Astérix, tome 29 : La Rose et le Glaive

Annoncé comme un album qui donne la part belle aux femmes, pour moi , La rose et le glaive est une déception !
Le postulat de départ est pourtant intéressant : une nouvelle arrivée dans le village , Maestria, qui emporte très vite l'assentiment des femmes.
Mais...., que faut-il retenir de cet album ?
Des femmes qui finalement se révèlent très superficielles puisqu'elles ne pensent qu'à la mode et aux soldes ?
Des soldates romaines encore plus superficielles que leurs homologues gauloises ?
Asterix qui frappe une femme ? horreur !!!
Ou le dragon qui apparait à la fin et qui clôt cette histoire de façon ridicule ?

Un Astérix féministe : voilà qui m'a beaucoup enthousiasmée lorsque j'ai découvert cet album tout récemment grâce à un challenge de lecture, bien qu'il ait été publié en 1991. Une barde venant de Lutèce débarque au village de nos irréductibles gauloises - euh pardon, non… de nos irréductibles gaulois; ce sont les femmes du village qui l'ont engagée, pour rehausser disent-elles le niveau d'enseignement des enfants, en particulier en musique. Assurancetourix n'est évidemment pas très content, allant jusqu'à crier à la femme du forgeron : « Non madame ! Une barde ça n'existe pas, ou alors c'est une tranche de lard !!! » Puis il y a Obélix qui affirme qu'une femme ne pourra jamais le remplacer dans la taille des menhirs, et qui se moque des braies de Maestria (la barde) – « Tout le monde sait que c'est dans le sens vertical que les rayures amincissent » -, en ne se pouvant plus de rire. Sans compter Panoramix, qui crie, tout rouge « Nous, nous n'avons que faire de vos conseils, vipère !!! ». C'est pas mêlant, comme on dit au Québec, j'ai eu peine à reconnaître les personnages, et plus d'une fois j'ai tiqué face aux situations présentées. Si j'en crois Wikipédia, cet album « tourne en dérision à la fois le machisme et le féminisme ». Ça part effectivement dans tous les sens. On ne peut dire que les clichés aient été ici dépassés et c'est bien dommage.

Lecture de cette BD avec mon petit fan d'Astérix mais qui nous a conduit a une explication de texte.

Pourquoi dans cette BD, les auteurs ont ils décidé de mettre en avant les femmes mais de manière si misogyne ?

Elles ne sont capables, si on suit l'histoire, qu'à s'occuper de leurs braies, de la popote, d'élever des enfants et encore tout juste...et de faire la révolution mais plutôt dans leur chaumière ! Ca c'est pour les Gauloises.
Pour les Romaines ce n'est guère mieux. Elles portent bien les couleurs de Jules mais ont peur de tout ! Et la guerre cesse si elles sont en présences de bien matériels futiles en cas de guerre !
Les Gaulois sont connus pour mettre à mal les légions de César mais pas contre les légions féminines.
Astérix file quand même une bonne droite à leur nouvelle barde ! Qui lui pardonne bien vite.

On retiendra la présence d'Aldo Maccione et puis c'est tout.
Pas la meilleure histoire, pas la plus drôle.
Obélix n'a pas tout compris et il n'est pas le seul.

Première lecture de ce tome.
Et quelle déception !
Tout d'abord je n'ai pas compris la note de l'auteur.... que veut il dire en rappelant les dates d'écriture de cet album.
Moi ce que j'en retiens c'est que ma mysoginie générale exposée ici ne m'aurait pas choqué si l'album avait été écrit dans les années 60.... mais avoir ce type de représentation des femmes au début des années 90 c'est juste hallucinant.
Alors dans un effort d'indulgence j'ai décidé que c'était là un des fameux anachronismes de cette BD... sauf que cette fois ça ne concerne pas l'histoire mais le monde dans lequel devait vivre l'auteur.
Bon évidemment il reste l'humour habituel : jeux de mots, bêtises des romains, pirates......
Mais malheureusement ça ne suffit pas à faire oublier le fond.

Un Asterix période "Uderzo tout seul"... Cela veut tout dire, à mon avis. (merci aux Babeliotes attentifs qui ont pointé à juste titre ce lapsus dû à une grosse fatigue de ma part, heure tardive de l'écriture de cette chronique)

J'ai beaucoup de mal à développer, tant les choses me paraissent outrageusement caricaturales. Uderzo prend le féminisme comme thème. Il transpose une réflexion du XXIè siècle (ou du XXè, on s'en fout en fait) en Armorique en 50 avant Jean-Claude...

On aligne tous les poncifs et clichés sur le féminisme et l'émancipation de la femme. On ne sourit pas une seule fois. On est dans le raccourci le plus abrupt. Pas de finesse. Pas de petite phrase qui fasse mouche. Rien de rien...

Le plus comique, c'est que j'ai lu "Le cadeau de César" juste avant ce tome... Globalement, on a les mêmes recettes: présence féminine, pirates, légions de romains, banquet final... mais la sauce ne prend pas du tout.

Déniché à la médiathèque du village voisin, alors que j'avais perdu tout espoir de pouvoir l'emprunter un jour, j'ai été extrêmement déçue par cet album d'une rare misogynie ! 

Les femmes du village, fâchées contre l'enseignement du barde, font venir une barde de Lutèce qui reprendra l'école du village.

Maestria arrive portant des braies, ce qui fait rire les hommes du village et lle décide de monter les femmes contre eux en dénonçant leur 'esclavage' et leur prônant l'égalité ... 

Côté romain, un navire chargé d'une mystérieux renfort de troupes fait route vers Petitbonum, nouvelle arme secrète contre les irréductibmes gaulois.

Articles de Lutèce, fanfreluches et colifichets auront vite raison de la nouvelle compagnie d'amazones et nos gauloises regretteront bien vite les tendres bras de leurs maris ... 

Même pas drôle ! Juste affligeant ! 

 
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Comme toujours, Uderzo use d'humour pour s'amuser des clichés propres aux sujets qu'il traite. Malheureusement, son avis sur le féminisme semble beaucoup trop biaisé pour nous offrir un album tout aussi drôle qu'intelligent. L'égalité des sexes est ici représentée comme purement négative avec des femmes détestables qui prennent le pouvoir, à commencer par cette Maestria aussi moche que masculine. Oui car, pour s'affirmer en tant que femme, on est obligé de ne pas entrer dans les critères de beauté classiques et de se comporter comme un homme.

Le pire survient à l'arrivée de la légion romaine féminine. Toutes mignonnes et bien coiffées, elles s'effraient de tout et croient n'importe quelle bêtise. Mais le pire du pire reste ce retournement manigancé par Astérix et Maestria pour vaincre ces romaines. Tout le monde sait qu'une femme oublie tout à la vue d'un sac à main ou d'une robe, n'est-ce pas ? Heureusement, tout n'est pas à jeter dans cette BD, certaines blagues fonctionnent bien et elle ne manque pas de tendresse. Mais la misogynie d'Uderzo est bien trop évidente (ou l'auteur a été très maladroit) pour me faire passer un bon moment. Pourtant des années 90, cet album donne l'impression d'avoir été écrit 30 ou 40 ans plus tôt.
Lien : https://entournantlespages.w..

On présente souvent "Le ciel lui tombe sur la tête" comme le pire "Astérix". Je pense que c'est le cas mais j'ai souvent hésité à placer "La rose et le glaive" en première place de ce classement peu flatteur.

"La rose et le glaive" est un album publié en 1991. L'histoire commence par Assurancetourix qui quitte le village parce que les femmes du village veulent le faire remplacer par une femme venue de Lutèce: Maestria. Petit à petit, les femmes, sous l'influence de la nouvelle maîtresse d'école, prennent le contrôle du village, suite à quoi les hommes quittent peu à peu le village. Parallèlement, une nouvelle troupe romaine uniquement féminine dans l'espoir que les gaulois, dans un élan de galanterie, refusent d'affronter cette nouvelle troupe (oui, c'est stupide).

Cet album est tellement sexiste, stupide, mal scénarisé que je peine à penser qu'il s'agisse vraiment d'une oeuvre d'Uderzo. Les femmes y sont ridicules, les hommes sont présentés comme "ceux qui n'arrivent pas à tenir leurs femmes en laisse", cela me donne davantage l'impression d'être en train de siroter une bière dans le bistro de Trifouilli-les-oies avec tonton raciste et son copain sexiste plutôt que dans mon salon en train de lire une BD Astérix. C'est lamentable. Heureusement, il reste quelques rares blagues sympas (bien que peu nombreuses qui sont là pour lever le niveau mais cela ne change pas mon avis. Si ce n'était pas une BD "Astérix", j'aurais peut-être même baissé ma note à une étoile.

Goscinny n'est plus la, Uderzo est désormais seul pour tenir la barque, et c'est difficile, très difficile...

Le village d'irréductibles Gaulois en a un peu marre d'Assurancetourix le barde, quand se présente à eux Maestria, une femme barde, elle est chaleureusement accueilli, surtout par les femmes du village.

Maestria est chargé de faire la classe aux enfants mais très vite, ses cours seront plutôt pour les femmes du village, pour les délivrer de leur condition de femme au foyer qui n'est la que pour faire la popotte et le ménage.

Très vite, cela va créer des conflits entre les hommes et leurs femmes qui souhaitent s'émanciper.

Du côté des Romains, ils ont enfin trouver un subterfuge pour vaincre les irréductibles, une légion de femme ! Les Gaulois étant trop galants, ils n'oseront pas se battre contre des femmes ?

Un récit qui veut parler de l'émancipation des femmes mais qui tombe complétement à l'eau par les clichés plus gros les uns que les autres présents notamment à la fin.

Sur le thème du féminisme cet album d'Asterix ne m'a pas franchement convaincu.... serait ce la touche de Goscinny qui manque? C est à partir de celui ci que j'ai arrêté de m enthousiasmer pour cette série