La Patience des buffles sous la pluie

David Thomas signe son premier livre , La patience des buffles sous la pluie. Pas très long , pas très court , ce livre est un pur bonheur.
Thomas y raconte à travers 73 nouvelles , à l'aide de la premiere personne que l'homme ( et parfois la femme ) à des moments de crise ou de déprime , d'explosion ou de lamentation sur l'usure du couple et s'adresse parfois à sa partenaire ( ou son partenaire ) .
Ce qui rend le livre vivant, c'est l'écriture de l'auteur. Proche du parlé , familière a certain passage , nous y trouvons des moments réels.
C'est le portrait des personnes qui ont entre trente et quarante ans, et de leurs moments de faiblesse, de patience.
Un livre court , marrant , tendre , ironique , à lire sans se prendre la tête.

Une vraie perle

Au début de ma lecture de ce livre, je me suis demandée pourquoi il était tellement encensé par la critique et les babélio lecteurs. Mais plus j'avançais dans ma lecture, plus j'appréciais ces nouvelles très concises. J'ai adoré ces tranches de vie, je me suis surprise à sourire, à rire même. Des passages tristes aussi sur la vie de couple.

Un bijou qui se dévore et qui marque

Soixante-treize textes dont certains très brefs et autant de descriptions de personnages ou de situations tour à tour cruelles, tendres, tristes ou vraiment très drôles.

Vous rencontrerez dans cet ouvrage des hommes et des femmes comme on en croise dans la vie de tous les jours, heureux ou malheureux, sans illusions ou au contraire emplis d'espoir, des gens qui pourraient être vous ou moi et auxquels vous allez vous attacher, grâce au style de l'auteur, un savant mélange de simplicité, d'humour, de recul et d'intérêt pour ses semblables.

Chaque personnage se raconte avec sa façon toute personnelle de voir et d'analyser les choses, on parle d'amour et de désamour, de solitude, de bonheur et en quelques traits, l'auteur réussit avec succès à brosser des portraits plein de vie et réalistes.

On assiste, en vrac, à une désopilante altércation de deux automobilistes, à un j'aime pas hilarant, à des considérations sur la façon de mettre un slip, à une surprise, racontée tour à tour par chacun des protagonistes, à la description de l'homme dont on rêve, à des souvenirs d'enfance, des considérations sur le couple, sur l'amitié... C'est infiniment varié, on se reconnaît parfois, on réfléchit nous aussi, on se laisse séduire par tous ces personnages...

Un régal donc, à savourer sans modération !

"Je me demande parfois ce que je serais dev
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Publié en 2009, "La Patience des buffles sous la pluie" est un recueil de textes de l'écrivain français David Thomas, également auteur du roman "Un silence de clairière", lauréat du Prix Orange du Livre 2011.

Ce recueil se présente comme une collection de petits bouts de vie d'hommes et de femmes en proie aux doutes, à la solitude, à l'usure de leur couple, au manque d'enfant, de cet autre qui tarde à venir ou est déjà parti.
Ils disent les plaintes, les regrets, les espoirs déçus, l'incertitude du lendemain, l'envie de prendre un nouveau départ.
Chaque personnage mène sa barque et possède sa propre voix, souvent pour adresser à l'autre, à l'absent, une complainte silencieuse destinée à vider son sac ou à soulager sa conscience.
La figure de l'"ex" se veut très présente, tout comme celle du conjoint agacé qui se plaint mais reste malgré tout.
En une soixantaine de textes courts, David Thomas rend compte de situations et de réflexions ancrées dans un quotidien qui pourrait être le nôtre. Un quotidien où tout n'est jamais rose en même temps, où les hommes et les femmes sont rarement sur la même longueur d'ondes.

C'est l'enthousiasme de Liliba vis-à-vis de ce recueil qui m'a donné envie de m'y plonger.
Malheureusement, mon avis s'avère beaucoup moins enjoué.
J'ai beaucoup aimé "Recommandé", le portrait d'un homme qui s'envoie une lettre par recommandé pour y raconter son histoire d'amour et la relit des années plus tard pour se rappeler pourquoi il aime sa femme.
"Insomnies" m'a beaucoup fait rire car je me suis totalement retrouvée dans la figure de l'homme qui, bien qu'aimant sa femme, a besoin de son espace pour trouver le sommeil.
D'ailleurs j'ai toujours pensé que la position de la cuillère, du coucher au lever, n'existait que dans les comédies romantiques...
"Dernier mail" ou comment passer de l'amour ou désamour en quelques mails m'a fait sourire aussi !
J'ai également aimé le procédé de "Surprise", "Surprise 2" et "Surprise 3", un regard croisé du mari, de l'épouse et de l'amant sur un même adultère.
"Projection" m'a replongé dans une période de ma vie où l'idée de pouvoir imaginer mon avenir avec précision me sécurisait. Idéalisation, jugement biaisé, déception, on en oublie malheureusement de savourer l'instant présent.

Hélas, trois fois hélas, malgré mon engouement pour certains textes, force est de constater que bon nombre d'entre eux furent aussi vite lus qu'oubliés.
C'est que les plaintes amères et les relations conflictuelles contenues dans la plupart se révèlent contagieuses et qu'à force de tourner autour des mêmes thèmes, j'ai fini par me lasser sur la longueur.
Hormis quelques exceptions, le style m'a semblé terne, dénué de relief et le procédé de l'énumération - procédé dont je ne suis pas la première fan - présent dans "Gaëlle", "J'aime pas" ou encore "Toutes" m'a donné envie de sauter des lignes.
S'ajoute à ce constat l'impression d'un "déjà lu", notamment chez Serge Joncour.
Bref, un recueil qui ne me marquera pas outre-mesure.
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On est tous des gens ordinaires mais pourtant uniques grâce à nôtre passé et nos expériences. Mais on a tous vécu des relations de couples malheureuses, des séparations, on a parfois du mal à savoir ce qu'on trouve d'attirant chez l'autre et pourtant, on l'aime, ou bien on ne sait pas vraiment ce qu'on attend de la vie …

J'ai toujours énormément de mal à faire un petit résumé quand il s'agit d'un recueil de nouvelles et avec celui-ci, c'est peut-être encore plus difficile car certaines de ces nouvelles ne font qu'une demi-page et sont plus des instantanés de vie ou des réflexions semi-philosophiques sur nos attentes que des histoires proprement dites. C'est assez varié mais on retrouve quand même souvent les relations de couple comme sujet et dans l'ensemble, on ne peut pas dire que le ton soit joyeux et positif, même si plusieurs de ces nouvelles m'ont fait sourire grâce à leur ironie un peu cruelle. Par contre, il y en a aussi plusieurs pour lesquelles je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt, il me semblait presque qu'elles étaient là pour « meubler » ou permettre une transition. J'ai lu le recueil facilement et rapidement mais mon impression finale reste un peu mitigée : l'auteur raconte des histoires banales de la vie de tous les jours et cela peut ainsi toucher nombre de lecteurs mais en compensation, ce sont aussi des histoires qu'on peut oublier très vite ou qui peuvent au final se mélanger avec d'autres sans qu'on puisse se souvenir d'où elles proviennent et je pense que cela risque d'être mon cas !

Après son roman paru cette année Un silence de clairière, j'ai eu envie de découvrir le premier livre de David Thomas.
En soixante-treize courts récits, l'auteur se glisse dans la peau d'homme ou de femme. Tous les personnages parlent d'amour. Pas de l'amour rose bonbon mais l'amour sous toutes ses autres formes. Amour rancunier ou vachard, amour pour lequel on tue ou l'on devient fou, triste ou désespéré, animé de haine ou bercé de mélancolie. Les personnages nous confient leurs états d'âme, leurs humeurs en quelques lignes ou dans des textes plus longs.

La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2011/08/david-thomas-la-patience-des-buffles.html
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L'archétype du mec qui pense avec son entrejambe, qui se croit génial et qui ne comprend pas pourquoi il se fait larguer systématiquement par ces salopes. Il en insulte quelques unes dans cette série de textes courts et répétitifs dans la rodomontade...

Étant berger , je suis tomber sur ce livre laisser dans ma cabane par ceux qui m'ont précéder ... je suis tomber sous le charme de ce livre et ces "Nouvelles " ... chacun peut se retrouver dans ces mots qui sont parfois pour nous des maux....
Une de ces nouvelles qui m'a le plus tenu et marquer est celle-ci :
“Ne me retire pas l'idée, aussi incertaine soit-elle, que s'aventurer est toujours plus vivifiant que se contenir, que ce qui s'élance a plus de grâce que ce qui se ramasse. Un jour qui se lève, aussi merdique soit-il, même en novembre, même par temps de pluie, est toujours plus prometteur qu'un soir de juin qui a tout dit .