Cela devait faire 20 ans que je n'avais pas lu un Astérix.
Il a fallu le Multi-Défis 2021 pour me replonger, en ces premiers jours de janvier, dans l'unique exemplaire en ma possession des aventures du petit Gaulois : Astérix et Latraviata, tome 31.
Et ma foi, j'ai aimé ça !
J'avais oublié que je peux passer de longues minutes à scruter les détails de chaque case; que les noms des personnages me font hurler de rire; que la candeur et la naïveté d'Obélix me touchent au coeur; que les soldats romains ont toujours des bouilles à claques; que Idéfix est un personnage à part entière et qu'il mérite qu'on relise la BD en focalisant notre attention sur lui; que les dialogues sont subtils et intelligents; que
Uderzo et Goscinny ont beaucoup de talent !
Et lorsque Gélatine et Praline se mettent en tête de trouver des filles pour marier leurs fistons, Astérix et Obélix, je m'incline devant le génie et l'humour des auteurs.
Cet Astérix-là est-il meilleur ou moins bon que les autres ?
Je ne sais le dire.
Mais il aura eu le mérite de raviver en moi de belles émotions d'enfance et d'adolescence. Et rien que pour cela, il mérite des éloges.