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3,69

sur 1383 notes
Séduite par la première de couverture, je me suis dit que ce roman était pour moi puisque Didier van Cauwelaert y parle de la relation homme-animal, si importante à mes yeux... A la fin de ma lecture, j'en déduis que comme la photo qui nous montre un braque de Weimar alors que le héros est un labrador, l'histoire est un peu trompeuse car il en résulte avant tout une petite bluette sentimentale.

Quand elle retrouve la vue suite à une greffe de la cornée, Alice, la trentaine, doit rendre Jules, son chien guide d'aveugle, désormais inutile auprès d'elle, à l'association qui lui l'avait confié. Mais c'est mal connaitre ce cabot qui, mécontent de son nouveau maître plutôt violent, fuit et jette son dévolu sur Zibal de Frèges, rencontré par hasard quelques jours avant à son stand de macarons dans le hall d'un aéroport. Alors que Jules accompagnait Alice en partance pour Nice afin d'y subir son opération des yeux, Zibal était intervenu contre ceux qui voulaient l'enfermer dans une cage et le faire voyager en soute. La mémoire d'un chien est remarquable et ce dernier avait bien senti que le courant était passé entre son sauveur et son ancienne maitresse. Il va donc entrainer celui qu'il s'est choisi pour maitre sur les traces d'Alice partie se reposer à Deauville avec son amie Fred.

Évidemment, quand on connait le degré d'abnégation dont peut faire preuve notamment un chien guide d'aveugle à l'égard de son maitre, on ne peut qu'être ému par Jules. Malheureusement, tout ce qui est construit autour, que ce soit les personnages ou l'histoire, m'a laissé de marbre. J'ai trouvé qu'Alice abandonnait relativement rapidement son compagnon à quatre pattes et que Zibal l'utilisait à des fins assez triviales puisqu'il est surtout intéressé par la plastique de la jeune femme. L'auteur a voulu traiter un sujet d'actualité, l'importance de l'aide que peuvent apporter par exemple les chiens aux personnes souffrant de handicap, mais en voulant rester dans la légèreté, il est pour moi, un peu tombé dans le cliché de la comédie sentimentale actualisée puisque la rivale de Zibal est une femme. L'intention était bonne mais le résultat un peu décevant : 12/20.
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Un joli livre qui se lit comme un conte, on sait que tout se terminera bien. Un personnage principal attachant, Jules pour un roman plein de sentiments, d'émotions et d'humanité. Les remerciements de l'auteur sont touchants et l'on comprend la génese de ce roman.
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Un petit livre,feel-good-book",juste ce qu'il me fallait après ma dernière lecture.
--Une belle jeune femme aveugle
--Un homme ,jeune,en décalage total avec son époque, ingénieur,inventeur ,trop intelligent ,et qui pourtant vend des macarons à l'aéroport.
--Et le lien entre ces deux personnages est un chien labrador ,pour aveugle ,répondant au nom de Jules.
Une histoire toute " gentillette" qui fait du bien et redonne quelques couleurs aux journées grises chargées de pluie,grêle, et vent de noroît; se lit hėlas trop vite,il y a une suite,à lire si je " tombe " dessus au hasard de mes flaneries dans les vide-greniers ou les foires aux livres de ma région. ⭐⭐⭐
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Alice a trente ans et elle ne voit plus. Son chien Jules l'accompagne et la guide, mais bien plus encore. Alors qu'elle va subir une opération qui lui rendra la vue, elle rencontre un adorable et bienveillant marchand de macarons...
Je ne suis pas fan de Didier van Cauwelaert et encore moins fan de chien. On m'a glissé ce roman dans les mains et on a bien fait. C'est drôle, tendre, humain et ça fait du bien.
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Jules est un golden retriever élevé pour aider les personnes aveugles. C'est la belle Alice qui bénéficie de ses services. Quand celle-ci recouvre la vue, Jules perd ses repères et ne devient plus bon à rien sauf à retrouver l'homme qui a empêché les services d'ordre de l'aéroport de le mettre en soute.
L'histoire est charmante, les personnages hauts en couleur sont un régal et j'ai passé un bon moment avec eux. J'ai bien sûr adoré ce Jules à la personnalité très forte. Et même si l'histoire n'est pas très réaliste, je me suis laissée emporter par la fraîcheur de ce roman.
Jules est un livre parfait pour les vacances ou pour se remonter le moral. Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on tombe sur un livre où le chien est quasiment le héros principal.
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Jules, c'est un roman d'amour centré sur de Jules, chien d'aveugle, autour duquel gravitent Alice sa maîtresse et Zibal, un petit génie scientifique qui s'est perdu. Lors d'une rencontre fortuite, tout ce petit monde se rencontre et va vivre une aventure hors du commun.
Alice retrouve la vue suite à une chirurgie et doit se défaire de Jules qui se réfugie auprès de Zibal. Rapidement, ils vont se mettre à la recherche d'Alice par amour...
Dans ce périple, Alice et Zibal vont connaître une véritable renaissance de leur être grâce à l'intervention de Jules.
Ce roman présente un aspect original du fait que le personnage principal soit un chien qui mène le rythme. Cette romance douce n'est pas si légère qu'elle n'y paraît car elle dévoile la force des personnages, salue le travail des chiens d'aveugle. C'est un livre agréable et facile à lire pour un moment de plaisir. Petit bémol personnel : Un peu plus de passion et d'émotions auraient été les bienvenus.
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Quelle jolie surprise que ce Jules ! Oui car je m'attendais à un livre vraiment sans prétention genre comédie romantique à moitié réussie et non, c'est plus que cela. Jules, le chien, est évidemment le personnage le plus attachant. Il y a dans cette histoire à la fois de la drôlerie et de la tendresse. L'écriture est jolie et l'auteur s'est attaché à rendre les choses crédibles en se basant sur des éléments factuels réels.
En bref, j'ai vraiment passé un agréable moment, loin de la guimauve que je redoutais. J'ai ri à plusieurs reprises. Je me suis émue du sort de Jules parfois désarçonné. J'ai apprécié qu'il y ait une profondeur sous des dehors légers.
Je pense me laisser tenter par la suite...
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Première rencontre avec la plume de Didier van Cauwelaert, grand écrivain dont j'avais longuement entendu parlé, et que je mourrais d'envie de découvrir. C'est maintenant chose faite, grâce au surprenant roman Jules.

Jules est le chien guide d'aveugle d'Alice, jeune femme qui va recouvrir la vue grâce à une opératin de chirurgie. Délaissé, Jules se sent inutile, blessé dans son orgueil de chien. Sur les conseils du docteur Haussmann, Alice confie - à contrecoeur et les larmes aux yeux - Jules à un autre aveugle, pensant que son chien pourra sortir de la déprime où il est tombé. Mais les deux êtres vont vite remarquer un vide dans leur vie, une absence prolongée insoutenable. Jules, battu par son nouveau maître, s'enfuit retrouver le dernier homme qui l'a vu dans sa condition de chien d'aveugle, et l'enjoint de l'aider à retrouver sa maîtresse.

Tout d'abord, il faut avouer que le sujet choisit est hautement original. le lecteur apprend à découvrir les conditions de vie des aveugles, l'intelligence surnaturelle des chiens guides et l'affection fusionnelle qui lie l'aveugle et son chien. de plus, pour donner de la profondeur à son récit, l'auteur revient à la genèse de la cécité d'Alice, où il nous explique qu'après avoir été violée par trois hommes, ils lui avaient lancés dans les yeux de l'acide pour ne pas qu'elle les reconnaisse. Jules est un roman qui émeut, d'autant plus que l'histoire aurait réellement pu arriver dans la vraie vie.

Le ressentiment des animaux - la tristesse de Jules de ne plus servir de guide à Alice -, leur fidélité - Jules ne veut pas d'un nouveau maître et part à la recherche d'Alice -, l'intelligence qui les anime - il se souvient avec exactitude du trajet qu'ils faisaient tous les deux quand ils partaient en vacances à la mer -, les sensations dont ils sont dotés sont surprenants. J'ai eu le plaisir de lire il y a peu Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi ? de Geneviève Lefebvre, où là encore, l'auteure nous montrait avec précisions qu'un chien peut ressentir les mêmes émotions que les humains.

Mais l'histoire n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Didier van Cauwelaert pimente son récit en y ajoutant une bonne grosse dose d'amour. de l'amour entre l'animal et sa maîtresse. de l'amour entre Alice et sa compagne Fred. Entre le vendeur de macarons, sauveur de Jules, et le chien. Et un amour naissant entre le vendeur de macarons et Alice.
On remarque la symbiose parfaite entre Alice et son chien, à tel point que celui-ci arrive même à ressentir ce que sa maîtresse ressent. C'est peut-être pour cette raison qu'il lui rapporte un homme ; pour lui apporter la dose de bonheur supplémentaire qui manque à son quotidien.

J'avoue sans honte que le triangle amoureux Fred - Alice - Zibal m'a dérangé et gêné. Cette partie du roman est étrangement racontée ; avec Alice qui redécouvre le plaisir avec Zibal, le tout sans honte, sous les yeux de sa compagne Fred et de Jules.

Néanmoins, j'ai dans l'ensemble apprécié cette histoire. J'ai rêvassé sur la chance qu'avait Alice de posséder un chien aussi extraordinaire que Jules, j'ai pleuré en apprenant les raisons de la cécité d'Alice, mais j'ai été heureuse de voir qu'Alice a sût aisément remonter la pente et retrouver le bonheur qu'elle méritait. Un livre frais et léger, que je vous recommande.

Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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C'est la photo de couverture qui m'a attirée. On y voit Jules qui va devenir très attachant et dont on va suivre son parcours de chien d'aveugle. Seulement, au début de l'histoire, sa maîtresse retrouve la vue, et donc il n'a plus lieu de la guider. Mais juste avant l'opération, un vendeur de macaron s'est intercepté pour que Jules voyage avec sa maîtresse. le labrador s'échappera et lui montrera son affection afin que ce dernier retrouve et rencontre la femme que Jules a choisi pour lui.
Il y a longtemps que je n'ai plus lu Van Cauwelaert, à cause justement des incohérences dont il est le spécialiste. Gentille histoire pour détente sans prise de tête. Note de l'auteur émouvante. Un roman qui nous tient quand même en laisse jusqu'à la fin.
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Jules est un chien, attention pas un simple chien, un chien d'aveugle, un professionnel jusqu'au bout des griffes. Mais Jules est en dépression, Alice a retrouvé la vue, il se retrouve sans travail.
Mais même si Alice n'a plus besoin d'un guide, Alice a besoin de quelqu'un, d'un compagnon pour sa nouvelle vie. Jules va tout faire pour guider Zibal, vendeur de macaron, jusqu'à Alice.
Un très joli roman de Didier van Cauwelaert, où tout le monde se rend compte du rôle qu'il a à jouer. Un bon livre pour les vacances.
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