Cette pièce en sept actes est menée tambour battant. L'écriture est riche de sens, voire de double sens. le texte est ciselé et chaque mot est judicieusement choisi. La plume de l'autrice nous capte par un humour tranchant et désopilant. Point d'humour futile car c'est d'un regard avisé que la vie nous est contée.
On fait la connaissance de quatre personnages hauts en couleurs, dont le nom nous dit beaucoup de leur personnalité. Nous faisons ainsi la connaissance de Ange, Constance, le Contrôleur et Messie. Ils vont échanger autour de plusieurs thèmes et notamment de l'amour, de la parentalité et du rôle de Dieu, qui n'est autre que le Père de Messie bien entendu.
Ce sont soixante-quinze pages de jeux de mots et d'esprit. J'ai retrouvé un peu de Stéphane de Groot dans la prose et le maniement de la langue. Si vous avez un catholicisme chevillé au corps, assurez-vous d'apprécier le second degré avant d'entamer cette lecture. Elle ne vise pas à blesser mais à rire de tout et de bon coeur. Alors si cette parenthèse théâtrale vous titille, n'hésitez surtout pas !
Commenter  J’apprécie         60
Cette lecture réjouissante m'a beaucoup plu. L'autrice réactive l'humour absurde avec une énergie débordante et une maîtrise de la situation théâtrale incontestable. Ici point de psychologie, on dézingue tout, fornique publiquement, divorce avant d'avoir de s'être marié, parle religion comme sur snapchat, sans parler du fruit de la grossesse. C'est grotesque, burlesque, furieux et posé à la fois. le travail sur la langue, les quiproquos et jeux de mots nourrissent l'oralité et réinsèrent la littérature au sein de chaque échange. Un délire théâtral que j'aime bien voir sur scène. Autrice à suivre !
Commenter  J’apprécie         70
C'est une pièce à mourir de rire et tellement intelligente ! Très critique et acide !
Commenter  J’apprécie         10
Sans thé, sans café, sans alcool, sans nicotine... pff... la vie devient mort rose.