !

Heureusement, le personnage de Beth est là : j'ai adoré la période de son enfance (bien qu'elle soit plutôt maussade), car elle y découvre les échecs et une passion dévorante qui ne la quittera plus. Par la suite, l'histoire devient un peu redondante : Beth passe de tournoi en tournoi, boit de l'alcool, prend des pilules pour se détendre...

L'aspect "addiction" de l'histoire est primordial mais je trouve que cela aurait pu être traité autrement : elle n'est jamais vraiment en danger, elle arrive étonnamment bien à se contrôler même après plusieurs jours de consommation aiguë...

C'est un avis décousu mais qui reflète bien mon ressenti quelques jours après avoir refermé ma liseuse...
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Était-ce une bonne idée de lire un livre dans lequel les échecs tiennent une place centrale alors que je ne connais même pas les rudiments de ce jeu ? Visiblement non. Pourtant je lis régulièrement des romans sur des thématiques que je connais peu. Par exemple, j'ai beaucoup apprécié le récit de Jon Krakauer sur l'alpinisme de haute montagne dans "Into thin air".

Ici, l'alchimie ne s'est pas faite et les descriptions de parties d'échec m'ont semblées longues et obscures. J'ai tout de même aimé découvrir la vie hors du commun de Beth. Mais peut-être aurais-je plus apprécié de le faire au travers de la série télévisée.
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