Ce qui est extraordinaire chez les gens, c'est leur capacité à prendre un sourire pour une invitation à discuter. Alors que Ferdinand rentrait tranquillement de chez Franprix muni de cornichons, jambon et coquillettes pour son déjeuner, voilà qu'il tombe nez à nez avec Mme Claudel sortant de chez elle. Il esquisse un début de sourire presque aimable, s'empresse de lui tourner le dos pour insérer les clés dans sa serrure quand sa voisine l'apostrophe de sa voix aiguë :
- Bien le bonjour, monsieur Brun. Alors, comment avez-vous trouvé Katia, mon aide-ménagère ? A-t-elle pu mettre de l'ordre dans les affaires de feu votre chienne?
Juliette explique à Ferdinand qu’il devrait avoir des plantes. Réponse de Ferdinand : "Ce que je veux dire, c’est que c’est pas du tout mon truc. Moi, je suis plutôt du genre Roundup, tu vois ! Où je passe, tout trépasse ! »
La quatrième de couverture et le titre me semblait un bon début et même si j'ai aimé les personnages , je me suis ennuyée .C'est dommage car l'idée est bonne mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose .
Tout a débuté ici même,il y a trois ans.Dés son arrivée,ça n'a pas collé avec les voisines.Et il y a un an exactement,la situation s'est dégradée,sans qu'il sache pourquoi.
Le test de compatibilité. Bien qu’il n’y ait rien de pire que les examens médicaux pour Ferdinand, il aimerait vraiment pouvoir être utile à son petit-fils, et pas par compétition ou jalousie, mais juste parce que sa famille a besoin de lui et que pour la première fois de sa vie il peut être utile, lui, Ferdinand Brun. Il peut faire quelque chose de bien. Pour quelqu’un d’autre.
Perdre la tête, c’est vraiment ce qu’il y aurait de pire. Même pire que de perdre la vue, lui qui a toujours eu 12/10e étant jeune. Il aurait pu être pilote. Oh non, pas perdre la vue, pas ça. Arrêtez de penser à ce genre de trucs. Déjà qu’il devient sourd, il le sait. La cécité, ce serait horrible.