AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 626 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après soixante pages de lecture, je me suis dit : « Et merde, encore 160 avant d'en avoir fini. Moi qui pensais que ça irait vite… ». Car pendant tout ce temps, l'auteure crache toute la haine et la colère qui l'ont dévorée lors de son internement. Rage envers ses geôlières, fureur contre l'univers de cette prison, hargne viscérale envers ses parents, dont elle est persuadée qu'ils ne l'aiment pas et qui sont responsables de cette malheureuse expérience.
220 pages à ce rythme, je pense que je n'aurais pas tenu. C'est une lecture difficile, dans les deux sens du terme : à la fois moralement parce que ce que vit cette gamine de treize ans est dur, et mentalement, parce que c'est une écriture lourde, pénible, déconstruite.
Mais passé ces soixante pages, les choses ont commencé à bouger. Valérie se remet en question, elle doute de sa méthode (qui est : « Plutôt mourir de faim que de me laisser faire ! » et : « ils ne m'auront pas ! »). Elle réalise qu'une approche plus « pacifiste » serait peut-être préférable. La jeune fille commence à faire des efforts, à prendre sur elle pour manger, à lutter contre les nausées qui la prennent, à se battre pour gagner quelques gammes. Elle ne le fait pas pour sa santé, elle le fait pour quitter cet endroit et retrouver sa liberté. Elle se décide à jouer leur jeu car après tout « c'est eux qui ont les clés ».

Et c'est là que le comportement de ces infirmières, de ces médecins, de ces soi-disant psychologues m'a le plus outrée. Car au lieu de féliciter l'héroïne, de l'encourager et d'éviter de la brusquer, ils se permettent de faire des remarques complètement anti-pédagogiques : « Tu n'as pris que 500 grammes cette semaine. Tu ne fais pas assez d'efforts pour lutter contre tes nausées ! T'as qu'à penser à autre chose quand tu manges ! de toute façon tu ne sortiras pas d'ici tant que tu ne feras pas quarante kilos ! » Elle en pleure, cette enfant qui s'acharne à retrouver ses droits, elle se fait violence, elle se promet d'y arriver. Pour elle, pour ne plus jamais se laisser faire.
J'étais également scandalisée par la façon dont ces « docteurs » traitent l'anorexie. Ils promettent à Valérie de ne pas se préoccuper de son poids et de lui permettre de continuer à suivre des cours, de l'aider à comprendre ce qui l'a amenée à avoir cette maladie.
Première nuit au Pavillon : elle est enfermée à clé dans sa chambre, avec l'obligation de finir son plateau-repas. Elle refuse. Ce n'est que le début d'un bras de fer qui durera un mois. Privée de toute distraction et de toutes les affaires qu'elle a emmenées en arrivant (à l'exception de son pyjama), sa seule occupation est d'écouter ses pensées à longueur de journée. À moins de prendre cinq kilos, elle n'a pas le droit de lire, ni de dessiner, ni même d'écrire, et surtout : elle n'a le droit de communiquer avec personne. Sauf le personnel. Une méthode brutale et traumatisante qui ne fait que la braquer contre le monde entier. « J'en veux pas de votre monde pourri ! » Son rêve est de mourir. Si possible, dans le pavillon afin de les rendre responsables.
Et aucun de ces « spécialistes » ne remet leur méthode en question. Tous veulent essayer de lui faire dire que c'est le rejet de sa féminité qui l'a conduite sur la pente de l'anorexie – car c'est la conviction de l'époque. Tout porte à croire qu'ils ne se tiennent pas devant un être humain – une enfant ! – mais un cas étrange à analyser. À plier à leur volonté.

Il faut dire aussi que Valérie est une anorexique étonnante. J'ai l'impression qu'elle n'a jamais cherché à maigrir. Son but est seulement de se tuer à petit feu. Elle recherche la mort, elle refuse le monde des adultes et jamais elle n'éprouve de complexe vis-à-vis de son apparence ou d'obsession par rapport à la nourriture. L'anorexie, c'est le moyen le plus facile qu'elle a trouvé pour mettre fin à ses jours et faire souffrir son entourage. Car elle éprouve un mépris sans borne pour les adultes (« J'ai lu un peu d'exaspération dans son regard et elle m'a agréablement soulagée. "Merde, dire que je suis obligée d'aller voir cette sale môme muette, je pourrais aller draguer l'interne de l'autre pavillon…" Vas-y, ne te gêne pas pour moi… »), et plus spécialement pour les parents : l'auteure revient sans arrêt sur le fait qu'elle « appartienne » à sa mère, et que cette possession donne du plaisir à cette dernière. Pour elle, les parents n'aiment leurs enfants que parce qu'ils sont à eux, leur propriété, leur bien. Comme ils aimeraient un chien ou une maison, ou un canapé relax acheté à 1500 €.
C'est terriblement triste, de croire une telle chose pour une enfant. Car chaque manifestation d'amour de la part de sa mère est automatiquement fausse à ses yeux et renforce son mépris pour elle. Mais plus ma lecture avance, moins je me dis qu'elle la diabolise et plus je pense que cette dernière est réellement insensible. le tout dernier chapitre, quand Valérie sort de son internement, nous le confirme. Elle l'exhibe devant ses amies, parle d'elle comme d'un petit chien (comme si elle n'était pas là), la force à voir des psy malgré son aversion envers cette profession...

La sexualité est, pour l'auteure, objet de dégoût. Non pas l'acte en lui-même, mais les désirs concupiscents des adultes, leurs regards torves lorsque passe une jolie fille ou un joli garçon, leurs pensées sales et secrètes (pas si secrètes que ça, d'ailleurs). L'omniprésence du sexe dans la société l'agace. Il est partout : dans les regards et dans les pubs (que dirait-elle de notre époque ?). Ce rejet est probablement la conséquence du fait que ses parents ne se gênaient pas pour avoir de nombreux amants. Avec ou sans sa présence.

Valérie Valère a écrit son livre à quinze ans, en trois mois. En ne se relisant qu'une seule fois. Pas très prometteur, n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est une écriture étonnamment mature et noire que j'ai rencontré. Des mots évolués, des références philosophiques et littéraires, une conscience aigüe de ses droits en tant qu'être humain et de la médiocrité du monde des adultes.
En me documentant, j'ai réalisé que cette fillette, ce petit bout de femme qui a subi tant d'épreuve, cette enfant à la fois innocente et dure aurait l'âge de mon père si elle avait vécu. Si elle n'était pas morte à 21 ans d'une overdose médicamenteuse. En restant en froid avec ses parents jusqu'au bout, puisqu'ils n'avaient pas le droit d'assister aux dispersions de ses cendres dans la mer – selon ses dernières volontés.

Ce suicide est presque annoncé par la fin du livre, qu'elle avait écrit six ans plus tôt. Car de retour dans le monde, Valérie est écoeurée. Tout l'angoisse, tout la repousse : les hommes qui reluquent les femmes dans la rue, les femmes qui glissent un oeil sur les fesses d'un homme dans le métro, les faux sourires, l'hypocrisie, l'indifférence, les mesquineries… Tout est faux – comme le dit si bien la chanson de Minimum Serious. Elle accuse ces gens qui sont totalement épris de cet « univers de vente » (« société de consommation », dirait-on plus facilement à notre époque), si plein d'une frivole inutilité. « Ils perdent du temps à s'occuper des autos ? "Dehors", ils sont donc futiles ? » Ce monde glacé n'est pas fait pour elle et elle en paye le prix.

Ce livre m'a poussée à me remettre en question. Est-ce que moi aussi je fais partie de ces adultes qu'elle décrit, maintenant ? Est-ce que je suis tout aussi futile qu'eux ? Tout aussi indifférente, hypocrite, orgueilleuse et fausse ? Ne suis-je pas, moi aussi, tout aussi portée sur la consommation, sur les biens matériels, sur le contingent ?
La réponse me laisse un goût amer dans la bouche...
Commenter  J’apprécie          384
J'ai pris plein de notes et mis des signets un peu partout en lisant ce livre, pour finalement dire juste le mal-être que j'ai ressenti en refermant les pages. (le pourquoi de 3,5 étoiles)

Compassion aussi pour toute cette douleur enfermée à double tour dans un corps et un coeur de petite fille de 13 ans.

Triste et tellement déprimant - Se réfugier dans un monde à part pour survivre, un monde inaccessible pour les autres et incompréhensible ; et surtout cette non envie de vivre.

(p.93) Je ne peux que me sentir mal, j'ai le mal de vivre et c'est un crime.

Autobiographique, l'auteure a déversé sa haine sur les touches d'une machine à écrire.
Elle dit : "Je ne suis nulle part à ma place".

" J'ai remonté un barreau de leur échelle et j'aurai toujours l'angoisse d'en retomber".

Vision de cauchemar - effroi - peur - rage - écoeurement - souffrances

Manger ! .... Vomir !

Pensées - Silence - Brimades

Brutalités - piqûres - valium

ENFERMEMENT !!!

Un animal pris au piège, au piège de la "Normalité" .

Etiquetée "Fou" à cause des différences, du rejet, d'une inadaptation aux normes dites "Normales".

Témoignage implacable d'une ado perdue et révoltée.

Qu'est-ce être normal ?

Un petit complément d'information sur l'auteure :

Valérie Valère née Samana en 1961 est décédée en 1982.
Elle avait été internée par sa mère à l'âge de 13 ans.
Internée pendant 4 mois !

Le livre a été pubié en juin 1982, il rapporte les écrits de cette ado en mal d'amour et en mal de vivre.

C'est tellement intense qu'on a l'impression qu'elle a été internée une "éternité" !

Mais 4 mois dans un tel établissement ,
N'est ce pas une Eternité !!!


Commenter  J’apprécie          331
j'ai toujours beaucoup de mal à faire la critique d'un livre autobiographique, tout simplement parce que je trouve difficile de mettre en cause l'écriture, l'auteur n'étant pour la plupart du temps pas écrivain, les personnages et le contexte de l'histoire sont réels donc pas de possibilité de jugement sur cette partie là du livre.
Valérie Valère à écrit ce livre à l'âge de 15 ans, deux après son internement de quatre mois dans un hôpital psychiatrique afin de la "soigner" de son anorexie.
L'écriture de cette adolescente est d'une grande maturité, elle raconte son mal-être et surtout son refus d'être guérie, elle manifeste en effet, très tôt, son manque de goût à la vie.
Quand j'ai ouvert ce livre, je savais que Valérie Valère avait mis fin à ses jours à l'âge de 21 ans confirmant ce mal-être permanent dans lequel elle était plongée, ce que je ne savais pas, c'était la relation qu'elle entretenait avec ses proches et plus particulièrement ses parents, je me suis dit, dans quel état d'esprit doivent-ils être lorsqu'il ouvre ce livre ? le lisent-ils souvent ou au contraire n'ont-ils jamais osé l'ouvrir ? Quand vous avez terminé ce livre, les questions ne sont plus les mêmes car justement le coeur du problème vient de ses "fameux parents", il ne me reste donc plus que la question comment peuvent-ils vivre avec ça sur le coeur ?
Ce livre est vraiment très difficile à lire et malgré son peu de pages (un peu moins de 250), l'écriture de Valérie Valère est tellement imprégnée de sentiments, qui va du dégoût à la rancoeur, sans jamais passer par des pensées positives, que la lectrice que je suis a eu beaucoup de mal à ne pas ressentir d'abattement de temps en temps, j'ai même changé de sujet de lecture suite à ça, car pour le coup, le moral en prend un sacré coup dans la gueule.
Je pense que si Valérie Valère avait vécue plus longtemps, elle aurait eu un très bel avenir d'écrivain, car être capable d'écrire ces mots à cet âge, est à mes yeux incroyable.
Commenter  J’apprécie          195
Une relecture qui m'a plongée dans ma jeunesse. J'ai lu ce livre quand j'étais adolescente. Je me rappelle que ma mère n'était pas trop d'accord car elle trouvait l'histoire trop sombre pour mon âge.

Quelques années après, je reconnais que l'histoire est dure et triste. Je pense qu'avec 'âge et en étant moi-même mère de de famille maintenant, cette lecture a eu une autre portée.

Un témoignage qui reste très poignant, et cette relecture n'a pas entaillé les 3 étoiles mises lorsque j'ai rentré le livre dans la bibliothèque Babelio sans en faire la critique.
Commenter  J’apprécie          162
Un témoignage assez particulier dès lors où l'histoire de cette jeune anorexique est liée à ce monde qui l'entoure " le pavillon des enfants fous " J'ai lu ce livre il y a plusieurs années et je m'en souviens encore très bien. A cette période, la médecine avait une certaine tendance à diriger des personnes en difficultés, l'anorexie entre autre dans ce genre d'établissement, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, du moins je l'espère. Valérie Valère décrit avec justesse des situations qui la dépassent, dont elle ne se sent pas concernée. Comment ne pas être touchée par cette folie lorsque le personnel vous traite comme telle. Ce témoignage dénonce et dérange. On se sent souvent mal à l'aise par ce qu'elle décrit. Une histoire vraie et poignante sur l'anorexie dont hélas, Valérie Valère ne survivra pas.
Commenter  J’apprécie          141
"Qui pourrait penser qu'être intelligent puisse faire souffrir et rendre malheureux ? Pourtant, je reçois souvent en consultation des gens qui se plaignent de trop penser. Ils disent que leur mental ne leur laisse aucun répit, même la nuit. Ils en ont marre de ces doutes, de ces questions, de cette conscience aiguë des choses, de leurs sens trop développés auxquels n'échappe aucun détail. Ils voudraient débrancher leur esprit, mais ils souffrent surtout de se sentir différents, incompris et blessés par le monde d'aujourd'hui. Ils concluent souvent par : " Je ne suis pas de cette planète !"
Tiré du livre : "Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin
https://dubonheuretdeslivres.com/je-pense-trop-de-christel-petitcollin/
Ce commentaire concerne aussi Valérie Valère qui à 13 ans a été interné.
Pour moi, elle n'aurait pas dut être en cet endroit, mais dans un centre spécialisé avec des adultes qui l'a comprenne, pas qui la traite de folle, qui la force manuellement à ouvrir la bouche et y insérer des aliments. Je ne dirais pas se nourrir dans ce cas-là..
Des adultes qui pensent savoir, trop sûr d'eux même, et dès lors discernent mal, ou ne se contente que "de", ne cherchent pas à analyser plus loin.
Un livre à recommander pour les soignants, les professionnels vivant dans ces milieux de détresse, et auprès des gens qui souffrent intérieurement.
Commenter  J’apprécie          133
Je n'arrive pas vraiment à me faire un avis à la fin de cette lecture...

Valérie Valère avait 15 ans quand elle a écrit cet ouvrage. Et pour cela, on ne peut qu'observer son intelligence, son sens des mots, des émotions et un style intéressant, mais compliqué.

C'est difficile de ressentir tant de souffrance chez une enfant de 13 ans (elle a 13 ans quand elle est internée). C'est douloureux. Surtout qu'on sent qu'elle ne guérit pas... Elle n'aime pas ce monde, cette société. Beaucoup de souffrance ressort de tout ça. Ça peut mettre mal à l'aise. C'est angoissant.
Commenter  J’apprécie          100
Il est difficile de noter et critiquer un tel livre....
Celui-ci est bouleversant, noir, et déprimant, clairement.
Oui, mais cest normal, c'est une jeune fille de 15 ans qui raconte ce quelle a vécu et comment elle a vécu son internement en hopital psychiatrique à ses 13 ans, pendant 4 mois.
Cette jeune fille souffre d'une anorexie mentale, elle refuse de s'alimenter, elle veut clairement se laisser mourir. Ce n'est pas quelle se trouve grosse, non, elle souffre de ce monde qu'elle ne comprend pas, ce monde qui la dépasse...
Le cercle familial, car on pense souvent, que cest la cause dans ce genre de maladie, est assez tordu il est vrai, du haut de ses 13 ans, elle a deja bien compris que ses parents etaient des obsédés sexuels (attention, entre eux, ce roman ne fait pas illusion a quelconque abus sexuel sur enfants). Des parents quelle n'aime pas plus que cela car elle sent qu'ils ne l'aiment pas plus que cela... Elle ne comprends pas comment on peut vouloir vivre dans un tel monde, ou est la normalité ? Elle veut juste qu'on la laisse tranquille, ne pas s'alimenter, est ce si grave si cest ce quelle a décidé ?... Elle fait 30 kilos lorsqu'elle arrive au pavillon des enfants fous.

Durant son séjour, on lui mettra la pression pour qu'elle mange, on la forcera parfois et puis elle finira par comprendre que si elle prend les kilos quon attend qu'elle prenne, elle pourra sortir et faire ce qu'elle veut dehors...

Elle se sent vide. Elle restera 4 mois dans ce pavillon des fous, entourees d'enfants comme elle mais aussi d'enfants plus "fous".
Elle ne sen remettra jamais... Et elle n'arrivera jamais à sortir de cet etat qui la tourmentait tant.

Jai été assez impressionnée par l'écriture, a 15 ans, ecrire comme cela... Ce livre bien que terrible, transpire d'intelligence, de précocité, d'une maturité incroyable.

Je me renseigne tout le temps sur les nouveaux auteurs que je découvre, cette jeune femme sest suicidée, a l'âge de 21 ans... Elle n'a jamais "guérie" de ses tourments...

Bouleversant.

Commenter  J’apprécie          91
Un récit poignant, cru, vrai...
On ne ressort pas indemne de lecture comme celle-ci.
Mais elles sont aussi nécessaires pour appréhender les parts sombres de notre monde, de notre système, de nos semblables ou de nous même.
La jeunesse de l'auteur ne peut que renforcer tout ce que ce livre exprime, cette vision du monde, l'envie de mourir si jeune, le fait de se retrouver dans le milieu psychiatrique fermé à cette âge...
Le récit se déroule il y a assez longtemps, aussi la véracité du milieu psychiatre n'est plus celle d'aujourd'hui, mais elle rapporte quand même une réalité, qui ne doit pas être ignorée.

Une autobiographie qui va mettre une claque au lecteur... qu'il faut lire même si cela remue, ébranle.. on n'aimera pas forcément, mais il faut parfois sortir de sa zone de confort et être un peu secouer, pour voir aussi du côté sombre de l'être et essayer de le comprendre.
Commenter  J’apprécie          70
L'auteure, Valérie Valère, à l'âge de treize ans a du être internée dans un institut psychiatrique, pour anorexie. Dans ce livre, elle essaie de nous expliquer cette maladie, son internement, son refus de vouloir manger. le livre nous raconte l'horrible maladie qu'est l'anorexie, et heureusement l'espoir de pouvoir en sortir après de longs mois de souffrance mentale.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1859) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1722 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}