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Cela faisait un moment que je n'avais plus lu Jim Thompson et je m'en faisais un plaisir anticipé.
Il me faut pourtant admettre que je n'ai pas vraiment fait une bonne pioche avec ce titre, on retrouve bien sûr la noirceur thématique chère à l'auteur mais pour ma part le compte n'y était pas.
Je n'ai pas été passionné par les personnages, Frank "Dolly" Dillon en tête, un personnage antipathique et ambigu, trop ambigu justement car à la limite de la schizophrénie et de la paranoïa, voir le monde et l'histoire à travers les bribes de sa perception des gens et des événements m'a proprement épuisé.
Dommage car l'intrigue en soi est plutôt brillante, bien que typique de ce que l'on peut attendre de Jim Thompson, mais l'omniprésence de Dolly m'aura rendu cette lecture difficile dans la mesure où les autres personnages auront été trop survolés à mon goût.
Pour conclure il s'agit de ma première déception avec l'auteur, je ne doute pas de me rattraper bientôt ;)
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Que diriez-vous d'une petite visite vers les bas-fonds de l'espèce humaine ?

Après avoir délaissé un de mes auteurs fétiches depuis des mois, je salive à l'avance au moment de découvrir « Des cliques et des cloaques ».

Il faut dire que la couverture avec une photo de pieds et de mains dénudés est extrêmement aguichante. Lorsque j'ai lu ce roman dans le métro, je remarquais les coups d'oeil interrogatifs et intéressés de mes voisins, ne parlons pas de mes voisines...

Hé bien détrompez, chers lecteurs et chères lectrices ! Point de sexe, il est question, dans ce roman noir… au pire est-il suggéré !

Alors, vais-je rencontrer un humour ravageur à l'image de 1275 âmes, un tueur fou comme dans « L'assassin qui est en moi », un personnage aussi cru et sadique que dans « Rage noire » ou encore des indiens un peu cinglés comme dans Sang-mêlé ?

Non, non... Comme à chaque fois, Thompson réinvente un nouveau style et nous embarque dès la première page vers un autre univers.

Dans cet ouvrage, l'argent et les femmes prennent une place importante et deviennent l'unique moteur de notre protagoniste Frank Dillon.

Notre pauvre Franck est en effet pris en étau entre sa femme Joyce, avec qui la vie est un enfer, et son patron Staples qui le harcèle sans arrêt pour réaliser son chiffre d'affaire de la journée. Pour gagner péniblement sa croûte, Franck est représentant de commerce pour le « Bazar à cent sous » et tente de vendre sa camelote aux pauvres habitants du coin.

Aujourd'hui même, il cherche à refourguer une ménagère huit couverts à trente trois dollars à une dame âgée logeant dans une vieille bicoque à la campagne. Contre toute attente, celle-ci lui propose de coucher avec sa nièce Mona pour payer en nature l'objet tant convoité.

Tombant sous le charme de Mona, Frank a pitié de la jeune fille et donne la ménagère sans coucher ni toucher d'argent de la vieille. En revanche, Franck est bien décidé à sortir Mona de cet enfer dans lequel sa tante l'a plongé depuis près de vingt ans.

A vous de découvrir le plan élaboré par Franck pour libérer sa belle Mona et du même coup empoché un GMEV… Gros Magot En Vue pour ceux qui suivent les romans de Marc Behm.

Sorti sous le titre original en 1954, « A Hell of a Woman “, “Des cliques et des cloaques » démarre tambour battant par la rencontre entre Franck et Mona et la recherche d'un avenir meilleur.

Contrairement à Charles Williams dans "La fille des collines" qui tente de décrire un amour impossible, Thompson focalise essentiellement sur le personnage de Franck et nous dévoile son mode de fonctionnement quasiment paranoïaque.

Alternant le récit classique et la lecture de lettres en italiques écrites par Franck Dillon lui-même, nous découvrons petit à petit le bourbier dans lequel Franck s'est plongé irrémédiablement.

Maniant la noirceur et la folie à son comble, Thompson réussit encore à me faire sourire dans les pires situations alors que je devrais normalement en pleurer. Bon, il est vrai qu'il m'en faut beaucoup pour verser une petite larme mais de là à rire des pires horreurs, il faut tout le talent d'écriture de Jim Thompson pour y parvenir...

Pour conclure, je ne qualifierais pas ce roman de chef d'oeuvre mais de très bon cru car le livre baisse de rythme durant un certain moment avant de repartir de plus belle sur la fin. En outre, même si je comprends la construction de l'ouvrage et le point de vue de Thompson, la perception de la relation avec Mona me semble quelque peu sous exploitée, sans vouloir dévoiler évidemment la fin du roman.

En somme, je vous suggère de vérifier par vous-même si « Des cliques et des cloaques » reflète totalement « les aventures véridiques d'un homme en proie à la poisse et aux mauvaises femmes ». Très bonne lecture à tous !
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"Ma foi, je suis un drôle de numéro.
Plus les gens veulent me faire des ennuis et me mettre des bâtons dans les roues, plus je m'entête." Franck Dillon représentant du Bazar à sans sous fait comme chaque jour
du porte à porte pour écouler sa marchandise
mais la tournée commence mal, il tombe nez à nez avec une vieille rombière qui l'extorque d'une ménagère en échange d'un bon moment avec sa nièce...
Franck qui a le coup de foudre pour la petite promet de revenir plus tard...
Fliqué par son boss Staples tantôt un sacré filou tantôt un chic type,
embobiné par des clients récalcitrants qui ont des oursons dans les poches,
plus très jouasse avec Joyce, sa femme qui est une sacré feignasse,
les ennuis pourraient bien se terminer pour Franck qui a trouvé la poule aux oeufs d'or...
Jim Thompson a le chic pour mettre en scène des personnages déjantés.
Le récit est narré par Franck, un gars qui n'a pas que le Démon dans la peau mais une poisse noire et un sacré grain.
Pas un pour rattraper l'autre, tous les autres acteurs du polar sont fêlés et attirés par le blé.
Série Noire, l'adaptation cinématographique d'Alain Corneau vaut également le coup d'oeil pour l'interprétation borderline et magistrale de Patrick Dewaere.
Des cliques et des cloaques, une grosse claque noire !
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Une femme d'enfer… Des cliques et des cloaques… Ou encore, Véritable histoire du combat d'un homme contre un sort injuste et des femmes indignes… Les titres ne manquent pas pour cette oeuvre majeure de Jim Thompson, ici traduite par Danièle Bondil, où le maître du noir met en scène Dolly Dillon, vendeur en porte-à-porte et recouvreur de dettes pour les magasins « Rêves à crédit ». C'est dire si on est d'emblée plongé dans le monde des paumés et de la loose comme souvent chez Thompson.

Car le gars Dolly, il n'a pas son pareil pour se fourrer dans les emmerdes et même, pour se les créer lui-même : détournement d'encaissements, faux bons de commande, infidélités récurrentes avec ses compagnes… Ses rêves sont grands mais son quotidien reste limité. Et il tourne même au drame quand après avoir croisé la route de la belle Mona, une nouvelle vie pleine d'amour et de dollars semble se profiler. Quitte à passer au meurtre…

En nous invitant à suivre la chute stupide mais inarrêtable de Dillon, Thompson nous plonge dans une forme d'empathie avec son personnage de looser sympathique, doublée d'une dose grandissante d'énervement face à tant de mauvais choix. Ici, femmes ou hommes, toutes les âmes sont sombres, basses, malveillantes et égoïste, prêtes à tout et même au pire pour tenter d'obtenir leur petite quote-part du rêve américain. Mais quand le rêve commence à devenir une obsession, l'obsession n'est plus très loin de devenir folie.

Sans être le meilleur Thompson, Une femme d'enfer apporte une pierre de plus à la prolifique et noire peinture de cette Amérique des 50's, où les seconds de cordée semblaient tellement loin des premiers !
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Frank Dillon est un gagne-petit, harcelé par Joyce, sa "roulure" de femme et Staples son sadique de patron. Représentant de commerce pour "Le bazar à cent sous", il passe le plus clair de son temps à tenter de fourguer sa camelote à de pauvres bougres. Alors qu'il pense pouvoir vendre une ménagère à une vieille dame, celle-ci lui offre de coucher avec sa nièce, Mona, en guise de paiement. Pris d'un élan de bonté, Franck refuse et se retrouve bientôt à piocher dans la caisse, comme souvent pour couvrir les impayés de ses clients. Mais Staples le découvre et menace de le virer s'il ne rembourse pas au plus vite. Autant dire que lorsque Mona lui propose de se débarrasser de sa vieille mégère de tante et de mettre la main sur un formidable magot, il n'hésite pas longtemps.Car Franck Dillon n'est pas le bon petit gars qu'il laisse paraître, et à mesure que le plan prend l'eau, il révèle son véritable visage...
On est bien loin ici de l'ambiance cocasse de 1275 âmes. Point d'humour dans ce roman d'une noirceur totale. Des personnages odieux, vicieux, manipulateurs, lâches, conscients de leur médiocrité et de leur bassesse, une ambiance poisseuse et franchement dérangeante: Des cliques et des cloaques est tout sauf une promenade de santé.
Une nouvelle fois, Jim Thompson prouve qu'il n'a pas son pareil pour décrire les travers de l'âme humaine. Impossible de lâcher ce roman, on est littéralement happé par cet étalage d'horreur. Rien de franchement violent pourtant, la vraie violence réside ailleurs, dans le caractère abject des personnages. Impressionnant.
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J'avoue que très bizarrement et bien que je connaisse Jim Thompson de nom et de réputation, c'est le tout premier opus que je lis de lui … J'étais donc très curieuse de le découvrir enfin ! Mais ais-je choisi le bon titre?

Ce court roman noir dans la plus pure tradition américaine des années 50 m'a paru terriblement « cliché ». Et pourtant c'est bigrement bien fait ! Tout ce nihilisme à tour de pages est étrange. Je me dis : le pauvre gars n'a vraiment pas de chance quand même ! Et tout est là… à force d'accumuler fatalisme et pessimisme ça en devient « louche » et pour cause !!

La première partie est rythmée « normalement », Allegro ma non troppo, mezzo forte je dirais; une histoire au présent, un gars en déveine sur qui le sort s'acharne. La narration est plaisante et on se désole un peu pour lui, malgré le fait qu'il ne soulève tout de même pas trop d'empathie. le côté looser geignard a fini par m'agacer sérieusement…

Ensuite, doucement viennent certains doutes, des questions… Des trucs qui sonnent faux ou qui restent dans le vague, qui ne « collent » pas. Les faits deviennent invraisemblables, burlesques, voire cauchemardesques…

Quand on passe au journal en italique, ça s'accélère d'un coup et beaucoup de choses s'éclairent d'un jour nouveau. Les éléments commencent à s'emboiter et s'expliquer. Comme un aparté qui donne un autre sens à l'histoire et qui laisse deviner que ça n'est pas aussi simple que ça n'y parait…

La deuxième partie est carrément névrotique, rythmée comme des cymbales qui s'emballent (Ok, je sors…) Presto accelerando fortissimo (voire furioso) où la tension s'envole jusqu'à l'étourdissement. La paranoïa pointe à toutes les phrases, lancinante, syncopée et répétitive jusqu'à la transe. L'histoire ne tiens même plus debout. Jusqu'où va-t-elle aller ? On se dit : ça devient n'importe quoi !.... c'est risible même !!



Le final est explosif (ou dois-je mettre le pluriel ?). Arrivée à la dernière page, je suis restée « bête », je ne m'attendais pas à une telle fin.

Il parait que ce n'est pas le meilleurs Thompson ? Moi, je dis pas mal comme entrée en matière ! La bonne nouvelle c'est que j'ai un tas de titres de cet auteur dans ma PAL et qu'il a suffisamment éveillé ma curiosité pour que j'aille m'en donner à coeur joie dès que possible !
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C'est ma deuxième rencontre avec Mister Jim Thompson et une fois encore, c'est une très belle surprise. Je ne comprends pas comment j'ai pu attendre si longtemps avant de recroiser la route de cet auteur. Toi aussi tu as été impressionné par son roman « 1275 âmes » ? Comment ? tu ne l'as pas encore lu ? Allez, pour utiliser une expression babelienne « +1 dans ta PAL », tu me remercieras, enfin pas moi, mais Mister Jim Thompson.

Dans « des cliques et des cloaques », nous croisons toute une faune de personnages bien sordides et peu recommandables. Notre narrateur se nomme Frank « Dolly » Dillon. Il exerce la profession de représentant de commerce pour le "Bazar à sans sous", dont la succursale est dirigée par un patron roublard et malhonnête, Staples. Dillon tente de placer ses articles en faisant du porte à porte auprès d'une clientèle de fauchés. Après une journée à tenter de placer sa camelote, une fois qu'il a subi les sarcasmes et les récriminations de son chef, Dillon peut rentrer chez lui auprès de son épouse, Joyce. La table n'est pas mise, le ménage n'est pas fait et Madame accable notre héros de reproches sur la vie misérable qu'il leur fait mener. Et c'est parti pour une belle soirée d'engueulades... Ce quotidien peu enviable va changer un matin où Dillon, à la recherche d'un débiteur, va frapper à la porte d'une vieille femme. Elle le renseigne et lui propose un marché peu banal : en échange d'une ménagère, elle lui offre sa nièce - rien que ça ! - et il peut être ainsi payer en nature. Au lieu de profiter de l'occasion, il réconforte la jeune femme. C'est le début d'une histoire alambiquée où Dillon va apparaître sous son vrai jour. Nous sommes bien loin du travailleur généreux poursuivi par la déveine qu'il dépeint au départ. le looser de service peut se montrer redoutable quand il est poussé dans ses retranchements.

Ce roman noir est parfaitement construit : une histoire percutante, de nombreux rebondissements, un récit maîtrisé, des personnages sordides à souhait. Un livre qui vous fera douter du genre humain mais qui vous offrira une certitude : Thompson est bien un écrivain de talent.
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Le narrateur à la première personne se nomme Frank Dillon. C'est un représentant de commerce à la petite semaine, le genre de gars qui a du mal à joindre les deux bouts, qui frappe à votre porte sans conviction, désabusé de chez désabusé. le jour où une grand-mère lui propose sa nièce Mona en guise de paiement, Franck met le pied dans un nid de vipères. Découvrant grâce à la petite que la mamy cache un magot dans sa cave, le VRP met au point un plan imparable pour récupérer l'argent. Un plan tellement imparable que rien ne va se passer comme prévu.

Ah là là que j'ai aimé ce bouquin ! le Frank est un loser de première, poissard comme c'est pas permis, engoncé dans des certitudes qui ne tiennent pas debout une seconde. Il est également retors, de mauvaise foi, cynique, vénal, égoïste, lâche, trouillard et exagérément mielleux quand les conditions l'exigent. Et puis il est entouré d'une bande d'affreux jojos irrécupérables. C'est simple, il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre. La méchanceté est partout, même chez les femmes (surtout chez les femmes devrais-je dire). Tout cela est ironique à souhait et furieusement drôle, un vrai régal d'humour noir.

Et que dire de cette édition grand format illustrée par l'excellent Thomas Ott et publiée dans l'esprit des pulp américains de la première moitié du 20ème siècle. L'ensemble se présente comme une intégrale regroupant sept fascicules aux couvertures différentes et forme un gros volume au graphisme et à la mise en page vintage pleine de charme. Un superbe objet-livre, vraiment.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Et Rivages continue donc son travail de retraduction de l'oeuvre de Jim Thompson avec cette Femme d'enfer, originellement parue en France à la Série Noire sous le titre Des cliques et des cloaques.

Frank Dillon est vendeur au porte-à-porte. Ni très doué, ni très malin, pas vraiment heureux en ménage, sa vie change le jour où il essaie de vendre sa camelote à la vieille madame Farrell qui lui propose en paiement de quelques pièces d'argenterie de profiter un peu de sa nièce, la jeune et séduisante Mona. Malgré un sens assez mouvant des valeurs, Dillon n'ose pas franchir le pas et se prend même à vouloir protéger Mona. Et quand celle-ci le fait libérer de prison après que son patron l'a fait arrêter pour détournement de fonds et qu'il apprend que madame Farrell dissimule une grosse somme d'argent dans sa cave, Frank Dillon est prêt à basculer.

On retrouve dans Une femme d'enfer tout ce qui fait l'identité des romans de Thompson : petite ville du coeur des États-Unis, esprits étriqués, hommes instables persuadés de leur génie criminel, femmes séduisantes, pas toujours très futées mais souvent vénales. Bref, pas un personnage pour rattraper l'autre, mais pas un non plus que l'on puisse détester en bloc, Thompson arrivant à extirper toujours un peu d'humanité chez les pires monstres. Ainsi en va-t-il de ce Dillon cupide, paranoïaque et d'une bêtise crasse dont les atermoiements sentimentaux ne peuvent qu'éveiller chez le lecteur un peu de compassion faute de sympathie, ou de Joyce, l'épouse pas beaucoup mieux lotie question intelligence et profondeur des sentiments.

Nous conviant à assister à la prévisible et imparable chute de Dillon et de ceux qui l'entourent, Thompson joue sa partition avec brio en nous faisant peu à peu entrer dans l'esprit tourmenté de son personnage incapable de vivre sans une femme à ses côtés tout en se persuadant que Joyce comme Mona sont bel et bien des traînées déterminées à se jouer de lui. Tout cela jusqu'à une scène finale à l'écriture hachée, hallucinée, qui vient conclure avec violence et frénésie cette histoire particulièrement noir. Bref, au milieu de la production pléthorique de Thompson en ce début des années 1950 (le roman date de 1954), Une femme d'enfer apparaît comme l'un des romans les plus sombres et dérangeant de l'auteur ; un bouquin dont il serait dommage de passer à côté.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Combien d'auteurs on faient faire à leurs lecteurs une réelle plongée dans la folie humaine dans ce qu'elle à de pire ?
Point de monstre , de vampires ou autres fariboles de ce type ici.
Juste des ètres humains .
Attirés par l'odeur de l'argent , cette odeur qui rend fou ...
Ici qui est sain d'esprit ?
Personne .
L'ame humaine à nue , voila ce que Thompson propose aux lecteurs assez téméraires pour venir sur son territoire .
Cette histoire , qui sur le papier peut paraitre banale , Thompson la transcende , la porte au plus haut et le lecteur monte avec elle , de page en page ...
L'on dis souvent que le dernir auteur à la mode est le meilleur que l'on ai vu , mais quel auteur pourra un jour faire aussi peur avec peu d'effets , comme Thompson yparvient ?
Pas pour tout public , mais extraordinaire ....
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