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Suite aux sommets de suspense psychologique atteints par "The Other" (1971), encore une réussite artistique de l'excellent Thomas TRYON, maître du "fantastique solaire" : "Harvest Home" (1973) - traduit sous le titre "La fête du maïs" - est un roman réellement fascinant - insidieusement et lentement terrifiant...

Tryon a patiemment modelé cette atmosphère lourde, distillée au fil des pages : elle semble annoncer les orages de fin d'été.

Commune à "The Other" et "Harvest Home", elle ressuscite un vif souvenir de lecture : ce climat des meilleures nouvelles fantastiques De Maupassant : "Sur l'eau", "La peur", "le Horla"...

Quel étonnant conteur fut cet homme - disparu en 1991... qui laissa outre ses 4 romans déjà traduits - outre "The Other" et "Harvest Home" déjà cités - le très nostalgique "Lady" en 1974 (traduit en français : éd. Albin Michel), puis "Crowned Heads" en 1976 (traduit en français sous le titre "Fedora", éd. Albin Michel - magnifiquement adapté par Billy Wilder en 1978 sous ce titre), puis un ouvrage "All that Glitters", publié aux U.S.A. en 1986 non encore traduit en français - " , et encore un ultime roman destiné en principe à un jeune public : "The Night of the Moonbow" en 1989 (traduit en français sous le titre "La nuit de l'arc de lune" - collection "J'ai Lu", 1991) ! Sa part d'enfance, une fois encore...
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Ned et son épouse Beth, avec leur fille Kate, ont quitté New-York pour venir vivre à la campagne dans le nord-est des Etats Unis. Leurs premiers contacts avec les villageois sont cordiaux, mais certaines de leurs réactions posent question aux nouveaux venus. De fait, chaque année, ces campagnards célèbrent une fête païenne entourée de mystères.

Pour le lecteur, l'angoisse est garantie, et le sentiment de malaise va crescendo.
Un thriller glaçant et remarquable, qu'on garde en mémoire très longtemps.
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Un couple, Théodore, Beth et leur fille se sont nouvellement installé à la campagne. le mari a abandonné son métier honni pour se consacrer à la peinture et Beth est passionné par l'artisanat du coin. Mais le village est un peu surprenant; tout se fait encore à la main, malgré la mécanisation de l'agriculture. Et tout tourne autour du maïs, qui semble être la seule culture. Tout semble idyllique. Mais, peu à peu, le doute s'installe. Une jeune fille, qui s'est suicidée, est enterrée en dehors du cimetière. Un jeune se révolte contre les coutumes ancestrales. Et les femmes ont l'air de partager un secret qui remonterais à la nuit des temps.

Un rythme lent, un climat qui s'installe tout doucement, des évènements perturbateurs. Lentement, l'histoire se complique.

J'ai aimé, mais le roman promet plus qu'il ne livre.
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La fête du maïs m'avait été chaudement recommandé, finalement je renoncerai à sa lecture au bout de 100 pages.

Le retour à la nature d'une famille de citadins n'a aucun charme particulier, l'intrigue est floue au possible, il ne se passe rien de rien.

Passez votre chemin et sautez sur votre PAL, ce sera bien plus malin.
Lien : http://justelire.fr/la-fete-..
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- 3e lecture. Pépite.
Evitez de lire la 4e de couv, si vous voulez laisser l'horreur vous gagner, vous glacer...
Cela pourait s'appeler 'Le retour à la terre' (Larcenet), ou 'Tous à la campagne' (Judith O'Reilly). Ned, un peintre new-yorkais, s'exile en Nouvelle-Angleterre avec sa femme et leur fille adolescente. On ne parle pas à l'époque de fuir la pollution citadine, l'intrigue se déroulant en 1972, mais d'aspirer à une vie plus calme, plus saine, oui, déjà. Ned, Beth et Kate s'installent donc à Cornwall Coombe, parmi ces villageois - agriculteurs pour la plupart - farouchement attachés aux méthodes ancestrales (buggy, charrue tractée par des chevaux...). Bien que chrétiens pratiquants, les villageois recourent à des rituels païens pour la fertilité de la terre et des cultures - celle du maïs en particulier. D'abord anodins et gentiment exotiques pour les nouveaux venus, ces cultes et quelques personnages (la gamine étrange, les Soakes et leur bois interdit) vont devenir inquiétants pour Ned... et pour le lecteur.

Voici le premier thriller de mon adolescence, sans compter les Agatha Christie lus trop jeunes, et donc terrifiants à 12-13 ans. Il s'agit là d'une troisième découverte pour ma part, et le plaisir, l'admiration pour ce thriller raffiné sont intacts, voire accrus. Je me souvenais de l'ambiance, du propos et d'une partie du dénouement. J'ai de nouveau adoré la plume, l'impression d'être revenue un siècle (voire plus) en arrière, hors du temps, le subtil mélange entre fantastique et rationnel qui laisse le narrateur et le lecteur sur le fil du rasoir jusqu'aux dernières pages, au terme de sentiments de malaise croissants, de sueurs froides. Pas de sensationnalisme sanguinolent, mais une découverte lente, patiente, en même temps que le narrateur, des moeurs insolites de cette communauté dont la vie est rythmée par le cycle du maïs. Et en filigrane, un parallèle subtil, brillant, entre fertilité de la terre et maternité.
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Ned va s'installer avec sa femme et leur fille dans un petit village de campagne assez isolé à Cornwall Cottage , en Nouvelle-Angleterre .
Au début , tout se passe bien , les habitants accueillent favorablement les nouveaux venus ; mais assez vite Ned se rend compte qu'il se passe des choses bizarres ches ces campagnards qui semblent soumis à des coutumes ancerstrales d'un autre âge .
Il commence à se poser des questions sur ces traditions dépassées et sur cette fameuse ' Fête du maïs ' ; la tension monte peu à peu jusqu'au dénouement assez inattendu .
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Hum, que j'aime ces vieux romans. Il y règne une certaine insouciance, un certain espoir. J'espère retrouver cet impression dans ce livre.
Ma première déception vint de l'illustration hyper moche, j'ai celle de J'ai lu (1973), alors que la réédition par Pocket terreur est plus réussi. Mais bon, il y a de belle pépite qui ont des couvertures laides. Comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences.
Écrit dans les années 70, l'ouvrage est un mélange de modernisation – thème de pollution ou de santé – et de vieillerie. En fait, je ne sais même pas à quelle époque l'histoire se déroule. L'auteur parle de chevaux, qu'un fermier utilise un tracteur.
Nous suivons l'histoire racontée par le père de famille qui dit, donc, la narration épouvantable à la première personne. Voilà pour moi l'horreur que j'éprouve dans un livre.
L'histoire raconte l'arrivée d'un couple et de leur fille, dont on suivra principalement que le père de famille.
Maintenant, on va parler des choses qui fâchent. La fête du maïs se déroule tous les ans après la récolte. Mais bien avant, il y a les préparatifs. En gros, tout le livre se résume à ce qui se passe avant. Nous avons également la fête d'Agnès. Mais le livre se contente de narrer l'interaction autour des habitants où une vieille veuve tient le rôle de sorcière avec qui le père de famille à tisser des liens. Il parle également de gens dans les bois qui tiennent une distilleries illégale. Voilà, j'ai résumé ce qu'il se passe en 250 pages. En fait, je pense même avoir résumé le bouquin, mais je me suis tellement ennuyé que j'ai fini par le jeter par terre.
On nous avait promis une histoire Fantastique et d'horreur, il n'en n'ai rien. Il ne se passe absolument rien. Ce livre est une arnaque.
Ceux qui veulent un semblant d'imaginaire, passez votre chemin. Ceux qui ont du temps à perdre, allez-y, savourez.
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La Fête du Maïs (Harvest Home, 1973) est un roman horrifique écrit par Thomas Tryon. J'ai acheté ce roman, désormais assez difficile à dénicher, sur les conseils de la youtoubeuse "Les livres de la crypte" qui le mentionnait dans ses recommendations d'horreur "estivale", ce qui vous vous en doutez bien, m'a tout de suite enchanté...


I) Children of the Corn

Vous le savez peut-être, mais maïs et horreur font bon ménage. Larges champs s'étalant à perte de vue, rendant à quiconque se trouve en son sein une claustrophobie volontiers labyrinthique, dans des régions a priori désertiques mais pas innocentes, campagnards de l'Iowa semblant dissimuler quelque chose au fond du regard, rites païens... En musique, vous trouverez des références abondantes, que l'on s'attaque à Slipknot ou Korn. Siège de crop circles, ils accueillent une fois encore paranormal et deviennent un véritable xénobiome. Enfin, on se souviendra de la nouvelle démoniaque de Stephen King (Children of the Corn) de nombreuses fois adaptée dans laquelle des enfants semblent mener des jeux sinistres dans ses allées bien rangées...
Vision très américaine de la chose, évidemment, puisqu'un champ de tournesol remplirait très bien l'affaire. La puissance évocatrice demeure extrêment forte et se prête toujours à des atmosphères mystérieuses, où rien n'est ce qu'il parait et où ces champs deviennent le siège de traditions séculaires, bien cachées par une population tenace...
Avec La Fête du Maïs, on suit Ned et sa femme Beth qui fuient un climat urbain devenu trop angoissant. Ils déménagent avec leur fille, assez sévèrement atteinte d'asthme, en campagne. le petit village Corwall Coombe est un charmant lieu de retraite, bucolique au possible, plein de traditions remontant à un passé paysan difficile où se mêlaient disette et famine. Et ainsi, on célèbre ici le maïs, au cours de nombreuses fêtes. Mais évidemment, l'inquiétude grandit au fur et à mesure que Ned découvre des éléments sombres de l'histoire du village...


II) Gaïa et la fertilité.

Tryon explorera ici l'horreur à-travers un fil conducteur judicieux et riche: celui de la fertilité. Celle de la terre étant perpétuellement superposée à celle de la femme, et fêter une belle récolte revient à fêter les naissances à venir pour cette terre qui sera maintes et maintes fois vénérées.
On navigue ici en terre païenne: le livre prend son temps (parfois trop) pour délivrer un propos final évidemment choquant et faisant rupture avec tout le roman. Comme un film d'horreur bien classique, Tryon prend le temps d'installer ses personnages et de les rendre suffisamment heureux pour que leur fataliste déclin soit une peine pour le lecteur. Il est tout de même amusant de constater que tout part en vrille finalement assez tard dans le livre, ce qui ne cesse de renforcer une certaine tension chez le lecteur: ce dernier sera difficilement dupe devant la grande fête de la Moisson à venir...
Avec ce roman, on restera bel et bien dans une pure veine de l'horreur classique des années 70. C'est bien écrit, globalement beaucoup mieux que de nombreux romans d'horreur moderne (allez savoir pourquoi si peu d'auteurs y parviennent encore, la difficulté "d'effrayer" un lecteur supposant tout de même un joli coup de plume...). Cela reste néanmoins d'une facture très classique, et est lestée de quelques défauts de l'époque: on trouve le temps parfois un peu longs. J'ai en revanche beaucoup apprécié la démesure finale, ayant eu peur que l'auteur se réfrène un peu sur son dénouement. Il n'en était rien.


La Fête du Maïs est donc un très bon roman d'horreur. Inconfortable et vicieux, il saura donner quelques sueurs froides aux plus aventureux.
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Ah le retour à la nature ! Enfin retrouver un ordre des choses que la multitude des villes a négligé puis oublié. S'établir dans un petit coin campagnard et reconquérir la simplicité, la création manuelle et les traditions ancestrales. Et dans cette contrée, c'est le maïs qui semble conditionner les coutumes et le folklore, et, plus on les devines plus leurs étrangetés nous enveloppent.
Un excellent bouquin de fantastique qui sait insensiblement faire surgir inquiétude et angoisse.
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Dès les premières pages, l'auteur instille la méfiance, le mystère, un climat lourd et orageux comme l'ombre d'un gros nuage noir dans une chaude journée d'été.
Personnellement, je n'ai pas ressenti de la peur en tournant les pages mais de l'angoisse, une angoisse insidieuse et croissante au fil de la lecture et de l'immersion dans cette petite communauté rurale.
Le style est simple et direct, la plume légère, ce qui facilite d'autant mieux le glissement de l'âme au plus profond des entrailles de la terre, du mystère et des non-dits.
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