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3,59

sur 222 notes
Jan est un jeune homme qui travaille avec et pour les enfants. Lorsqu'une petite annonce parait pour un poste d'éducateur dans une maternelle, Jan postule. Mais ce n'est pas une école maternelle ordinaire et ce n'est pas sans une idée derrière la tête que Jan s'intéresse à ce poste.
En effet, cette école accueille des enfants dont les parents sont internés à l'hôpital psychiatrique dont elle dépend. Grâce à un tunnel souterrain les enfants et les parents peuvent se rencontrer et c'est cette opportunité qui intéresse Jan.

Je n'ai pas trop accroché à ce roman. Pour ma part, ce fut assez laborieux. Les passages m'ont semblé longs et parfois ennuyeux. J'ai failli d'ailleurs plusieurs fois abandonner. Avec ses rebondissements et un peu plus d'action, seul le dernier tiers de ce roman m'a réellement emballé. Heureusement, les chapitres sont courts et l'alternance passé/présent permet au lecteur de faire son cheminement.

Jan est un personnage solitaire, curieux et difficile à cerner. Il est ambigu et cache un lourd secret. C'est son intérêt pour Alice Rami, qui au départ semble n'être qu'une véritable obsession, qui dirige sa vie. J'ai ressenti pour ce personnage un panel d'émotions. Tout d'abord de la méfiance due à son coté louche. Puis de la compassion pour son passé. J'ai également souvent été agacée par sa curiosité qui le faisait s'embarquer dans des situations un peu dangereuses et irresponsables. Mais au final, lorsque tout s'est mis en place, je me suis malgré tout attachée un peu à lui.

L'auteur joue beaucoup avec les contrastes. Chaque personnages cache sa part d'ombres . de même, les lieux sont complémentaires. L'école maternelle est un endroit coloré, plein de rires et respire la joie de vivre mais elle a son opposé, l'hôpital psychiatrique, lugubre et entouré de hauts murs. de même, c'est en touchant du doigt l'un de nos défauts, la curiosité, que Johan Theorin réussi à nous attirer : Que cherche Jan ? Qu'a t-il fait ? Qui sont ces malades internés? Et pour ma part, cela a fonctionné : j'ai poursuivi ma lecture et l'auteur a réussi à me surprendre.

Je ne connaissais pas cet auteur et je ne suis pas certaine de vouloir renouveler l'expérience. Ce n'est pas assez rythmé pour ma part. Et c'est dommage, car une fois toute les pièces du puzzle assemblées, on découvre l'ampleur de cette intrigue assez bien construite.
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Au fil des romans, Johan Theorin s'est imposé comme l'un des maîtres du suspense scandinave.
Froid mortel ne dément pas cette réputation, bien au contraire, puisque le suspense est LA grande qualité de ce roman très ambigu : lent et très détaillé, plein de longueurs, il tient pourtant en haleine jusqu'à la dernière page et se lit relativement vite.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous mystérieux et semblent vite suspects : on se doute qu'il va se produire des événements dramatiques et que l'un ou plusieurs d'entre eux y seront mêlés d'une façon ou d'une autre.
Quand à l'hôpital psychiatrique Sainte-Barbe (Sainte Barge pour les intimes...) il est presque lui-même un personnage, avec son enceinte sombre et lourde qui pèse littéralement sur les personnages et sur La Clairière, l'école maternelle accueillant les enfants des internés.

Sans être un chef d'oeuvre, Froid mortel est une parfaite lecture d'automne, d'autant que les événements qui nous sont racontés se déroulent, pour la plupart, entre les mois d'octobre et de novembre.
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C'est mon second essai de lecture de Johan Theorin. Je ne me souviens plus du premier que j'ai commencé et pas terminé, mais il ne m'avait pas emballé, et pour cause, puisque je ne l'avais même pas fini. Eh, bien me croirez-vous si je vous dis : "bis repetita" ? Ouais, je fais mon fiérot, je place une locution latine. En fait, je peaufine mes langues mortes, parce que la place de pape est vacante à partir de demain, alors si des cardinaux sont tentés par ma libre pensée et mon athéisme forcené, je fais les valises, je pars avec femme(s) -non, je déconne, vous pouvez oublier le "s", enfin surtout si c'est toi qui lis, Madame Yv !- et enfants -là, y'en a bien un "s"- direction Rome. Bon, j'avoue que m'habiller en grande robe blanche ne me fait pas "triper", mais je peux faire des sacrifices vestimentaires. A bon entendeur...

Bon, ad abrupto (je vous avais prévenu, je peaufine), revenons à nos préoccupations littéraires plutôt qu'à des hypothèses totalement loufoques -quoique. J'ai ouvert ce polar à la très belle couverture, très motivé. Très vite j'ai déchanté. Ab initio, je m'ennuie et plus je persiste et plus la motivation initiale rapetisse. Je ne parviens pas à m'intéresser à cette histoire qui traîne en longueur(s), je commence donc à passer des paragraphes, puis des pages, c'est mon modus operandi dans ces moments-là. Ce qui, je dois l'avouer n'est pas bon signe. Dans les livres où l'histoire ne me ravit point totalement, je me raccroche au texte, mais là, rien de bien folichon : ni mauvais ni bon. Alea jacta est. J'abandonne. Certes, je me sens un peu seul, car j'ai lu des billets positifs : Clara et Keisha entre autres (désolé pour ceux et celles que j'oublie). Mais, de gustubus et coloribus non disputadem. Comme je ne prétends pas détenir la vérité absolue sur ce coup et que errare humanum est, in fine, nolens volens, je veux bien dire que ce livre est un bon polar mais que j'y ai rien capté. Mais je ne partirai pas sans cette déclaration finale urbi et orbi : veni, vidi, vici ; vox populi, vox dei. Magister dixit : cogito ergo sum.

Si après tout cela, je n'ai pas le job, je n'y comprends plus rien : audaces fortuna juvat pourtant. Non mais.


Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Le principal de l'histoire de Jan se déroule à la maternelle contigüe à un Centre de Détention Psychiatrique. Jan Hauger est puériculteur, il aime les enfants, petits êtres innocents.
L'écriture est fluide et l'histoire plausible.
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J'avais beaucoup aimé me plonger dans l'univers nordique et mystérieux de Johan Theorin, et je n'avais de cesse de le relire !!!

Avec froid mortel, Johan Theorin change quelque peu de registre. Il abandonne le polar plus conventionnel que l'on a connu avec ses 3 précédents opus, pour se tourner ici vers le thriller psychologique.
Bienvenue chez les Barges, serait-on tenté de dire, puisque c'est ainsi qu'est surnommée la clinique Sainte- Barbe où ses patients sont sans doute les secrets les mieux gardés de Suède. Qui peut bien y être enfermé ? Jan a certainement quelques idées sur la question, puisqu'il tient à se faire embaucher par l'école voisine qui y est, secrètement, rattachée. Que de secrets !!
Et ce n'est pas tout… car des secrets, il y en aura encore à découvrir, et jusqu'aux dernières pages…
Johan Theorin, sait distiller au compte- goutte les petits secrets des uns, fêlures des autres. Dans un presque huis-clos, qui, grâce à de courts chapitres, un style rapide (compensant une action qui l'est beaucoup moins), et une construction aérée, est certes pesant, mais pas à l'extrême.
Comme Jan, le lecteur voudrait bien entrer à Sainte- Barbe...mais en même temps…C'est avec une petite boule au ventre qu'il l'accompagne dans ses expéditions secrètes. Il sait, ou devine qu'il n'y rencontrera pas des anges…Comment vont tourner les choses ? Sur qui compter ?

Ce thriller prend aux tripes, et vous accroche ; il est perturbant et angoissant mais ne tombe pas dans l'insupportable. Que demander de plus ?

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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J'ai découvert cet auteur avec L'heure trouble et l'Echo des morts. L'action y était lente comme anesthésiée. Or, dans ce roman, l'auteur prend un virage à 180° car il n'y a pas de temps mort dans l'action.

Jan Hauger répond à une annonce pour être éducateur dans une maternelle. Celle-ci n'est pas comme les autres car attenante à un hôpital psychiatrique dans lequel les parents des enfants sont internés. Les enfants peuvent donc rendre visite à leurs parents en passant par un tunnel sous-terrain.

Pour dire la vérité, Jan n'a pas répondu à cette annonce par hasard. Il sait que quelqu'un qu'il a connu dans son passé est interné à l'hôpital et il veut coute que coute la revoir.

Au fil des pages, on s'aperçoit que Jan n'est pas sans reproches et qu'il a un lourd passif qu'il tient à cacher à ses collègues et à sa hiérarchie dans un premier temps.

L'auteur alterne les chapitres le moment présent et le passé afin que nous puissions comprendre l'état d'esprit de Jan et surtout pourquoi il en est arrivé là.

La tentation est grande pour lui de traverser le tunnel et voir comment se passe la vie à l'hôpital mais j'avoue que je n'aurais même pas tenté la traversée du tunnel car à la lecture de ces passages, je n'étais pas super rassurée.

Jan va-t-il arriver à ses fins ? Qui sont réellement les patients internés ? Doit-il réellement faire confiance à son entourage ?

J'ai littéralement dévoré ce livre en une journée ; le est totalement différent de ce que l'auteur a pu faire auparavant et les personnes qui ont moyennement aimé les précédents pourraient trouver le bonheur avec « Froid mortel ».

Donc courrez dès aujourd'hui dans votre librairie, vous pourriez bien être surpris. En tout cas pour moi c'est un coup de coeur.
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L'auteur dont j'ai dévoré la quatralogie qui se situe sur le territoire de ses vacances familiales, l'île d'Öland, (phénomène littéraire qui a déchaîné une vague touristique sur cette île pour découvrir les lieux des intrigues), nous fait cette fois ci découvrir la ville où il vit, Göteborg et ses environs.
On y parle d'école maternelle ... nouvelle terminologie qui a remplacé crèche, jardin d'enfants ou nurserie ... termes démodés.
On y parle de personnes fonctionnelles ou dysfonctionnelles ... nouvelle terminologie qui a remplacé hystérique, forcenée, psychopathe ou malade ... terme désuets eux aussi.
On y parle d'une clinique, hôpital sainte Barbe ou sainte Barge, ce lieu où l'on n'essaie même plus de soigner ... ce qu'ils disent : "Nous, les thérapeutes, nous ne devons pas nous aventurer dans la même forêt obscure où les patients se sont perdus, nous devons rester dehors, à la lumière, et tenter d'attirer les patients vers nous ..."
Une drôle d'école maternelle, de drôles de malades, de drôles de soignants ... une drôle d'ambiance.
L'écriture est agréable, fluide,
Les personnages ont de la consistance, un passé, un vécu qui ne laisse pas indifférent,
La construction du roman nous tient en haleine tout au long du récit avec la technique du tronçonnage de l'histoire,
Bref, un bon cru ce livre !

PS
Si comme moi vous vous posez des questions suite à cette lecture concernant un petit détail de rien du tout qui apparaît à la fin du livre ... un chablis ? ... que vient faire ce grand cru dans l'histoire ?
La réponse trouvée sur mejesaistout :
Un chablis est, au sens restreint, un arbre déraciné sous l'action de différents agents naturels ou pour des raisons qui lui sont propres, avec ou sans intervention de l'homme, du fait d'un orage ou du vent notamment. Par extension, chablis peut désigner aussi la dépression du sol due à un déracinement naturel.
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Intriguant, émouvant, surprenant, mais surtout, prenant ! Ce livre vous plonge dans des mystères envoutants dont vous ne pourrez plus sortir avant d'en connaitre la fin ultime.

Les passages entre différentes époques de la vie de Jan, le personnage principal, sont très perturbant. D'abord naturels face au contexte, ils laissent peu à peu place aux causes de son caractère. Bien plus important qu'ils n'en on l'air, ces passages permettent des liens logiques entre des événements de sa vie.

Loin d'un thriller obscure, ce livre est un thriller psychologique basé sur les événements de la vie d'un homme, de son enfance à aujourd'hui. Je m'attendais pourtant à un thriller sombre, dont l'idée apparaissait dans le résumé, mais je n'ai malheureusement pas retrouvé ce climat dans ce livre.

La vie de Jan est psychologiquement bien travaillée, et permet au lecteur de comprendre la totalité de l'histoire. Ce sont les événements passés de sa vie, qui donnent un réel but au livre, le but de sa vie. Ils démontrent naturellement que notre passé fait ce que nous sommes aujourd'hui, et qu'il ne faut pas bannir les événements passés.
Je me suis beaucoup attachée au personnage de Jan dès le début, notamment avec empathie grandissante le long du livre. Un personnage simple, qui avance comme il peut dans la vie.

La liaison entre les patients de l'hôpital psychiatrique et leurs enfants, est mentionnée dans le synopsis. Liaison qui forme la base et le début de l'histoire, ce qui n'est en rien négligeable. Ce sont des questions dérangeantes qui sont ici posées.
Pourtant, je trouve que cette idée n'est pas assez approfondie, notamment avec le petit Léo qui va être important à plusieurs reprises, mais ses problèmes passent à la trappe, parce que personne ne veut en entendre parler. On tait ce qu'on ne souhaite pas entendre, comme on le ferais dans la vrai vie.

Des éléments d'enquêtes sur les patients apparaissent vers la fin, laissant découvrir beaucoup des faces cachées des personnages, nous laissant dans l'étonnement! Épouvante et injustice régent alors.
La fin m'a laissé très perplexe et je pense que c'est l'une des raisons qui a fait que ce n'est pas un coup de coeur (alors que j'y étais presque). L'impression qu'il y a une suite, laisse le lecteur dans une haine profonde envers l'auteur, puisque la fin nous est inaccessible.
Lien : http://teamlitteraire.blogsp..
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Voici une annonce qui ne pouvait pas mieux tomber pour Jan Hauger, une petite école maternelle de Valla cherche un éducateur.
Et éducateur c'est un poste qu'il occupe depuis près de dix ans.
Aussi, lorsque le Directeur lui dit que sa candidature est retenue et qu'il veut le voir, il saute dans le premier train.
Bien entendu, ce n'est pas vraiment le poste lui-même qui intéresse Jan mais son lieu.
Il y a dans cette toute petite ville, un hôpital psychiatrique dans lequel est notamment enfermé le pire psychopathe que la Suède ait connu.
Mais ce n'est pas lui non plus qui intéresse Jan.
C'est bien l'hôpital lui-même qui attire irrésistiblement Jan.
Mais Jan a encore un obstacle à franchir, se faire embaucher, et cet obstacle risque d'être impossible à passer lorsque le Directeur lui indique qu'il va appeler l'une des écoles dans laquelle il a travaillé.
Pourvu qu'il n'appelle l'école maternelle "Le Lynx", et pourvu que si tel est le cas, il n'y ait plus personne qui se souvienne de lui là-bas.
Que cache Jan ?
Pourquoi veut-il absolument devenir l'éducateur des enfants de cette école dont au moins l'un des parents est hospitalisé dans l'unité psychiatrique voisine ?
Et par petites touches, l'auteur va nous dévoiler Jan, son passé et surtout, surtout son obsession.
Mais si Jan a des secrets, ses collègues aussi.
Et c'est à un jeu de dupes qu'ils vont tous se livrer, mais à ce jeu il risque au final de n'y avoir que des perdants, et même si Jan va finir par ouvrir les yeux et prendre conscience de ce qui se passe, il ne peut plus reculer.
Un bon thriller psychologique, dans un huis-clos angoissant entre la maternelle dans laquelle évoluent ces tous jeunes enfants et la menace que constitue l'hôpital psychiatrique qui la surplombe avec ses patients qu'on ne voit pas mais qu'on devine aux aguets derrière les fenêtres.
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Bof bof comme lecture....Il y a du rythme, les personnages semblent prometteurs...mais, mais, mais, ça ne démarre jamais vraiment....J'ai trouvé la fin moyenne et surtout je me suis posée une question basique, pourquoi ce jeune homme ne prend-il pas son téléphone pour demander un droit de visite ?
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