Enfin fini ! Cette lecture fut un calvaire !
Pourquoi ai-je voulu lire ce livre ? Il s'avère qu'a l'époque de ma rencontre fortuite avec lui, je vivais à Madrid. Un jour, alors que je prenais le métro, je le vis, là, seul, sur un siège. Il n'y avait personne. Alors, je l'ai regardé et la couverture m'a fait sourire : une photo de clefs. Il s'avère que, quelques minutes avant, j'avais fait tomber mes clefs sur une rame (un agent m'avait aidé à les récupérer). Moi qui ne suis pas spécialement croyante, ni superstitieuse, j'ai trouvé la coïncidence marrante et que la vie était pleine de surprise. Alors, voilà. Durant toutes ces années, je l'ai gardé pour le lire et voir dans quelle mesure la vie me l'avait destiné. Eh bien... Je suis déçue.
Bon, c'est vrai, cela faisait longtemps que je n'avais plus lu l'espagnol et cela n'a pas aidé à ce que j'accroche à l'histoire.
Cependant, au-delà de ça, je n'ai pas aimé le style. Certaines phrases font plus de 12 lignes. 12 ! Cela en devient incompréhensible. Je ne parle même pas du fait que l'auteur n'appelle les personnes par leur prénom. Résultat, on se retrouve avec des "elle", "il" est on ne sait plus qui est qui.
Par ailleurs, tout cela se passe dans un double espace-temps, le présent et le passé. C'est à s'y perdre.
Enfin, pendant les trois quarts de l'histoire, il ne se passe rien. Ce sont quasiment de longues descriptions, ce qui personnellement m'ennuie au plus haut point. L'action commence vraiment à la fin, et je trouve que c'est très improbable. Je trouve que ça vient comme un cheveu sur la soupe... A vrai dire, arrivé à ce niveau-là du livre, je ne cherche même plus à comprendre : je me suis ennuyée, je me suis perdue. C'est trop tard. Je survole les dernières pages par acquit de conscience, mais c'est tout.
Bon, vous l'avez compris, je vais libérer ce livre, en espérant qu'il parlera plus à la prochaine personne qui le lira.
Commenter  J’apprécie         40
Tanta gente que moría y sufría allí todos los días y qué poco se notaba eso en la aparencia y en la vida diaria del hospital. Allí la muerte desaparecía como por prestidigitación. Con los agonizantes se hacía como si no lo fuesen, y luego, cuando morían, desaparecían sin ruido, subrepticiamente. Allí desaparecían las evidencias de la muerte, hasta el punto de que las apariencias de banalidad intrascendente y rutinaria sepultaban en los vivos la conclusión de que alguien había muerto, casi como si la muerte de otro hubiera sido sólo una ilusión de los sentidos.
Porque hay cosas que no son para ser sabidas por los demás. No todo es para ser contado, y ni siquiera puede ser contado. A la gente le gusta querer conocer siempre lo más turbio y oscuro, lo más secreto, pero no siempre debe conocerse todo. Ya se ocupa la vida en su momento de mostrarnos las cosas que podemos ver, lo demás debe quedar oscuro. Dejarlo estar y no liarse. Es cierto que la vida es un cuento, pero hay cuentos secretos.
No tenía interés en volver a olvidar, por qué, todo era suyo, las manzanas que llevaba en las manos, las peras urracas en los bolsillos, aquellos recuerdos ardientes como iluminaciones, todo era de ella. Los recuerdos también eran suyos. estaba recuperando cosas, recuperándolo todo. Y eso, a veces, dolía.
Porque en el fondo ya sabía que no debía preguntar nada, que nada se podía contestar, que las preguntas que importaban no iban a recibir otra respuesta que el silencio que ahoga y quiere matar la pregunta para siempre.