Astérix, tome 29 : La Rose et le Glaive

Un album bourré de féminisme !! C'est que le barde a décidé de se faire la malle et une femme vient le remplacer... Peu à peu, elle joue dans la têtes des femmes du village, et décide de leur faire prendre le pouvoir sur leur vie et sur leurs hommes. Bien sur, comme d'habitude, c'est bourré d'humour... Et quelques planches m'ont fait vraiment fait rire. Toujours un plaisir de retrouver Astérix, Obélix et tutti quanti. Une très bonne lecture du samedi soir.

Dans cet album, les femmes du village font venir une barde de Lutèce, Maestria, pour remplacer Assurancetourix à la tête de l'école du village. Mais cette dernière va bien vite révolutionner la vie du village en les montant contre leurs maris.
Quant à César, il a également l'idée de se servir des femmes pour venir à bout de l'irréductible village gaulois.

L'idée de départ n'est pas mauvaise, mais la réalisation n'est pas à la hauteur et les femmes ne sont pas vraiment mises à l'honneur. Un tome 29 à oublier rapidement à mon avis.

Voici encore un Astérix que je n'avais pas lu ou bien il y a tellement longtemps que j'avais tout oublié !

Dans cet opus...les femmes prennent le pouvoir suite à l'arrivée de Maestria, femme barde.
On joue largement avec les clichés homme/femme dans cet album, ce qui donne lieu à quelques gags.
Mais par moment, le procédé m'a paru un peu "lourd" probablement parce que je ne me suis par reconnue dans certains clichés.

Ce n'est donc pas l'album qui me marquera le plus. Même si on apprécie toujours retrouver tous le village et ses habitants et que cet album montre un peu plus les femmes et les enfants de certains personnages.

L'arrivée d'une nouvelle venue sème la discorde au village, pendant que César tente une nouvelle fois de faire plier nos irréductibles. Heureusement nos héros gaulois n'ont pas dit leur dernier mot et ils ont toujours plus d'un tour dans leur sac. Un tome intéressant abordant un sujet assez inattendue de façon plutôt humoristique.

Je crois bien avoir trouvé l'album que j'aime le moins tant il est misogyne ! Les femmes ne seraient bon qu'à faire les boutiques et le moindre bruit leur ferait peur. Alors certes les femmes légionnaires dans le monde antique n'existaient pas mais de là à faire des femmes cruches et ignorantes !

La révolte des féministes en Gaule, ça promet !

Mais quand même, Astérix devient brute épaisse car il va jusqu'à frapper une femme ! Mais bon, il reste un incontournable héros de bande dessinée. Un classique !

Les femmes Gauloises veulent la paix romaine. Les romains vont-ils accepter ?

Un Astérix féministe : voilà qui m'a beaucoup enthousiasmée lorsque j'ai découvert cet album tout récemment grâce à un challenge de lecture, bien qu'il ait été publié en 1991. Une barde venant de Lutèce débarque au village de nos irréductibles gauloises - euh pardon, non… de nos irréductibles gaulois; ce sont les femmes du village qui l'ont engagée, pour rehausser disent-elles le niveau d'enseignement des enfants, en particulier en musique. Assurancetourix n'est évidemment pas très content, allant jusqu'à crier à la femme du forgeron : « Non madame ! Une barde ça n'existe pas, ou alors c'est une tranche de lard !!! » Puis il y a Obélix qui affirme qu'une femme ne pourra jamais le remplacer dans la taille des menhirs, et qui se moque des braies de Maestria (la barde) – « Tout le monde sait que c'est dans le sens vertical que les rayures amincissent » -, en ne se pouvant plus de rire. Sans compter Panoramix, qui crie, tout rouge « Nous, nous n'avons que faire de vos conseils, vipère !!! ». C'est pas mêlant, comme on dit au Québec, j'ai eu peine à reconnaître les personnages, et plus d'une fois j'ai tiqué face aux situations présentées. Si j'en crois Wikipédia, cet album « tourne en dérision à la fois le machisme et le féminisme ». Ça part effectivement dans tous les sens. On ne peut dire que les clichés aient été ici dépassés et c'est bien dommage.

Comme d'habitude, ce n'est pas le monde réel des gaulois que l'on voit ici, mais un Uderzo qui traite de problème moderne... Mais que n'a-t-il pas encore traité ? Tout commence par une dispute entre gamins... Une petite fille veux jouer à se battre contre les légionnaires et les garçons ne veulent pas... Et bien sûr les parents s'en mêlent! On dirait presque un début des aventures du petit Nicolas.... Alors cela finit par une bagarre, ou intervient encore le sujet phare des disputes du village le poisson pas frais! le ton est donné, c'est le féminisme qui va être traité dans cet album... Des petites filles, la révolte féminine passe aux adultes... Quand survient une inconnue.... Evidemment c'est une féministe arrivée de Lutèce... le village va-t-il survivre à cette tornade de féminisme? Et bien sûr les romains, qui pour une fois ne sont pas à l'origine du problème par les manigances de César, seront aussi toucher... Il ne faut évidemment pas voir un dénigrement des féministes dans cet album, parce que comme d'habitude il s'agit de plagié avec humour un sujet moderne... Et tant que ma fois on ne s'en sert pas dans les journaux pour dénigrer un défiler de femme justement en colère, tout ceci n'est pas bien grave, et finit comme d'habitude par une réconciliation de tout le village autour d'un banquet...

Lecture de cette BD avec mon petit fan d'Astérix mais qui nous a conduit a une explication de texte.

Pourquoi dans cette BD, les auteurs ont ils décidé de mettre en avant les femmes mais de manière si misogyne ?

Elles ne sont capables, si on suit l'histoire, qu'à s'occuper de leurs braies, de la popote, d'élever des enfants et encore tout juste...et de faire la révolution mais plutôt dans leur chaumière ! Ca c'est pour les Gauloises.
Pour les Romaines ce n'est guère mieux. Elles portent bien les couleurs de Jules mais ont peur de tout ! Et la guerre cesse si elles sont en présences de bien matériels futiles en cas de guerre !
Les Gaulois sont connus pour mettre à mal les légions de César mais pas contre les légions féminines.
Astérix file quand même une bonne droite à leur nouvelle barde ! Qui lui pardonne bien vite.

On retiendra la présence d'Aldo Maccione et puis c'est tout.
Pas la meilleure histoire, pas la plus drôle.
Obélix n'a pas tout compris et il n'est pas le seul.

Cet album est à haute teneur féministe, car cette fois, l'histoire tourne autours de l'égalité des genres.

Mise en contexte: Las d'être tapoché sans arrêt et ulcéré d'être remplacé par une étrangère dans ses fonctions de professeur, le barbe Assurancetourix quitte le village pour son campement solitaire dans la forêt. En effet, Maestria arrive de Lutèce afin de former la jeunesse gauloise du petite village des irréductibles, mais son arrivé ne se fait pas sans vagues. C,est qu'elle a des opinions modernes la nouvelle barde et elle les partage allègrement avec les femmes du village. Bientôt, les femmes refusent de faire les tâches domestiques, portent les braie* ( pantalon gaulois) et s'intéressent à de nouveaux sujets plus citadins. Évidement, tout cela porte atteinte à l'harmonie du village. Dans l'entrefaite, César croit détenir le moyen de soumettre les gaulois grâce à une nouvelle faction dans l'armée romaine, une unité très spéciale...

C'est l'un de mes Astérix préférés, car non seulement il est bien monté, toujours truffé d'un humour des Lettres très drôle et remplis d'action, celui-ci est à saveur hautement sociale. Ce n'est pas seulement le village gaulois qui est effectivement "arriéré" en matière de condition de la femme, mais la Rome antique au complet. Cette fois, les auteurs leur donne la tribune des deux côtés et finissent le tout avec une belle leçon: On peut se comprendre autrement qu'en faisant la guerre, d'où sans doute le parallèle entre la "rose" à la place du "glaive".

Il ne faut pas y voir là le seul album à saveur féministe, car on voit bien que dans les autres tomes les femmes occupent aussi une place importante et ne sont pas des idiotes. Je pense notamment à Fantine dans "Le grand fossé", "Rahazade" dans l'album du même nom et Cléopâtre, présente dans deux tomes. La série regorge de femmes au caractère bien trempé et capable d'égaler les hommes, mais on ne peut pas non plus oublier qu'à cette époque, effectivement, certains corps de métiers étaient exclusivement masculins. Même les femmes du village gaulois ne sont pas du genre à se laisser mener à la baguette, surtout Bonemine, qui est même parfois plus "chef" qu'Abraracourcix.

La case de fin est d'ailleurs porteuse d'espoir: est-ce que cette petite demoiselle gauloise aurait songé devenir cheffe si les évènements ne s'étaient pas déroulés?

D'accord, on a une pelletée de jeunes femmes un brin cruches dans cette Unitée Romaine, en témoignent certaines répliques et cette aberrant changement d'attitude quand elles investissent le village gaulois, alors truffé de magasins. Néanmoins, pour reprendre les mots d'une autre Lectrice, au fond elles sont le pendant caricatural des hommes romains, quand à eux chialeux, feignasses et poltrons. En plus, soyons francs: on parle de "Rome la décadente", alors vous imaginiez quoi? Des patriotes? Des femmes guerrières à la Normande? En fait, ça fait sens ces femmes matérialistes et douillettes, à la juste mesure des romains citadins et fortunés. Et il demeure qu'elles avaient plus de discipline que toute l'armée Romaine réunie!

Par contre, récemment, le tome 39 "La fille de Vercingétorix", c'est un vrai fiasco. Non seulement la jeune fille en question est gravement infantilisée, mais en plus, on reconnait son autonomie seulement au moment où elle rencontre un adolescent, comme si maintenant qu'un "homme" veille sur elle, alors là, y a plus de quoi la surveiller. Aïe.

Tout cela pour dire que c'est une fois de plus un bon album, comique à souhait, pertinent et même touchant.