Les yeux d'Ava

Ce roman de Wendall UTROI, le premier pour moi, fut une déception ! Je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire, pas plus qu'à éprouver sympathie et compassion pour Ava… le style de l'auteur n'est pas désagréable, quoiqu'un peu répétitif, ce qui donne une lenteur, voire une certaine langueur au récit, mais peut-être est-ce à dessein ?
Toujours est-il que si l'extrait donné en 4ème de couverture est alléchant, si la première partie de ce roman est intéressante et intrigante, si j'ai souffert et tremblé avec Ava au cours de ces premiers chapitres, j'avoue que j'ai rapidement perdu cette empathie et davantage ressenti de l'incompréhension et de la surprise à la lecture des réactions de ce personnage central. En résumé, malgré un début prometteur, l'ensemble est resté pour moi fade, incohérent, voire difficile à croire. Dommage !

2002. Ava a une vie idéale. Mariée à un homme rencontré au lycée, mère de jumeaux, elle vit d'un amour solide, de petits bonheurs simples mais immenses. C'était sans compter le destin qui se joue de nous sans prévenir. Lorsqu'un tragique accident remet toute sa vie en question, Ava sombre.

À nouveau, il s'agit là d'un roman noir, pas du tout un polar. Mais soit ! Dans ce récit, Ava se confie à vous. Les 100 premières pages renferment des passages sublimes, de superbes métaphores pour décrire le drame. Et après… Mon enthousiasme est retombé comme un soufflé sortant du four (en parlant de métaphore 😉).

La suite reflète la longue descente aux enfers d'Ava, conséquence de mauvais choix successifs, pour ne pas dire absurdes. J'ai eu beau tenter de lui trouver des excuses, la conclusion qui me venait à l'esprit était toujours la même : mais bon sang, secouez-la ! D'abord, elle m'a touchée, j'ai éprouvé de l'empathie. Ensuite, elle n'a fait que m'agacer. C'est devenu long… Ce personnage principal, dénué de bon sens, a eu le don de me faire sortir du roman pour ne plus jamais y entrer...

D'autres lecteurs l'ont aimé, mon ressenti reste personnel. N'hésitez pas à consulter leurs avis, ou à vous faire le vôtre

Avec ce titre, je pensais tomber sur un thriller, un vrai, avec du suspens, des retournements, de la noirceur. Une fois de plus, je suis déçue. Les Yeux d'Ava n'est en rien un thriller ou un polar mais juste un roman contemporain.

Pourtant les débuts laissaient présager de belles choses. Ava a tout pour être heureuse. Elle s'est mariée avec son amour de jeunesse, Léo. Elle a de beaux jumeaux, Rose et Thomas. Mais lors d'un week-end estival, Ava perd subitement Rose et Léo. Elle doit se battre pour Thomas, qui a survécu à l'accident, tandis que l'enquête avance et montre que Léo n'était peut-être pas celui qu'il semblait être…

J'ai dévoré les 100 premières pages de ce roman car l'auteure nous plonge dans une histoire terrible: celle d'Ava qui perd à la fois son mari et sa fille. Plus l'enquête avance, plus elle en apprend sur son mari et ses secrets. J'ai vraiment pensé que l'intrigue irait dans ce sens. Qui était vraiment Léo? Pourquoi s'est-il entouré de tant de mystères? Et puis non, après quelques explications succinctes, on assiste en fait à la longue descente aux enfers de Ava: hôpital psy, centre de soins, …

Finalement ce n'est pas un thriller que j'ai lu mais le récit d'une vie brisée en mille morceaux et l'impossible reconstruction pour cette femme qui perd tout et se morfond dans la haine et la rancoeur. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage. J'ai eu aussi un gros souci avec le style de l'auteur qui sème son roman de poncifs et de réflexions pseudo philosophiques. Ce style trop ampoulé ne m'a pas plu du tout. Tout est trop exagéré pour moi: les réactions d'Ava, sa descente aux enfers, ses décisions. Ce n'était, hélas, pas assez crédible à mes yeux et j'ai accéléré la fin de ma lecture pour terminer le roman.

« Les Yeux d'Ava » est une lecture que je n'ai pas appréciée. Tout a sonné faux pour moi dans ce roman.
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Les yeux d'Ava semblait prometteur, avec un début captivant, oppressant, terrible. Ava est mariée et mère de deux enfants, un garçon et une fille, des jumeaux. Mais un terrible accident va se produire, alors qu'ils sont, tous ensemble, sur le chemin des vacances. Pour survivre, elle n'aura d'autre solution que de faire un choix bouleversant auquel aucune mère ne souhaite être confrontée.

J'ai vraiment adoré le début du roman, et puis, en poursuivant ma lecture, j'ai vraiment déchanté, et j'ai terminé ma lecture sur une grosse déception.

ATTENTION SPOILER !

En effet, le début était génial, même si vraiment atroce : choisir lequel de ses deux enfants sauver, c'est un choix absolument terrible. Pendant les quelques pages de l'accident, l'atmosphère est pesante, lourde, j'étais moi-même horrifiée. le réveil lent du survivant, le questionnement : pourquoi moi ?

Et puis, on découvre le double jeu du père, qui plonge Ava dans la folie, doucement. Les secrets planent, le suspense est à son comble et puis... Je n'ai pas compris l'enchaînement des événements. Ava se retrouve à suivre une femme SDF, et à partir de cet instant, je me suis profondément ennuyée. La fin du roman n'a pour moi aucun intérêt, j'ai été captivée par le "manuscrit" qui n'a, finalement aucun secret. Bref, une grosse déception ici

Les livres peuvent me procurer des sentiments divers, mais rares sont ceux qui me mettent en colère comme celui-là. La volonté de l'auteur, j'imagine, était de déclencher de l'empathie pour Ava, prise dans une spirale infernale suite à un évènement traumatique initial. Cela n'a pas fonctionné pour moi, cela arrive, mon rapport à ce livre aurait pu s'arrêter là. Alors pourquoi cette colère, me suis-je demandé ?
D'un côté, cette colère était liée aux agissements d'Ava, destructeurs tant pour elle que pour son entourage. Je me suis demandée quel message voulait véhiculer l'auteur : celui que l'on ne peut, après un évènement tragique, que se détruire et détruire les autres au nom de sa souffrance ? Car dans ce livre, il y a un évènement dramatique unique. le reste n'est que conséquence des agissements d'Ava, et de sa réaction face à ce dernier. L'absence de remise en question de sa part a limité mon empathie face à ce personnage.
Mais, plus grave selon moi, et c'est finalement là la source principale de ma colère, le fatalisme décrit dans ce livre est d'autant plus dérangeant qu'il décrit une psychiatrie fausse et impuissante. Non, la psychiatrie en France, aujourd'hui, ce n'est pas "injecter un tranquillisant pour éléphant", "se mettre à plusieurs pour vous ceinturer", "un chapelet de pilules", ce n'est pas non plus un chantage affectif comme cela peut être décrit tout au long du livre. Certes, il y a un manque cruel de moyens dans ce secteur de soins, comme dans bien d'autres. Mais décrire ainsi avec un tel fatalisme l'histoire d'Ava, et l'impuissance voire la violence de la psychiatrie, ne pourra que freiner la demande d'aide de personnes, bien réelles cette fois, qui pourraient bénéficier de soins si elles n'étaient pas effrayées par de fausses idées véhiculées dans des livres comme celui-là. Et c'est finalement là la source de ma colère.

J'ai acheté ce livre après avoir lu une critique sur insta et lu la 4ème de couverture. J'ai aimé le scénario de départ mais je reste sur un goût d'inachevé… il me manque un petit truc pour en faire un livre que je n'oublierai pas . je pense que l'auteur aurait du aller plus loin dans la partie sur les troubles psychiatriques