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3,94

sur 697 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La quatrième de couverture laissait supposer quelque chose d'assez sombre, de dur, démoniaque et dérangeant. Glauque.

La figure du majordome, du serviteur, est propice à pas mal d'aventures. Et d'atmosphère. D'ambiance. On peut penser au Concierge d'Herbert Lieberman, au personnage tenu par Anthony Hopkins dans les Vestiges du Jour... j'en passe et des meilleurs. Tout cela pour montrer que les possibilités sont nombreuses pour faire quelque chose de "sérieux", qui tienne la route.

Le résultat est loin d'être au rendez-vous (indépendamment de mes attentes qui étaient assez élevées, je n'en disconviens pas). Car, effectivement, je m'étais un peu trop monté le bourrichon. Les deux premiers chapitres sont d'une platitude et d'un non-intérêt abyssal. On a un petit comte doté d'un majordome omnipotent, qui arrange les bévues du reste du personnel, et qui arrange les bidons entre Elisabeth, marquise promise au comte Ciel Phantomhive... Nous sommes au niveau de My Little Pony. Rien d'autre.

Les deux derniers chapitres dévoilent un peu plus de l'arrangement qui existe entre Ciel Phantomhive et Sebastian, le majordome. Sebastian vient au secours de son maître, kidnappé par un baron de la drogue italie, qui souhaite envahir l'Angleterre. On a pas mal de petites révélations sur le rôle exact de Sebastian au service de son maître, ainsi que la fonction de Ciel Phantomhive auprès de la Reine d'Angleterre.

Je profite de la mention de la Reine pour faire une petite digression: Ciel Phantomhive fait partie des "chiens de garde" de la Reine d'Angleterre. Sorte de cercle rapproché de nobles assurant la protection de la Reine et maintenant (dans l'ombre) la stabilité de l'Etat. Ce petit twist est sympathique. Je lis dans plusieurs critiques des références à la Reine Victoria, à l'ambiance victorienne... Si c'était le cas, on serait dans du steampunk, et de mauvaise qualité. On a des jeux vidéo, de l'électricité, des flingues, des bagnoles... Il me semble que l'on peut considérer sans faillir qu'il s'agit de la Reine Elisabeth II, et que l'action se déroule à l'époque contemporaine. le fait que de nombreux lecteurs confondent/mélangent me semble assez révélateur. le faste, l'argenterie, les fringues, etc. c'est la vision japonaise de la noblesse anglaise actuelle (et on peut admettre cette vision), pas un retour vers le XIXè siècle.

Les révélations des deux derniers chapitres permettent de relever le niveau du premier tome. Je ne trouve quand même pas que l'on est ébouriffé, saisi, transporté, comme on le devrait pour un premier tome. On verra bien dans le tome 2 si les petites avancées vers du glauque et du "dark" se confirment. A ce stade, on n'entrevoit pas grand-chose.

Niveau dessin, c'est conforme à la moyenne des mangas de ce type. Sourires rectangulaires, émotions surjouées, humour à deux balle, scènes d'action incompréhensibles, etc. Ce n'est pas cette série qui me fera apprécier le graphisme des mangas.
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Un grand classique qui pourtant ne m'avait jamais interpelée depuis sa sortie. Tout le monde se montrait élogieux mais je n'étais clairement pas attirée. Je l'ai trouvé en médiathèque, du coup j'ai traîné sur place pour lire les 2 premiers tomes et je suis effectivement heureuse de ne pas l'avoir acheté.

L'ambiance visuelle est très sympa. Nous sommes en pleine époque victorienne, en Angleterre, ça change vraiment des décors habituels. Les dessins sont superbes, il n'y a rien à redire. Les personnages sont originaux et bien dépeints, on ne les confond pas les uns avec les autres comme dans certaines séries et Yana Toboso a son propre style déjà bien mûr.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été séduite par le fond. La mangaka joue sur deux tableaux. Ciel a apparemment un passé bien sombre et est livré à lui-même. le stéréotype du garçon qui a tout ce qu'il veut… sauf une famille. du coup, il compense son manque d'affection en employant des incompétents : un cuisinier-rambo qui fait systématiquement brûler ses petits plats au lance-flammes, une serveuse qui casse tout et est d'une maladresse affligeante, avec ou sans ses lunettes, et un jardinier maigrichon mais avec une force herculéenne qu'il ne maîtrise pas. Bref, on nage en pleine caricature et je me suis demandée tout au long de ce tome où voulait en venir la mangaka, à osciller ainsi entre une intrigue sérieuse/triste et une trame loufoque sans autre but que d'enchaîner les gags.

Ajoutez à cela un majordome qui semble parfait dans la majeure partie du manga mais qui devient subitement suspect d'une page à l'autre, et des parenthèses justement indigestes sur la cuisine, et vous obtenez un début sans queue ni tête et passablement ennuyeux…

Je continuerai toutefois à lire Black Butler quand le tome 3 sera de retour au rayon manga, ça ne coûte rien et ça serait donc dommage de ne pas vérifier ce que donne la suite puisque le second était tout de même meilleur (chronique à venir incessamment sous peu ^^). On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise mais ce titre reste pour le moment une grosse déception !

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Alors oui, les dessins sont de toute beauté, c'est baroque, légèrement gothique, très travaillé et très élégant. Oui aussi, Sebastian est un personnage plus que surprenant! D'une efficacité hors pair dans sa tâche de majordome, il ne se contente pas d'être un fidèle serviteur, il sait aussi être drôle, parfois cynique et très vite on comprend qu'il est bien plus qu'un majordome. Mais c'est malheureusement à peu près tout ce que j'ai compris...Il n'est pas humain et le jeune Ciel a conclu un pacte avec le diable pour s'attacher ses services. Mais pourquoi? Pourquoi un gamin de 12 ans, héritier d'une chaîne de magasins de jouets a-t-il besoin d'être protégé? le mystère plane mais je n'ai pas envie d'en savoir plus!
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Black Butler est un manga shonen ayant pour personnage principal Sebastian, un majordome, le seul employé compétent du jeune Ciel Phantomhive. D'abord présenté comme un serviteur dévoué et surqualifié, il dévoile rapidement un visage bien différent.

Plusieurs personnes m'ont dit un immense bien de ce manga, mais hélas pour moi, le charme n'a pas opéré. Les dessins sont pourtant très beaux, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux (notamment au niveau des domestiques), et si le côté victorien m'a séduite au premier coup d'oeil, les anachronismes m'ont laissé perplexe. (Entre les consoles de jeux et les portables, il y a matière à se poser des questions...)

J'ai également un avis mitigé sur les personnages, et sur le scénario en lui-même. Commençons par les personnages. Si Ciel et Sebastian sont intéressants à suivre, ce n'est pas le cas des trois domestiques qui sont tout bonnement inutiles. Je suppose qu'ils sont censés être là pour le comique, mais leur degré d'incompétence est tel que je les ai vite trouvés beaucoup plus lourds que drôles.

Le scénario, ensuite. Eh bien, il est très confus, et surtout très mal amené. Pendant une grande partie de ce premier tome, on ne sait absolument pas où on va, ni dans quel but. Les scènes s'enchaînent sans donner l'air d'être véritablement liées entre elles, et lorsque l'histoire bascule enfin dans une voie plus sombre et plus intéressante, cela tombe presque comme un cheveu sur la soupe, sans qu'on comprenne véritablement ce qui se passe, et encore moins pourquoi.

Je vais tout de même laisser une chance à ce manga en lisant le tome 2, car le premier n'était peut-être qu'une simple introduction, destinée à mettre l'univers en place. À voir, donc, si la suite est meilleure.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un manga différent des autres ? Indubitablement ! C'est ce qui m'a attirée et que j'ai beaucoup apprécié dans cette histoire. Dans ce premier tome, on fait connaissance avec lord Phantomhive, petit garçon d'une bonne dizaine d'année, suivi par son fidèle majordome Sebastian. C'est autour de lui que tout s'articule. Il semble être capable de tout. Mais au final, ce qui nous titille, c'est Ciel lui-même : qui est-il ? que cherche-t-il ? Pourquoi n'est-il pas un petit garçon comme les autres ? Et l'on a terriblement envie d'en savoir plus.
À côté de ça, j'ai été déstabilisée par la façon de raconter l'histoire, j'ai eu du mal à suivre le fil par moment. du coup, je pense que je vais regarder un peu plus les autres tomes avant de me décider à continuer cette série.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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C'est une élève qui m'a conseillé ce manga. Malheureusement, je ne partage pas son enthousiasme... J'y ai trouvé tout ce que je déteste dans le genre : des expressions faciales exacerbées, des scènes d'action brouillonnes et une intrigue quasi inexistante.
En tant que majordome, Sebastian a pour préoccupations principales, avec son équipe de maladroits incapables (sensés être drôles...) de préparer un dîner fastueux pour un prestigieux invité, d'apprendre à danser à son jeune maître en vue d'un après-midi avec sa petite fiancée Elizabeth, ou encore de débarrasser le manoir d'une invasion de souris - quel programme passionnant... Ce n'est qu'à la moitié du livre que l'histoire prend un semblant d'intérêt avec l'enlèvement de Ciel. Sebastian prouve alors qu'il sait bel et bien conserver son flegme en toutes circonstances... et qu'en plus de ses compétences domestiques, il sait également se battre !

Mais c'est le personnage de Ciel Phantomhive qui est, selon moi, le plus intrigant. Issu d'une longue lignée d'aristocrates, le jeune comte est le directeur de la première entreprise de friandises et de jouets du royaume "grâce à ses idées inédites et originales". Ce petit génie a néanmoins une allure malheureuse ("J'ai oublié comment faire pour sourire."), se déplace avec une canne et porte un cache-oeil...
L'épisode final apporte quelques éléments de réponse mais en soulève d'autres. On comprend surtout que le manga a une dimension fantastique jusque là insoupçonnée. Il y est question de pacte avec le diable mais pourquoi et à quelles conditions précises ? Un micro suspense qui n'est pas suffisant pour que je me plonge dans la suite...
Lien : https://www.takalirsa.fr/bla..
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J'ai emprunté ce manga un peu au hasard.

Ici c'est un tome de présentation. L'histoire se déroule dans une Angleterre de l'époque victorienne et tourne autour de Sebastian majordome dans un manoir où le reste du personnel est aussi incompétent qu'inefficace et insupportable. Ce personnel apporte une petite touche « d'humour ». Ce sont des clichés ambulants, cela prête parfois à sourire mais sans plus.
Sebastian, méticuleux, vif, cynique, est ainsi aux ordres de Ciel : un ado de 12ans, blasé, orphelin et maître d'une multinationale de bonbons et de jouets. Oui oui le cliché typique du gosse d'une famille riche et qui se retrouve seul et se conduit déjà comme un adulte (ou presque) ! En même temps, il a passé un pacte avec un diable de majordome, donc ceci explique peut-être cela… Eh oui Sebastian, on s'en doutait, n'est pas un être normal. On comprend vite qu'il a des dons cachés. Il révèle en partie sa nature dans les derniers chapitres. L'action permet de se rendre compte des capacités du personnage.
Disons que c'est sympa à lire. Mais pour le moment tout est assez prévisible. Cela laisse sur sa faim. J'aurai aimé une entrée en matière plus percutante avec un fil directeur plus marqué.
Quant aux traits des personnages, ce n'est pas spécialement un style que j'apprécie mais dans l'ensemble ça passe. de plus les scènes d'action manquent de cohérence.
Bon, j'espère que le tome 2 sera meilleur.
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Dans ce titre, nous faisons la connaissance d'un majordome qui travaille au service d'un enfant qui est l'héritier d'une grande famille et d'une grande entreprise de jeu. Voilà en gros la base de ce titre.
Avec ce premier tome, nous nous retrouvons à suivre le quotidien au manoir, l'idée est simplement de nous introduire les personnages, de planter de le décor avec des passages légers qui sont, certes amusant, mais assez longuets.
Heureusement, les deux derniers chapitres nous montrent que l'histoire va aller un peu plus loin que ça, sinon là, c'était plutôt ennuyeux. J'ai vite senti qu'il y avait un petit quelque chose que l'on ne nous montrait pas encore, mais ce petit quelque chose met tellement de temps à arriver que l'on s'ennuie assez vite (je n'ai pas lu la quatrième de couverture, je me suis lancée dans ce titre sans connaître le sujet)
J'attends désormais de lire la suite pour savoir si je peux ou non aimer ce titre, heureusement que je peux emprunter les tomes !
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