Il disait qu'il voulait recouvrir son pays de fleurs...un robot qui vous parle de ses rêves, à vous, un humain, ça vous touche...
Pleurez. C'est ce que font les humains dans ces cas-là. Oui, voilà... Commencez par l'imitation... oui... Voilà. C'est formidable. Commencez comme ça et vos larmes finiront par être vraies. Vous allez arriver à pleurer comme moi... A avoir de vraies larmes comme les miennes. La mort d'Astro me rend si triste, moi aussi...
Postface Gorot Yamada
Cependant, l’année 70 qui aurait dû marquer le commencement d’un "avenir argenté" (expression de Toshio Okada, né en 1958) a connu l’Exposition universelle d’Osaka en même temps que la fin d’un rêve de bonheur, et les adolescents que nous étions alors ont dû faire face à une réalité dans laquelle science rimait avec pollution, héros avec célébrité, rock avec business, et révolution avec terrorisme. Nombre de mes camarades de classe sont passés du rêve à la réalité en devenant adultes ; les autres ont cherché à la fuir et sont devenus des otakus*.
"Otaku" est un terme japonais qui désigne une catégorie de personnes, souvent monomaniaques et introverties (otakus d’ordinateurs, de trains, de jouets, de cuisines, etc.)
p.183-4.
… J’aimerais l’aider en effaçant ses souvenirs… Je lui ai posé la question. "Voulez-vous que l’on efface une partie de votre mémoire ? " Et voici ce qu’elle m’a répondu… "Non je ne veux pas perdre les souvenirs que j’ai de lui"…
p.131-2.
- Venge-moi…
- Cette guerre sera bientôt finie !! La vengeance n’entraîne que la vengeance !! La haine, elle ne disparaîtra pas pour autant…
- Je le sais bien… Ma haine ne disparaîtra jamais.
p.62.
- Tu avais bien raison…aucune guerre n’est juste…
- Vous y avez perdu votre famille n’est-ce-pas ?
- Ma femme, mes enfants… La guerre m’a tout pris…