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3,6

sur 677 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Déception! Ce journal intime d'un arbre ne méritait pas de noircir 250 pages. La moitié suffisait largement à tout dire sur le destin de ce poirier qui avait manqué de peu sa classification parmi les arbres remarquables. Des longueurs, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce texte où tous comptes faits il ne se passe pas grand chose de palpitant. Je trouve que Didier van Cauwelaert est un auteur assez inégal. Dommage...
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Je risque de ne pas être très tendre avec ce livre assez court qui pourtant partait sur un bon concept mais dont la réalisation m'a beaucoup déçue.

Tristan, un poirier planté sous Louis XV, nous raconte sa vie, les évènements auxquels il a assisté, nous décrit sa vision de son environnement. L'auteur lui attribue donc la capacité de penser et de ressentir, de juger aussi. Autant je trouvais cette idée excellente, autant l'auteur en a fait quelque chose qui m'a plutôt déplu.

Il est d'ailleurs difficile de résumer ce roman car la trame chronologique est complètement perturbée. Toujours est-il que le récit alterne entre les évènements passés de la vie de Tristan et les évènements actuels.
Tous les passages relatifs à son histoire sont très intéressants mais malheureusement trop survolés à mon goût. L'auteur a fait le choix de davantage insister sur les péripéties de quelques personnages principaux que l'âme de Tristan accompagne, péripéties d'ailleurs totalement dénuées d'intérêt et tombant dans la mièvrerie.
Le personnage principal Yannis est chargé d'écrire les mémoires de ce poirier. Ce qui a pour résultat de nous donner par endroit un semblant de récit dans le récit mais le procédé n'est clairement pas assumé ni affirmé. Je me demande donc : ai-je lu les véritables pensées du poirier ou n'ai-je lu que le résultat de l'imagination de Yannis ? Impossible pour moi de répondre.

Certains détails de la vie du poirier sont un peu trop énormes, ça frise le ridicule. Ça a pu paraître amusant pour certains mais franchement on n'y croit pas du tout.
De plus, lorsque Yannis entreprend de rédiger son texte, Tristan, le poirier a été déraciné. Son âme subsisterait donc à travers les sculptures qu'une artiste a réalisées dans son bois et parviendrait même à s'en détacher. J'aurais pu fermer les yeux sur ce raccourci un peu trop facile et pas très crédible si le récit n'était pas encombré de platitudes et de clichés.
Être juif, c'est bien. Être homosexuel, c'est bien. Être écolo, c'est super. Tromper son mari, bof, c'est pas grave. Mais être musulman … Ouh la la c'est très mal ! Les musulmans sont des méchants vilains qui rackettent, tabassent les gens et lapident leurs femmes.
Merci M. van Cauwelaert de contribuer à la pensée unique qui alimente et véhicule ce genre de préjugés nauséabonds. N'est-ce pas vous qui, pourtant quelques pages avant la fin de votre roman, condamnez les penchants haineux et égoïstes des êtres humains et les encouragez à plus d'empathie ?

L'idée d'une nature vengeresque qui ferait payer à l'espèce humaine le mal qu'elle lui fait m'a de plus fortement rappelé ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=pnEXKc922vU

C'est dommage, je l'aimais bien Tristan. Touchant, doux et mélancolique, je m'y étais attachée. J'ai apprécié aussi les quelques passages relatifs à la physiologie des arbres, c'est très intéressant.
Mais tout de même quel gâchis que ce roman car si le message d'ensemble et le concept sont louables, la façon de les exploiter n'est malheureusement pas à la hauteur.


Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Lu, parce que fortement conseillé. Chose que je n'aurai pas dû après Jules. Bon, cette fois ce n'est plus un chien, mais un arbre. Et on retrouve toujours les mêmes bons sentiments, une même histoire d'amour, une même quête, une même absurdité, avec une fin qui s'éternise. Sans plus.
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Est-ce parce que Cauwelaert a changé d'éditeur qu'il a aussi laissé tomber ses exigences? Ce roman (qui pour moi ne part pas du tout d'une idée originale, suffit de lire un peu de fantasy) est aussi ennuyeux que la vie de cet arbre. A chaque fois que ça aurait pu m'intéresser, (les passages vraiment historiques par exemple, un arbre qui a vécu aurait pu avoir des tas de choses à raconter), l'auteur passe très vite pour développer l'aspect chamanisme et psychologie de comptoir...
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Une bonne idée suffit 'elle à rédiger un bon bouquin? Non! Van Cauwelaert nous le prouve à travers ce livre trop documenté, trop pesant.
Ca part dans tous les sens....dans tous les univers....L'imagination déborde comme du lait chauffé trop vite...et finalement, on s'ennuie à ne plus entendre les bavardages de ce poirier dont l'intime est vite noyé dans la bousculade de tous ces courants, violents, parfois contraires.
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Un poirier, trois fois centenaire, fauché par une tempête, vit ses derniers instants. Pas tout à fait mort, puisqu'il réussi à survivre, son âme en tous cas, notamment à travers un sculpture réalisée à partir de son bois. Pour la fantaisie, l'originalité et la légèreté, on peut toujours compter sur Didier van Cauwelaert. Au moins dans les premières pages de ce Journal intime d'un arbre. Comme dans ses derniers romans, le livre s'essouffle malheureusement assez vite. Sans étincelle, ce récit anthropomorphique est livré en express, écrit très vite, sans doute (vu le rythme de production de van Cauwelaert, c'est probable). Quand il évoque son passé, le héros poirier est plutôt divertissant car il en a vu des choses : un suicide, une exécution, quelques pendaisons et même ... le capitaine Dreyfus, après sa réhabilitation. En revanche, le journal intime d'un arbre se révèle décevant, pour ne pas dire insipide, quant il est question de ce qu'il reste de lui, une fois déraciné. On a du mal à s'intéresser aux péripéties invraisemblables d'une fiction mécanique qui se teinte de réalisme magique, de façon incongrue. Van Cauwelaert a beau faire feu de tous bois, le coeur n'y est vraiment pas.
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c'est lors d'une émission télévisée que j'avais entendu parler de ce livre et nourris une forte envie de le lire. Ni déçue ni ravie, j'en sort avec un sentiment d'ode à la synchronicité là où l'auteur semblait (entre-autres) vouloir faire une ode aux arbres et végétaux... Un conte qui aurait put débuter par "il était une fois un arbre", saupoudré de Camille Claudel et de Castaneda, de faits historiques passionnants, et émaillé de phrases chocs... Bien-pensantes et écolo-éducatives.

Au final j'ai le sentiment d'avoir été confrontée au pourquoi d'un tabou mythologique, celui du silence des arbres. Parce que cet arbre là parle beaucoup. Trop peut-être. Il y perd de ce chant silencieux qui m'a enveloppée à la lecture de L'Homme qui plantait des arbres....


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Je suis toujours à la recherche de livres inspirants, d'histoires qui rendent leurs lecteurs plus grands et qui donnent envie de vivre mieux et plus fort. Et avec "Le journal intime d'un arbre", j'ai espéré avoir trouvé une de ces perles parce que le sujet me parle : accéder à la conscience d'un arbre. Voilà qui aurait pu être passionnant. Hélas, j'ai trouvé que la personnification de l'arbre ne fonctionne pas : il se retrouve humanisé et ballotté de petites histoires mesquines en grandes intentions naïves. Loin de nous entraîner plus loin que nous, ce procédé rend cet arbre plus petit que ce qu'il n'est, comme les personnages qui l'entourent qui tombent dans la caricature. J'ai trop ressenti qu'il s'agissait d'un prétexte pour permettre à l'auteur de faire passer un message. Mais un message embrouillé en plus ! Il faut protéger les arbres mais ils se protègent bien seuls contre nous, sauf l'arbre principal qui est prisonnier du passé des humains qui l'ont côtoyé. Hum... Certes, j'ai bien compris que le point de vue était globalement humaniste, que je pourrais être sur la même longueur d'onde, mais je n'ai rien vécu, j'ai été assommé d'idées et de belles intentions. Dommage !
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J'ai été déçue par ce livre, alors que je trouvais l'idée de départ séduisante. Mais peu à peu, on perd la trace de l'arbre, qui n'est plus qu'une excuse. Et la fin relève de la morale à deux sous... Je n'ai pas du tout été emballée,
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Le sujet est intéressant mais l'auteur part dans des délires qui dépassent l'entendemenent !
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