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Citations sur Les dames de Marlow enquêtent, tome 1 : Mort compte tri.. (84)

Mais j’ai bien entendu quelque chose ! observa Judith.
– Oui, j’ai lu le rapport, il est bien mentionné que vous avez entendu un coup de feu…
– Pas seulement. J’ai d’abord entendu quelqu’un crier NON ! puis j’ai entendu le coup de feu.
– D’après ce que j’ai compris, vous étiez en train de nager dans la Tamise. Êtes-vous sûre de ce que vous avez entendu ?
Judith était désormais tout à fait réveillée, et en proie à la plus grande irritation.
– J’ai été élevée à la ferme. Je sais reconnaître un coup de feu.
– Et si c’était autre chose ?
– Quoi ?
– Je ne sais pas, un pot d’échappement de voiture par exemple…
Judith n’avait pas pensé à ça. Elle réfléchit un instant avant de répondre :
– Non. Si ç’avait été une voiture, je l’aurais su.
C’était bien un coup de feu. D’ailleurs, je suppose quevotre agent a mentionné la voiture de Stefan garée dansl’allée ?
– Je ne vois pas le rapport.
– Et que Stefan n’a pas répondu à votre appel, je me trompe ?
– Désolée, je ne vois pas du tout où vous voulez en venir. Comment ça, « votre appel » ?
– Vous avez certainement essayé de lui téléphoner hier soir.
– Je regrette, mais je ne suis pas en mesure de vous communiquer ce genre d’information.
– Pourtant, quand un voisin signale un coup de feu, la première chose que fait la police est de téléphoner
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À minuit, Judith s’aperçut que la carafe à whisky, sur la petite table à côté d’elle, était vide. C’était signe qu’il était l’heure d’aller au lit. Gravissant d’un pas mal assuré le lourd escalier de chêne, elle s’aperçut qu’elle serrait la rampe un peu plus que d’ordinaire.
Elle tourna à gauche alors que sa chambre était à droite, mena un bref combat contre une plante verte récalcitrante, mais retrouva son chemin et parvint saine et sauve à destination.
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Elle chaussait de vieilles bottes en caoutchouc et traversait l’herbe haute – frrr ! frrr ! frrr ! – jusqu’à son hangar à bateaux. Comme sa maison, il était en brique, à chaînages de bois, et un peu délabré.
L’intérieur était obscur et tapissé de toiles d’araignée. Judith se débarrassa de ses bottes, accrocha sa cape à un vieux crochet et, dissimulée aux regards extérieurs par les deux battants fatigués de la porte du hangar, descendit la cale de pierre et entra dans la Tamise.
Accepter cette eau froide sur sa peau était pour elle une expérience quasi religieuse. Elle expira profondément quand, penchée en avant, elle s’offrit à l’étreinte du fleuve. Soudain, elle fut délestée de toute pesanteur, soulevée par une onde caressante, douce à son corps comme de la soie.
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Mrs. Judith Potts avait soixante-dix-sept ans et son existence n'était que félicité. Elle habitait une grande maison de style Art nouveau au bord de la Tamise et exerçait un métier qu'elle adorait, et qui ne lui prenait pas plus de temps qu'elle ne voulait y consacrer. Cependant, son plus grand bonheur était de vivre seule, sans homme. Ainsi, personne lui demandait chaque soir ce qu'il y avait à dîner, ni pourquoi elle sortait dès qu'elle mettait le pied dehors. Il n'y avait personne non plus pour lui reprocher ses dépenses en whisky. Elle avait en effet l'habitude de prendre un petit verre tous les soirs vers 6 heures.
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A quoi servait-il de vivre seule s'il fallait laisser entrer des gens chez soi?
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En vérité, malgré la compagnie des chiens, les longues promenades quotidiennes et même les nombreux visiteurs qui passaient chez elle, Suzie se sentait seule. Bien sûr, elle avait Emma. Elle s'était beaucoup attachée à son nouveau doberman. Mais elle avait passé tant d'années à élever ses filles...
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Si la vie lui avait appris une leçon, c’était qu’il ne fallait jamais laisser personne s’approcher trop près de soi. Tout allait tellement mieux quand on se débrouillait tout seul.
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Elle était totalement inconsciente de son statut de quasi-célébrité dans cette petite ville
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Une fois sa déposition terminée, elle remonta dans son punt, salua d’un grand geste du bras les officiers médico-légaux en combinaison de papier, puis laissa le courant la ramener chez elle. Elle enfourcha son vieux vélo. Si elle espérait apprendre qui avait tué son voisin, il fallait commencer quelque part, et elle n’avait aucun doute sur sa première étape.
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Après avoir félicité Judith du soin qu’elle prenait de ses voisins, elle raccrocha.
Judith, encore au lit, était décontenancée. Et si la détective Malik avait raison ? Ne pouvait-il pas y avoir une explication beaucoup plus innocente ? Après tout, il y avait une chose dont Judith ne pouvait pas douter : Marlow n’était pas une ville à meurtres.
Bien résolue à se sortir ces idées de la tête, elle décida d’aborder ses tâches de la journée.
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