La Nuit dernière au XVe siècle

J'ai ouvert ce livre car je pensais qu'il allait se passer pour moitié au moins à la fin du moyen-âge. Grande déception : Pas même un chapitre ! Cette incursion dans l'histoire m'a beaucoup manquée.
Pour le reste, c'est un roman léger, souvent drôle mais aussi souvent triste. Par contre, j'ai trouvé que certains personnages avaient des réactions particulièrement inadaptées à ce qu'ils étaient en train de vivre : Corinne par ex. Je n'ai pas très bien compris... Jean-Luc m'a souvent perdue aussi.
Finalement, cela a été une lecture facile pendant laquelle j'ai découvert le monde de la fiscalité. Comme quoi, tout peut arriver avec la réincarnation !

Très facile à lire, avec quelques ficelles un peu épaisses, mais on se laisse prendre dans les rets de l'histoire de ce contrôleur des impôts qui, au gré d'une inspection, se trouve confrontée au fantôme d'une chatelaine du quinzième siècle, morte dans les geoles de son époux et dont il serait la réincarnation de l'amant, selon ceux qu'il redresse fiscalement! S'il pense au début à un étrange canular, il finit par se poser des questions, de la véracité de cette histoire en passant par le sens qu'il veut donner à sa vie.... Vite lu, sans doute assez vite oublié, mais un moment agréable.

Comment vivre une histoire d'amour avec une jeune femme du XVe siècle quand on est un inspecteur des impôts de nos jours à Châteauroux ?
Original, drôle, et juste dans les procédures fiscales !

J'aime beaucoup Didier van Cauwelaert.
les débuts de ses romans sont toujours tonitruants, bourrés de bonnes idées et entrainent souvent le lecteur dans des mondes parallèles (hors de moi, corps étranger...). le problème est que les épilogues se font parfois dans la douleur avec des ficelles un peu grosses.
C'est le cas ici , où un inspecteur des impôts berrichon, haut lieu de la sorcellerie en France visiblement, va être attiré par des "redressés" dans une histoire parallèle au XV ème.
Réincarnation, modification de la destinée à travers les siècles , une sorte de Terminator romantique.
Nonobstant, c'est toujours un plaisir de lire DVC. Il y a beaucoup d'érudition, on sent l'auteur fortement impliqué dans les phénomènes paranormaux, l'humour est toujours sous-jacent et les romans débutent toujours sur les chapeaux de roue.
Celui ci n'est sans doute pas le meilleur mais reste un bon divertissement.

Jean-Luc Talbot est un contrôleur des impôts sans histoires. Sa vie est assez morose pour ne pas dire ennuyeuse. Il habite Châteauroux, une petite ville de l'Indre et partage sa vie avec Corinne. Sa vie bascule cependant le jour où il doit se rendre au château de Grénant, siège d'une société d'insecticides bio afin d'effectuer un redressement fiscal. Quoi de plus banal me direz-vous pour un contrôleur des impôts ? Cela fait partie du métier...mais en se rendant a château, il ne s'attendait pas à être attendu, et cela depuis plus de six siècles. Les châtelains actuels vont en effet lui révéler qu'il serait en réalité Guillaume d'Arboud, fidèle compagnon de Jeanne d'Arc et surtout amant d'Isabeau de Grénant. Assez cartésien et très terre à terre, Jean-Luc refuse d'y croire et pense qu'il est victime de surmenage mais après avoir passé plusieurs nuits au château, il est bien obligé de se rendre à l'évidence : Cette demeure est hantée et c'est à lui de faire, grâce à l'aide du médium Marie-Pierre, que ces âmes puissent trouver la paix et le repos éternel.
Bien qu'aimant beaucoup le fantastique, j'ai trouvé cette histoire un peu trop «tirée par les cheveux», s'emmêlant parfois entre le passé et le présent et manquant d'intrigue. J'ai donc moyennement aimé ce livre même si l'écriture de l'auteur est agréable et que les personnages sont attachants.

C'est un peu déçue que je termine ce livre. Je n'aime pas abandonner un livre en cours de lecture alors j'ai persévéré et terminé ce roman auquel je n'ai pas trop accroché.... un peu loufoque, un peu difficile à entrer dans l'histoire....
J'adore pourtant cet auteur que je recommande vivement mais ce roman ne sera pas mon préféré.

C'est sympa, léger comme une mousse au fruit et on sait que l'on digérera très vite ce bouquin. Parfois gentiment paillard, souvent drôle et, il faut bien le dire, un peu trop sucré, ce livre offre une lecture facile mais pas du tout ennuyeuse. le type même de bouquin qui fait passer une bonne soirée. (Deux en fait). J'aime bien Dider van Cauwelaert mais les cinq ou six ouvrages que j'ai lu de cet auteur m'ont fait le même effet : Sympatoches mais que l'on oublie très vite. Bon, il faut bien se détendre hein ? Et puis c'est bien écrit et plein de rebondissements.
Le récit aurait gagné à avoir un poil de profondeur en plus et la partie « moyen âge » plus développée. Mais ne boudons pas notre plaisir, LA NUIT DERNIÈRE AU XV° SIÈCLE est une lecture bien divertissante.

j'ai passé un bon moment de lecture même si l'histoire est un peu loufoque.Le personnage principal se retrouve à devoir vivre deux vies différentes, à des siècles différents et doit trouver la solution pour se sortir de cette folle situation. La fin de cette histoire est surprenante et belle.

Pas le meilleur Van Cauvelaert mais intéressant si on adhère au genre

Un roman demandant que l'on accepte de se laisser bercer par l'ésotérisme avec ce que cela peut avoir de déstabilisant par rapport à un roman "classique".
A partir de là c'est un joli roman "sentimental" mais nullement fleur bleue.

Une écriture soignée, c'est à dire recherchée et aisée à lire.

Un joli moment de voyage à travers mêlant sentiment, intemporalité, présent, passé.

Roman à tiroirs (un par époque, plus un plus un, etc.), ça fait finalement une grosse commode à tirer tout ça. J'ai beaucoup apprécié le ton souvent impertinent et la qualité exquise de la plume de l'auteur mais le roman aurait gagné à être allégé un tantinet. Certains passages m'ont fait éclater de rire et c'est ce dont j'ai envie de me souvenir. Si vous êtes frappé de cartésianisme, passez votre chemin, vous allez péter un boulon !