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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment vous dire? Ce roman, je l'ai dévoré, apprécié, dégusté, aimé!

Marianne est obèse, vraiment obèse. Cent vingt kilos. Elle a un fils, Hévé, non PAS Hervé mais Hévé. Marianne vous dira pourquoi. Elle a du mal à l'aimer.
Marianne sait le regard qui s'attarde sur son corps quand elle a le dos tourné alors parfois elle joue, elle tourne vite la tête pour chopper ces yeux qui la regardent avec dégoût. Marianne n'aime pas les autres.
Marianne aime s'enivrer de bières bien fraîches quand la nuit se fait plus sombre, elle aime ensuite marcher dans les rues. Aucune crainte, qui viendrait la violer?
Marianne ne supporte plus les bons sentiments de Michelle. Marianne ne veut plus que Michelle s'occupe d'Hévé. Un soir, Marianne veut la crever avec un couteau bien aiguisé.
Marianne rencontre cet homme une nuit, oui, cet homme qui un jour a voulu l'aider à se relever après une chute. Car cent vingt kilos, c'est difficile à relever quand ils sont à terre. Cet homme dort dans la rue. Avec cet homme, y a-t-il un espoir envisageable, un amour possible?

Je ne vous en dis pas plus mais vous invite vivement à lire l'histoire de Marianne.

Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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« Putain de sensiblerie, qui peut savoir ce que cela pèse vraiment, 127 kilos de souffrance ? ».
Voilà. T'es dedans. T'es dans un putain de bouquin.
Pas un livre à la con sur l'obésité et les kilos en trop. Un livre sur toi, sur moi, sur les autres. Sur les regards, sur les mots dits, et sur ceux qu'on aperçoit, au fond des yeux de ceux qui nous croisent.
Marianne, elle est agressive. Parfois.
Elle est grossière. Tout le temps.
Elle a la haine. Souvent.
Valérie Tong Cuong, elle te donne à lire ses pensées, elle te pose les questions que t'as jamais osé regarder dans les yeux.
Quand Marianne croise Georges le type, elle le trouve beau. Sans doute parce qu'il la regarde comme la femme qu'elle est sous la carapace qui la recouvre.
Une carapace de graisse, une armure de méchanceté, sauf pour Hévé. Hévé, c'est son fils.
Georges le type, donc, elle le ramasse sur le trottoir. Il dort dans des cartons. Mais Georges le type, dès qu'il recommence à marcher sur ses deux jambes, il redevient un crétin stupide.
Borné, Georges le type. Comme les autres.
J'ai écrit une fois que deux solitudes qui se rencontrent, ça fabrique souvent que deux solitudes l'une à côté de l'autre. Rien de plus.
Puis sans doute que Marianne, y a trop de graisse autour de la tendresse qu'elle pourrait donner. Trop de crasse autour de la gentillesse.
Alors la tendresse et la gentillesse, tu les vois pas. T'essayes de les deviner, mais t'y arrives pas.
Par moment, tu vas être mal à l'aise. C'est sûr.
Parce que le monde dont elle parle Marianne, c'est le tien.
Le mien.
Celui dans lequel tu te lèves tous les matins.
Celui dans lequel tu juges, souvent, sans même t'en rendre compte.
Celui du racisme ordinaire.
Tu sais, les trop gros, les trop noirs, les trop musulmans…
Tu vois ce que je veux dire ?
Une longue spirale d'autodestruction, jusqu'à la phrase finale.
Je vais pas te la donner, parce que tu vas aller le chercher chez ton libraire.
Il est en poche. Pas cher.
Fais-moi confiance.
C'est tout ce que j'ai à dire sur ce roman.
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