Le passeur de lumière : Nivard de Chassepierre maître verrier

Mon mari m'a offert ce livre pensant me faire plaisir connaissant mon attirance pour les couleurs. Je l'ai lu jusqu'à la fin mais sans prendre aucun plaisir. le style d'écriture ne m'a pas plu. Je me suis vraiment ennuyée. Dommage, le synopsis m'avait pourtant mis l'eau à la bouche

Lu il y a 25 ans au moins, je suis étonnée de constater que je ne l'ai pas encore chroniqué. Je ne suis évidemment plus capable d'en écrire un résumé. Par contre les sentiments que ce texte m'a inspirés sont toujours aussi présents. Je n'affectionne pas particulièrement les livres à tendance "historique" mais celui-là m'a réellement emportée. J'ai coutume de dire que ce livre est à la lumière ce que le livre de Süskind est au parfum: une valse de lumière, de sensations, d'impression. Une plongée dans le temps extraordinaire.

Il est dommage que l'auteur éprouve le besoin de mettre des fioritures à toutes les phrases. Cela rend le style ampoulé, lourd et sans intérêt. Parfois un chapitre entier d'envolées lyriques qui n'apportent rien à l'histoire. Mais je m'accroche parce que les critiques Babelio sont dythyrambiques.
A partir de la page 90 on rentre enfin dans le vif du sujet. À croire que Bernard Tirtiaux faisait ses gammes.
A partir de là c'est capitaine courageux, n' hésitant pas au péril de sa vie a sauver la veuve et l'orphelin. Il apprend en 6 mois de formation voyages compris un métier que d'autres mettraient des années à acquérir. Ensuite, c'est Tintin et Milou en Orient et la j'abandonne page 164

Un des meilleurs livres que j'ai lu cet ete.Ce roman historique m'a passionné,cette plongee au temps des grands batisseurs est tres bien documentée, on sent un vrai travail de recherche prealable de l'auteur qui credibilise l'oeuvre.De plus ce livre est assez court,sans longueur inutile ce qui rend la lecture agreable.Notez le dans vos livres a decouvrir,vous ne le regretterez pas.

Ce livre est comme une madeleine de Proust pour moi ; je me retrouve dans cette histoire tenante et haletante. A la recherche de soi même dans la quête de la pureté avec des compagnons de fortune et de bienveillance.
J'aurais aimé être un des leurs

De l'ombre à la lumière …

C'est sans doute le roman le plus connu de Bernard Tirtaux. Mais ce n'est pas le premier que j'ai lu. J'ai lu précédemment "Prélude de cristal".

J'ai retrouvé ici la très belle plume de Bernard Tirtiaux. Et puisque l'histoire se passe au 12ème siècle, on a un vocabulaire moyenâgeux, dont je me suis délectée.

Le Moyen-Age est une période extrêmement périlleuse, où le chemin seul est lui-même semé d'embûches. Il faut parfois tuer pour ne pas se faire tuer. Selon les termes de l'auteur, " l'oeuvre appartient au destin, ce monstre malfaisant qui, d'une chiquenaude, culbute les vies."

Nivard de Chassepierre est orfèvre. Tel un compagnon, il voyagera pour apprendre le métier de verrier et devenir un maître du genre.

Le lecteur est plongé dans un univers qui devient le sien. Il se prend de passion pour les descriptions de l'oeuvre du maître. C'est comme s'il avait vu naître la sublimation des cathédrales grâce aux maîtres verriers...

Un roman historique touchant également.

Seul bémol : quelques longueurs à certains moments, raison pour laquelle je ne mets pas 5 étoiles. mais il est possible que ce soit la fatigue qui m'ait donné ces sensations.

Lisez-le et faites-vous votre idée à cet égard.

Un livre qui m'a laissée un petit peu sur la touche, "à côté", simple spectatrice des événements narrés à la manière d'un conte, sans parvenir à vraiment rentrer dedans et à vivre cette histoire.
L'histoire est belle pourtant, et aurait de quoi faire rêver. le contexte médiéval, la bonne surprise de découvrir ma petite campagne belge au 12ème siècle, l'artisanat des orfèvres et maîtres verriers, les voyages, l'Orient...
Mais cette impression de distance s'est accrochée tout au long de ma lecture ou presque, et m'a empêchée de savourer pleinement ce qui contenait pourtant tous les ingrédients pour me plaire. Même pour ce qui est de l'art du verrier et de la création des vitraux, je n'ai pas du tout réussi à me faire une image précise du travail effectué, et les nombreuses descriptions techniques des différentes manipulations ou même du résultat fini ne sont restés que des mots, encore trop obscurs de sens, alors que j'aurais tant aimé voir ces gestes d'artisans et ces verres colorés se dessiner devant mes yeux...

C'est drôle, j'écris cette critique plusieurs jours après avoir fini ce livre, et je réalise que c'est cette impression de distance qui me revient en premier lieu en mémoire, alors qu'en le lisant la première chose qui m'avait frappée est la plume de l'auteur, qui il faut bien le dire est magnifique. Un poème en prose. Mais peut-être que ce qui fait de la belle poésie ne fait pas pour autant un bon roman...

Une forme de beauté à l'état pur. le récit de Nivard de Chassepierre est une invitation à l'humilité du travail, au voyage, et à la beauté des couleurs. La force du récit réside dans la puissance des expériences du protagoniste et bien entendu de ses multiples rencontres.
A cela s'ajoute toute la beauté de l'artisanat propre au maître verrier, dont le prolongement peut aisément se faire pour l'ensemble des métiers de la main.
C'est sans compter sur les épreuves rencontrées par Nivard de Chassepierre, ses transformations et ses expérimentations. La perte de personnes chères, le changement de comportements et de perceptions que le temps et la douleur génère en lui ne sont que des exemples d'enseignement de la dureté de la vie qui souligne tout autant sa beauté dès lors que l'on accepte de s'y abandonner.

Ne résistez pas et plongez les yeux fermés dans ce magnifique roman historique. ''Le Passeur de lumière'' retrace le très long parcours initiatique à l'art du verre de Nivard de Chassepierre (personnage imaginaire), son enfance à Huy, puis ses grands voyages en Europe et en Orient. Il côtoie les templiers, accompagne une croisade, habille les cathédrales, tombe sous le charme de l'Orient mais surtout, il perfectionne sans cesse son art de la lumière et de la couleur.
Parfois technique dans ses descriptions, ce qui le rend d'autant plus crédible, ce roman nous rappelle aussi que la notion du temps était bien différente. L'immédiateté s'exprimait en mois et les ‘'bientôt'' en années. Nul doute que les vitraux retiendront bien plus votre attention après la traversée de ce très beau roman.
Bernard Tirtiaux que j'avais tardivement découvert avec ''Noël en décembre'', est à nouveau parvenu à me captiver.

C'est un auteur que j'ai déjà lu et que j'avais apprécié avec "Pitié pour le mal".

Nous découvrons ici l'histoire d'un tout jeune homme qui commence une formation d'orfèvre et va être amené à devenir verrier.

Des nobles qui sont déjà allés à Jérusalem pendant les croisades, montent un projet secret , celui de fonder un ordre guerrier, les Templiers. Ils choisissent le jeune Nivad pour devenir le verrier qui aura à charge les vitraux des plus belles églises. La formation est longue et doit s'effectuer auprès de différents maîtres dans différents lieux du monde. Nivad , qui est une forte tête et un écorché vif va découvrir ce nouveau métier qui sera bien plus que ça , une véritable passion, le point d'ancrage de sa vie.

Les débuts des vitraux, la qualité du verre, les couleurs, les dessins, le "collage" sont racontés de façon passionnante malgré l'aspect technique. Jamais je n'avais imaginé le jeu entre la lumière et la couleur et les recherches et essais qui avaient été nécessaires. Au delà de cet aspect c'est un roman enivrant fait d'aventures, de combats, d'amours qui nous attachent à ce héros faillible. C'est un très bon roman qui accapare et fait vibrer son lecteur tout en l'instruisant ...

Du coup, une fois le livre fermé, je suis allée voir l'église de St Joseph au Havre et ses vitraux que j'ai regardé autrement et y voyant une petite trace de Nivad.
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