Quand le Bien et le Mal n'existent pas, seuls restent les choix.
Tiul est le plus mauvais étudiant de la Maison des mages, plus intéressé par les filles des tavernes que par l'art qui permet à ses confrères de manipuler les forces de ce monde.
Anthalus est un mercenaire de bas étage qui vit au jour le jour entre tueries et trahisons.
Qiruë, craintive et chétive, est la dernière représentante du peuple moribond et décadant des Elfes, méprisée et haïe par ses supérieurs.
Alishr est un jeune écuyer malingre qui rêve de devenir paladin, malgré les brimades et l'ostracisme dont il est la victime.
Ce ne sont pas des héros, et il est probable qu'ils ne le deviennent jamais. Pourtant, alors que la mystérieuse Maison des mages, qui apporte aide et éducation aux populations, tisse son réseau tentaculaire au coeur des Six Royaumes, le destin du monde va heurter le leur de plein fouet et les jeter face à des forces magiques aussi anciennes que l'univers. C'est avec et contre elles qu'ils devront écrire la légende des siècles à venir.
Et bien voilà, j'ai lu le tome 1, et c'est tout naturellement, et facilement, que j'ai ouvert le tome 2. J'ai pris mes marques plus vite puisque j'y ai retrouvé l'univers, l'ambiance, et une partie de personnages (devenus ici des personnages secondaires) decouverts l'an dernier. Je confirme néanmoins mon ressenti lors de la lecture du premier tome, cet univers n'est pas mon univers de prédilection mais je suis heureuse d'y être entrée.
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Excellence à la française
Adrien Tomas est un conteur hors pair et il le prouve avec ce récit épique, qui peut être considéré comme la suite de la geste du sixième royaume mais peut se lire indépendamment.
L'auteur fait jaillir en quelques pages tout un univers fait de démons et de magie, de royaumes antiques et de guerriers sanguinaires. le récit est dense, surtout au vu du nombre de personnages, mais demeure fluide tout du long grâce à une narration limpide.
L'intrigue contée dans ce roman de 600 pages aurait pu être éparpillée entre trois volumes tellement elle est ambitieuse mais l'auteur a préféré condenser le tout en un seul volume qui souffre d'ellipse mais qui permet d'éviter l'écueil des sagas interminables.
Les personnages sont le point fort du récit. Tout comme G.R.R.Martin, Tomas aime bien s'emparer de la figure du antihéros, des exclus et la tordre encore plus pour servir son récit. Alors même que l'on pense être capable de prévoir les réactions des personnages ceux-ci nous surprennent par un revirement qui s'avère logique et en accord avec leur mentalité. Les sentiments que l'on ressent pour ces personnages sont aussi ambivalents que les alliances qu'ils concluent mais le plaisir de lecture reste intact.
Tomas signe ici une saga épique à qui il manque peut-être juste une maturité dans le ton pour rejoindre le panthéon des grandes saga de fantasy.
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si on fait abstraction des 150 premières pages où il y a énormément de personnages différents sans réellement comprendre le lien, l'impression d'être dans un brouillard.ce n'aurait pas été cet auteur j'aurais abandonné ma lecture.
la suite du livre se lit agréablement,l'intrigue est prenante mais un goût mitigé malgré tout.
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Une elfe, un nain et un mage sont amenés à prendre la route ensemble pour accomplir une mission pendant que le royaume d'Evondia connaît des changements politiques.
Ce roman se passe trois siècles après les l'affrontement des Aspects (grosso modo nature vs progrès) dans le premier tome de cette duologie. S'il s'agit d'un roman qui peut se lire de manière indépendante, je pense qu'il est quand même bien mieux de lire le premier pour comprendre toutes les références.
Les deux romans sont construits sur le même schéma avec des petits chapitres par personnages. J'avais un peu peur que ce soit répétitif mais ce n'est pas le cas. Ce tome est plus rythmé que le précédent et nous réserve de nombreuses surprises ! Une très bonne lecture.
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