Engrenages et sortilèges

A Celumbre les étudiants de l'Académie des Sciences Occultes et Mécaniques, les élèves sont répartis en deux grands classes. Les magiciens d'un côté et les mécaniciens de l'autre. Et comme dans beaucoup de situations similaires, ils ne s'aiment pas. C'est le cas de Grise, la Mécanicienne et de Cyrus, le jeune mage. Pourquoi ? le savent-ils eux-mêmes ? Toujours est-il qu'ils vont devoir s'entraider et bien plus encore lorsque les deux étudiants vont échapper à une tentative d'enlèvement. Pourquoi eux ? Poursuivis par des Voltigeurs, les deux ados vont se réfugier dans les Rets, l'antre de L'Arachnide. Ce quartier ne recueille que les assassins et les voleurs, mais aussi les magiciens pratiquant la magie noire. Mais ils sont bien obligés d'y rester. C'est ça ou la prison, voire pire ! Les premiers pas dans ce nouveau monde vont être difficiles mais les deux étudiants possèdent chacun un don indéniable dans leur domaine et une soif de vérité sans égale. Petit à petit ils vont se faire accepter de ce monde qui n'est finalement pas si mauvais, au point de s'allier avec ses membres, en particulier leur cheffe, lorsqu'ils vont appendre que leurs parents sont eux-mêmes dans une mauvaise posture. Leur kidnapping c'était pour cela, pour faire pression sur eux ? Pourquoi ? Par qui ? A qui peuvent-ils se fier ? L'Académie semblait un havre de paix pour tous mais ils sont bien loin de la vérité. Grise et Cyrus, accompagnés respectivement par leur automate et leur familier devront se méfier de tous mais aussi choisir leurs alliés pour que justice soit rendue. Une histoire qui mêle habilement fantasy et aventure. le fait de mêler mécanique et magie est originale et rend l'histoire aussi divertissante que palpitante. Chacun a sa place et personne ne se met en avant. Un coup pour l'un, un coup pour l'autre. C'est équilibré et on découvre petit à petit toutes les raisons de l'enlèvement avorté du début du roman. Une lecture parfaite pour un ado mais aussi pour un adulte curieux de découvrir un univers différent.
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Encore un très bon roman signé par Adrien Tomas.

Nous suivons Grise et Cyrus, tous deux étudiants à l'Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Dans cet univers, la magie côtoie la mécanique; les arts magiques anciens sont opposés aux technologies. Grise est passionnée par la robotique, tandis que Cyrus maîtrise les sortilèges basés sur les éléments. Il existe une rivalité entre ces deux domaines du savoir et entre ces deux étudiants qui ne se supportent pas.

Leurs vies basculent lorsque qu'ils sont tous deux victimes d'une tentative d'enlèvement...et trouvent refuge dans les Rets, le quartier des bas-fonds où l'arachnide gère d'une main de maître la criminalité.

Qui a tenté des les enlever ? Dans quel but ? c'est ce qu'ils vont devoir découvrir tout en mettant leurs compétences au service de l'arachnide.

J'ai trouvé ce roman original, bien écrit et très bien construit ! Les personnages, secondaires ou principaux, sont tous intéressants. On va de surprise en surprise en découvrant la richesse de l'univers. J'ai dévoré ce livre très rapidement, happée par le rythme et les rebondissements !

Je recommande vraiment cette lecture autant destinée aux ados qu'aux adultes.

Voilà un moment que les romans de cet auteur me faisait de l'oeil n'ayant lu que des nouvelles éparses dans des anthologies. N'ayant pas spécialement envie de fantasy « classique » actuellement, ce roman fantasy jeunesse fut une bonne entrée en matière.
Un roman court, accrocheur, bousculant les clichés et qui donne envie de découvrir un univers bien plus vaste que ce qu'on découvre dans cette histoire. Un page turner à glisser dans les mains du plus grand nombre

Je découvre avec ce roman l'écriture d'Adrien Tomas, auteur français de fantasy. On y trouve tous les éléments d'un bon bouquin : des personnages intéressants, un univers original, une intrigue qui tient la route et des rebondissements.

Forcément, quand on lit le pitch on se doute que le duo formé par Grise et Cyrus aura des conséquences romantiques... mais l'auteur n'en fait absolument pas son élément principal. Au contraire, cet élément n'apparaît que subtilement dans quelques remarques ici et là.

Non, le coeur de l'histoire tient dans le complot visant à détruire l'équilibre du royaume afin de faire la guerre aux proches voisins. Et c'est en cela que le roman m'a plu. Par petits bouts, au fur et à mesure des évènements et des conversations auxquels assistent les héros, les pièces du puzzle s'assemblent pour faire comprendre au lecteur le dessin plus dramatique de l'affaire...

Je me suis laissée emportée facilement par cet univers improbable qui mélange magie et technologie, fantastique et steampunk. En plus, c'est un one-shot, alors pourquoi se priver !
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Dans ce récit, on plonge dans la tentative d'enlèvement de Grise, une apprentie mécanicienne, et Cyrus, un apprenti magicien. Ils échappent de peu au kidnapping et sont obligés de fuir la prestigieuse Académie dans laquelle ils étudient. Ils comprennent vite que ce sont leurs parents haut placés qui sont visés par cette tentative de pression. Obligés de mener leur propre enquête, ils se réfugient dans un quartier malfamé, où ils doivent apprendre à se serrer les coudes malgré leurs différences de personnalité et de valeurs, ce qui n'est pas sans difficulté. Un chouette roman fantasy et steampunk!

Puisque mai est le mois de la fantasy, le club de lecture de Vibration littéraire a voté pour Engrenages et Sortilèges (et comme je n'avais pas voté pour lui, j'ai pu le coller dans la catégorie « un roman choisi par quelqu'un d'autre »).
Magie et mécanique, voilà autour de quoi tourne cet univers.

Les mécaniciens et les magiciens se méprisent souverainement les uns les autres.

Grise, mécanicienne, et Cyrus, magicien, se déteste cordialement mais le règlement de leur école interdit aux mécaniciens de riposter aux piques des magiciens, leur estime de soi étant essentielle à la pratique de la magie.
Pourtant quand les deux jeunes gens sont victime d'une tentative d'enlèvement au sein même de leur école, ils sont bien obligés de mettre leurs différents de côté.
L'école, avec sa réputation de lieu le plus sécurisé du pays m'a fait penser à Poudlard et au début où on le rencontre, le primarque Ioséphir fait indéniablement penser à Dumbledore. Mais les ressemblances s'arrêtent là et le roman trouve son propre univers.
Cyrus étant un magicien, il dispose d'un familier, un réceptacle d'énergie magique, ici un chat nommé Quint, doté d'un sacré sens de l'humour et d'une fidélité à toute épreuve.
C'est Quint qui fait tampon entre les deux ados quand ils se crêpent le chignon. de toute évidence, le félin, si reste très attaché à son maitre, a eu un vrai coup de coeur pour Grise.
Si Grise est attachante d'emblée, j'ai trouvé que Cyrus l'était tout autant dès lors qu'on sait lire entre les lignes. Son arrogance n'est qu'un vernis destiné à le protéger.
On se rend très vite compte qu'il y a un complot (il aurait été compliqué de ne pas le voir) mais on n'en découvre l'ampleur qu'au fil de la lecture.
Les aspects politiques sont très actuels avec une classe dirigeante qui écrase les plus pauvres et déclare des guerres pour s'approprier des ressources sans avoir à les payer.
On peut également voir des luttes pour le pouvoir au sein même du gouvernement.
A travers leur aventure qui les pousse à se réfugier auprès de la lie de la société (voleurs, espions…), Grise et Cyrus vont remettre en question les lois de la nation comme l'interdiction de la nécromancie ou de donner une personnalité indépendante à un robot.
Si on comprend vite les grandes lignes (complot, politique), pour ce qui est des détails (quel est le but de chaque personnage, leur position dans l'histoire…), c'est plus compliqué. L'auteur nous mène en bateau sans scrupules, nous entraîne sur des chemins qui s'avèrent plus tortueux qu'ils n'y paraissaient au premier abord.
Si j'ai rapidement découvert la vérité sur l'arachnide ainsi que le degré d'implication d'un des personnages, en revanche, je ne m'attendais pas du tout à la manière dont Grise et Cyrus allait gérer les choses.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ces deux-là savent mettre l'ambiance !

L'histoire présente autant d'action que de réflexion avec de nombreux retournement de situation.
Si l'histoire tourne beaucoup autour de Grise, Cyrus et Quint, les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont tous parfaitement décrits, même quand leur rôle est minime.
J'ai particulièrement apprécié le chevalier Albrecht de Mongre.
Vu l'avancée du livre, j'avais peur que la fin soit bâclée, expédiée en quelques pages, mais non, l'auteur à parfaitement maîtrisé l'intensification de l'action pour nous offrir un final excellent, suivi d'un épilogue qui répond aux quelques questions qui demeuraient encore.
S'il y a une vraie fin, permettant d'avoir une one-shot, si jamais l'auteur voulait écrire un jour une suite, il a laissé tout juste ce qu'il fallait d'ouverture pour que ce soit possible.
Qui sait, peut-être reverra-t-on Grise et Cyrus un de ces jours ?

Un bon roman jeunesse où la technologie et la magie s'allient pour le bien de tous. Une intrigue sympa, bien que prévisible pour un lecteur adulte ou pour un gros lecteur ado mais bon, on passe un bon moment et l'auteur nous gratifie d'une petite critique sociale et d'une invitation à la révolution. J'avoue que les mesures de l'Empire telles que présentées dans ce roman font étrangement écho aux dernières mesures économiques du gouvernement actuel en cette période de crise. Un écho tout à fait fortuite bien sûr puisque les circonstances du roman ne sont pas les mêmes que celles que nous vivons actuellement.
On regrettera peut-être un univers pas très développé. le roman se centre surtout sur les personnages et leur mission et ne cherche pas à développer outre mesure le background. Je crois savoir qu'il y a une suite. L'univers y est peut-être plus développé mais j'avoue que vu comme se finit le tome 1, je ne suis pas sûre de prendre la peine de lire la suite. L'univers ne m'a pas passionnée au point de vouloir absolument savoir ce qui se passe après. A voir, si un jour la suite tombe entre mes mains.

Cyrus et Grise ont tout pour se détester. Parfaits contraires, tant physiquement qu'intellectuellement, ils vont pourtant devoir associer leurs talents afin de découvrir la terrible menace qui plane sur Celumbre.
Une trépidante aventure mêlant steampunk et magie.
Niveau: collège et plus (pour les grands enfants).

Un petit roman pour changer d'air, faire un break avec mes lectures habituelles. C'est l'interview Babelio de l'auteur et les thèmes sociétaux traités qui m'auront convaincu d'y jeter un oeil.

L'univers à mi-chemin entre Steampunk et Magie est particulièrement bien décrit. A aucun moment on ne se sent perdu et on peut très facilement s'identifier aux protagonistes également. Adrien TOMAS a su créer une intrigue mêlant politique et aventure, très bien servie par un panel de personnages hauts en couleurs et dont chacun dispose d'un background crédible et pertinent.
Ce faisant, il se sert du carcan bourgeois de ses protagonistes pour dresser une fresque sur fond de lutte des classes, incitant ainsi ses jeunes lecteurs à se questionner sur leur propre monde, ce qui par les temps qui courent est plus que bienvenue.
A travers leur péripéties, Grise et Cyrus seront contraints de quitter leur zone de confort et de se mêler au « bas peuple » dont ils découvriront qu'ils en ignoraient tout, enfermés qu'ils étaient dans leur prison dorée.

Peu connaisseur des romans jeunesse (dont je n'ai pour référence que la Saga de J.K. Rowling – maintes fois lue), j'ai trouvé le texte vraiment très accessible autour d'un fil conducteur qui arrive à maintenir le suspens sans surplus de sophistication. Ce que je retiens de cette lecture, c'est avant tout l'univers, parfaitement cohérent et qui offre de belles promesses pour une suite ou un spinoff.

Avant de s'attaquer à l'histoire, regardez-moi cette magnifique couverture. Elle est absolument exquise.

Grise, apprentie mécanicienne, et Cyrus, apprenti magicien, sont deux adolescents suivant les cours de l'Académie des Sciences Occultes et Mécaniques. Une nuit, ils échappent à leur enlèvement. Pourquoi on veut les enlever ? Est-ce lié à leurs parents ? Ils vont trouver refuge chez les Rets, quartier de voleurs et d'assassins. Et si c'était là, qui vont voir le monde différemment ?

Dès que je me suis familiarisé avec l'écriture, les pages se sont enchaînés sans que je m'en aperçoive. En premier lieu nous faisons connaissances des deux protagonistes Grise (de son prénom Grisella) et de Cyrus ainsi que cet univers fascinant mêlant ésotérisme, magie et technologie. Cette dernière est tournée vers le style Steampunk, nombreuses machines nous sont familières, connues dont le must restent les automates. L'histoire se divise en plusieurs parties. Alors qu'on se demande quand l'intrigue et l'action prendront place, ça nous arrive dessus après la mise en place des personnages et de leurs milieux sociaux respectifs.

Grisella, dit Grise, est une mécanicienne. Élevée dans le cambouis, elle a toujours adoré toute cette discipline. Grise, est un être solitaire, préférant réparer que d'être en présence de ses semblables. C'est une jeune fille qui a du répondant, têtu et qui a besoin de voir elle-même les choses pour comprendre. Grise adore son père.
Cyrus est un jeune garçon suivant des cours de « magie ». Nous voyons ce petit garçon à l'intérieur, une fragilité qu'on retrouve souvent et parallèlement on voit son assurance devant les personnes. Il connaît la géopolitique et est stratégique.
J'ai adoré ces personnages. Les deux vont apprendre l'un de l'autre, se compléter en fonction des situations que ça soit complètement démuni ou que ça soit complètement avec audace. Absolument pas parfaits et adorablement attachants. Ces deux adolescent·es, sont différents quand iels sont dans leurs milieux ou à l'extérieur. Ça se donne un genre, il y a des règles… Sauf que tout cela va voler en éclat. =)
Quint, une boule de poil qui n'hésite pas à tirer les oreilles et être médiateur entre les deux. Autour de nos deux héros nous avons d'autres personnages. Ils sont très diversifiés, tout en étant en retrait on sent bien leur importance. On s'attache vite à tout ce petit monde.

C'est une histoire en un tome unique. C'est vraiment chouette. J'étais partie sur une saga mais en avançant petit à petit ma lecture je me posais des questions. L'univers est très riche mêlant magie et mécanique. Des personnages attachants qu'on apprend à connaître. Deux protagonistes qu'on voit sur le plan personnel puis dans leur milieu de l'Académie où les préjugés, le conformisme et l'appartenance social sont omniprésent/fortement présents. Puis nous les voyons évoluer, ouvrir les yeux sur les privilèges, les injustices et les causes. Les chapitres sont en forme d'alternance du point de vue de Grise ou de Cyrus avec leurs pensées différentes, leurs remises en question, les remises en doute d'un système.
Une intrigue se développe, partant de l'enlèvement, nous découvrons les dessous d'un autre monde. Parfois en lisant j'avais l'impression que c'était un peu dichotomique. Certes dans un sens c'est vrai : d'un côté les pauvres et de l'autre les riches. Néanmoins dans les deux cas je ne voyais pas le respect de l'autre classe si je peux dire. Grise et Cyrus en apprenant à se connaître vont commencer à changer et voir également tout ce qui ne va pas. Iels vont voir les conséquences de certaines décisions. Iels vont s'ouvrir, en prenant compte qu'il n'y a pas qu'une vision mais plusieurs. J'ai vraiment aimé ce concept où des décisions entraînent des conséquences et qu'on reste positionné dans un point de vue soit par privilège, soit par ignorance. Parallèlement nous voyons comment le peuple se fait manipuler et que beaucoup (comme un mouvement de foule dans un sens) ne réfléchisse pas des masses. Nous voyons beaucoup de côtés qui sont un brin subtil. C'est un roman assez politisé, néanmoins les nuances de gris sont présentes.

Ce roman est vraiment bien foutu. Je ne sais pas comment d'écrire la sensation et les sentiments que j'ai eus. Sans pour autant tomber dans l'extravagance d'action nous avons nos moments de rebondissements. Les événements se poursuivent en montant en crescendo et le plus magistral est la pression rhétorique qu'on attend de lire. Sans que ça soit trop décrit, c'est plutôt un ensemble de mouvement qu'on a avec la foule. C'est vraiment dur d'expliquer. Une inquiétude montante qui pousse à la tension et au stress. Comme je disais, la majorité du roman n'est pas dans l'action. le scénario est tout de même simple mais efficace.
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