AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 95 notes
Le parcours de deux hommes enrôlés au Liban, en 1985. Deux hommes au parcours différents, tout comme les raisons qui les ont menés au front.
Un combat qui se traduit en fait par une longue attente, interminable. Mais plus que d'un front meurtrier et combatif, il s'agit en fait d'une attente pernicieuse, le danger pouvant survenir à tout moment, inattendu.
Au fil de la lecture, j'ai partagé les trois longues journées de ces deux soldats, Belleface et Favrier. J'ai appris à les connaître en même temps qu'eux-mêmes se découvrent l'un l'autre, bien qu'il leur soit difficile de se livrer sur leur passé. Leur histoire nous permet de nous évader du Liban et de passer par l'Indochine ou les campagnes du Tsahal.
Une lecture poignante et empreinte d'une intensité dramatique prégnante où la mort est omniprésente. Bien que l'on sache pertinemment qu'elle emportera l'un ou l'autre, c'est une évidence et une fatalité (je n'en dévoilerai pas plus volontairement), la tristesse nous atteint malgré tout.
Un livre orignal qui mérite d'être découvert.
Commenter  J’apprécie          170
Coup de coeur pour ce roman qui relate la relation entre Belleface, la cinquantaine, militaire de carrière, célibataire, sans enfant, sans famille et Favrier, 22 ans. Ce roman nous parle de la guerre, des militaires, pourquoi ce choix, quels combats mènent-ils ? Que cache leur engagement ? Dans une belle écriture, je découvre cet univers et me plonge dans cette guerre du Liban. Je vous le recommande

#netgalleyfrance #lemetierdemourir
Commenter  J’apprécie          170
Mais qui est donc ce soldat qui surveille un check-point dans le Sud-Liban pendant la guerre civile ? Sibyllin, il porte le nom d'une montagne de la vallée d'Aoste et semble vouloir garder tous ses secrets au plus profond de son âme. Seuls, quelques anciens collègues du temps de l'Indochine ou de ses fonctions dans l'armée israélienne ont quelques éléments de sa vie. Né en Pologne, il est un survivant du camp d'extermination de Treblinka, personne ne sait comment il a survécu car toute sa famille y a péri. Sa vie consacrée à la guerre est une succession de « déchirures, de ruptures, de cassures ». Seul au monde il continue pourtant de croire en la vie. Il sait pourtant qu'il peut disparaître à tout moment et l'arrivée d'un jeune volontaire français, Favrier, lui fait espérer un espoir de transmission : sans enfant il se dit que ce jeune homme pourrait devenir le fils qu'il n'a pas eu.

Belleface est un bon chef, dur mais juste. Un baroudeur hors norme qui pourrait avoir vécu toutes les époques, de la traversée des Alpes avec Jules César jusqu'à l'Indochine. Intuitif, il est avare de paroles et de gestes, attache de l'importance aux détails et semble ne s'émouvoir de rien. Pourtant, le soir sous sa tente, une certaine mélancolie l'accapare et seul l'opium lui procure un apaisement lorsqu'il repense à sa tendre enfance entre un père médecin et une mère violoncelliste ou à la femme, Ruth, qu'il a aimé de tout son coeur et qui a été assassinée par un terroriste alors qu'elle rentrait chez elle. Seul ou avec ses hommes, maintes fois il fait référence à son livre de chevet, L'Ecclésiaste, mais l'ouvrage auquel il tient le plus est une vieille bible qui a appartenu au Père Tarkowski.

Ce roman a des accents de « Désert des Tartares » ? Belleface aussi seul que l'officier Giovanni Drogo, même s'il a vu maintes fois les ennemis arriver et les verra encore. Mais son combat est la mort, cette grande faucheuse qui sévit autour de ses proches comme une malédiction. Tourmenté entre sa décision de ne pas avoir eu d'enfant dans ce monde sanguinaire et l'absence de descendance, le soldat fonde des espoirs de survie après la mort, de son histoire, de son expérience à travers ce jeune Favrier. Il a cette préscience de deviner qu'il fera un excellent militaire. Pour cela il va le former et il passe du temps avec lui, aussi bien pour des conseils stratégiques que pour lui confier quelques secrets, même si à dose homéopathique. C'est là, tout le tragique des personnes qui se retrouvent seules au monde et qui voient la mort inéluctable effacer, non seulement toute trace familiale génétique mais également le patrimoine historique personnel fait de peines et de joies, de succès et d'échecs, de sentiments et de convictions.

Par une narration qui vous prend aux tripes, ce récit noble et admirable sur la dignité humaine baigne dans une atmosphère terriblement romantique, entre des amours perdues, des histoires de transmission et la magnificence d'un paysage baigné entre rayons solaires et balles dévastatrices. Vaste réflexion sur le métier de soldat, de ceux qui s'engagent sachant que servir c'est aussi mourir et sur les affres d'un homme qui, malgré son métier de dureté, ne reste pas insensible à son sort, à ceux des autres. A celui du monde aussi.

Un roman à vous faire mettre au garde à vous.
Lien : https://squirelito.blogspot...
Commenter  J’apprécie          150
Belleface, le « vieux », est l'archétype du soldat baroudeur, du vétéran qui a traversé toutes les guerres, grâce à un mélange de courage, de compétence, d'expérience, de chance d'avoir eu le temps d'acquérir cette expérience, et d'une farouche volonté qui lui vient de son passé.
Juif polonais, il a connu l'horreur nazie. D'abord dans le ghetto de Varsovie, puis à Treblinka dont il est revenu vivant, miraculeux rescapé de la Shoah qui a anéanti toute sa famille.
Légionnaire en Indochine, il a été fait prisonnier à Dien-Bien-Phu après avoir survécu à la dramatique évacuation du camp tonkinois de Cao-Bang et à la meurtrière bataille de la route coloniale n° 4.
Il s'est ensuite engagé dans l'armée Israélienne, où il a atteint le grade de colonel, avant de rejoindre l'Armée du Liban Sud plutôt que de prendre sa retraite. Ses souvenirs sont remplis de fantômes : les membres de sa famille, la femme qu'il a aimée, les nombreux camarades morts au combat.

Favrier est un Français récemment arrivé au sud Liban. Ses motivations sont un peu floues. le jeune homme lui-même se demande à un moment s'il est venu pour oublier un échec sentimental ou pour savoir qui il est vraiment. le vieux soldat se prend d'amitié pour celui en qui il voit le jeune guerrier qu'il était quelques décennies auparavant. Il a envie de le former, lui transmettre son savoir. Mais sa sensibilité s'étant exacerbée avec l'âge, il ressent même une attirance filiale, au point de le considérer comme le fils qu'il n'a jamais eu.

Le récit présente une unité de lieu, Ras-El-Bayada, un check-point censé protéger Israël des attaques du Hezbollah palestinien. Il présente également une quasi-unité de temps, du 6 au 8 mai 1985.
La vie du camp où Favrier côtoie diverses nationalités, se passe dans l'attente d'une éventuelle attaque, que Belleface pense imminente, rappelant tout naturellement « Le désert des Tartares ». Attaque qui, si elle paraît inéluctable, peu prendre diverses formes et venir de partout, avec cependant une forte probabilité pour la route de Tyr et des véhicules piégés, qui fait espérer à tous les soldats ne pas être de garde à la barrière à l'instant fatidique.

À défaut d'action, les deux hommes échangent beaucoup, et se posent de nombreuses questions existentielles d'où la qualification de roman métaphysique. Belleface se retranche régulièrement sur des citations de « L'Ecclésiaste » qu'il répète à l'envi et qu'il tire d'une bible qui a une histoire particulière. « Le vieux » dévoile peu à peu à Favrier, soit directement soit par l'intermédiaire de tierces personnes, ce que fut son parcours jusque-là. Et ce qu'il hésite à révéler au Français, le lecteur l'apprend à travers ses réflexions personnelles.

Un roman surprenant, dans lequel un vieux soldat, une légende qui n'a connu que le combat persuadé que sa condition de Juif ne l'autorisait à aucune autre alternative, essaye de transmettre à un novice de façon presque philosophique ce qu'il a retenu d'une vie et d'un métier où la mort semble être la seule des réelles certitudes.

Merci à lecteurs.com et Pocket pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          140
Ce roman est un de mes trois coups de coeur de la sélection du Prix Filigranes 2020 pour lequel je fais partie du jury ! Ce court récit s'étale sur trois jours à peine à Ras-el-Bayada au Liban en 1985. le lecteur se trouve plongé au coeur de ce check-point tenu par l'armée du Liban Sud qui opère avec le soutien de l'armée israélienne pendant la guerre. Il est aux côtés d'un duo atypique : Belleface, le militaire de carrière aguerri qui a tout vécu au pseudonyme mystérieux héritage de la Légion, et Favrier, le jeune français qui vient fraîchement de débarquer et veut comprendre pourquoi on se bat pour cette terre. Un lien fort s'est tissé entre les deux hommes, une relation père-fils très touchante.

Au rythme des tours de garde sur le mirador, des patrouilles autour du camp et des baignades salvatrices, le lecteur vit au plus près du quotidien de ces deux hommes dont on apprend bribe par bribe les vies respectives tout au long du roman. le passé mystérieux et trouble de Belleface intrigue le jeune Favrier tandis que le Vieux, comme le français l'appelle, s'interroge sur les raisons de l'engagement de ce jeune idéaliste dans la milice libanaise. Au gré de leurs discussions et de leurs confessions, on découvre leurs secrets dans l'intimité de ce check-point, dernière barrière contre le Hezbollah avant Israël. le lecteur sera touché par l'histoire de Belleface, un émouvant parcours qui révèle un homme dur aux cicatrices vivaces tandis qu'il essaiera de comprendre, parfois vainement, les motivations du jeune Favrier.

Un récit vibrant et poignant jusqu'à la fin inéluctable servi par une très belle écriture, séduisante et prenante. Un gros coup de coeur pour cette plongée dans le Liban en guerre aux côtés d'un duo émouvant de deux hommes plein de questions !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          143
Été 85. Belleface, juif polonais qui a survécu à Tréblinka, commandant d'un avant-poste dans une enclave démilitarisée entre le Liban et Israël, lit des versets de l'Ecclésiaste à ces hommes.
« Là-Bas », dans ce désert des Tartares méditerranéen, le Hezbollah et l'armée israélienne se regardent en chien de faïence, attendant Godot, Dieu ou les « orages d'acier ». le destin va frapper. Et frapper fort. Sur Belleface, son bataillon et Paul Favier, son protégé, un jeune français idéaliste.
C'est, dans des paysages de commencement du monde, au rythme des balles qui sifflent et de la lecture des Saintes Écriture, inspirée d'un personnage ayant réellement existé, l'histoire de ces amitiés folles que seule la guerre et l'aventure savent engendrer.
C'est, à travers Belleface et Favier, un hommage à tant de soldats inconnus, une variation quasi mystique sur ce que Pavese appelait « l'unique et âpre métier de mourir ».
Une fois le livre refermé, il est difficile d'oublier Belleface, l'un des personnages les plus puissants de la littérature contemporaine.
Commenter  J’apprécie          120
Pour avoir beaucoup fréquenté l'ex Yougoslavie en temps de guerre, j'ai trouvé ce Livre passionnant.

Le colonel Belleface chargé de surveiller un check-point se remémore sa vie de soldat, ce n 'est pas un bleu et il a une réputation d'invincibilité, cette fois, il est à la frontière nord d'Israël.

Le Hezbollah pratique une guerre de harcèlement, et les voitures piégées qui explosent en arrivant à la barrière ne se comptent plus. Les mines placées sur la route des chars font aussi beaucoup de dégâts… Mais comment se défendre contre de telles ombres ?

Le colonel est un rescapé de la guerre d'Algérie, puis d'Indochine, et le voilà au Liban, engagé au côté des soldats d'Israël.

Homme juste, courageux, droit et mystérieux. Nul ne connaît son vrai nom, d'où il vient, par où il est passé, depuis son entrée dans la légion étrangère. Il devrait être à la retraite, mais comme on a besoin d'hommes expérimentés, nul ne s'oppose à sa volonté de continuer à être un soldat au coeur de l'action.

C'est toute sa vie et il voit en Favrier le jeune engagé de vingt deux ans, son image.

Cet homme qui pourrait être son fils va réveiller chez lui des sentiments inattendus. Depuis la mort de Ruth, son seul vrai amour, il a perdu cette idée de fonder une famille, de perpétuer son nom, sa race, transmettre ses expériences à quelqu'un.

Ce jeune homme lui donne l'envie d'être père. Alors peu à peu, au cours des rondes autour du camp, il va lui transmettre quelques bribes de son passé, de son expérience, lui le petit juif polonais, fils d'une famille riche, qui a vu mourir les siens dans le camp de Treblinka. Pourquoi est-il le seul à s'en être sorti ? Nul ne le sait/

Un unique livre de chevet, l'Ecclésiaste, dont il connaît les pages par coeur, et une vieille Bible fatiguée peuvent expliquer toute sa vie.

Dans ce climat d'extrême dangerosité où tout peut finir en un instant, aura-t-il le temps de se confier à ce jeune soldat dont il a compris qu'il partageait le même idéal que lui?

Au fil des pages on se met sur le tempo de ces heures qui s'étirent, on ressent nous aussi les moindres changements de température, on partage la beauté des levers et des couchers de soleil, la chaleur, le bien-être des bains dans la mer, tout en avançant dans notre lecture avec  une angoisse  dans la poitrine, et la question lancinante.

Que va-t-il arriver une catastrophe, une explosion ?... Nous partageons le mauvais pressentiment de Belleface.

On peut aussi lire à travers cette histoire une très belle réflexion sur la vocation d'être soldat. D'actualité au moment où de jeunes militaires meurent au Mali… Retrouvez mes chroniques sur annemariequintard.fr ou mon blog des amisdelabibliothequeannonay@overblog
Lien : https://annemariequintard.fr
Commenter  J’apprécie          120
Le protagoniste énigmatique et si transparent ne travaille pas dans les transmissions mais a quelque chose à transmettre. Son secret est justement là : ce qu'il pourrait dévoiler de lui ne tient pas tant à ses actes qu'à la raison de ses actes.
Dans le lien entre la solitude et l'attente il y a ce temps qui pèse où l'irrémé-diable rime trop avec les visions multi cultuelles. Les citations de sagesse biblique en fond de scène sont l'armature de l'acceptation de vivre, renforcée par l'identité de celui qui a transmis ce livre-témoin, témoin d'une course relais, d'endurance.
La teneur de ce livre est la lenteur, parce que c'est l'attente et la veille qui constituent le corps de la vie militaire, avec, en temps de guerre et plus spécialement ici, un risque sûr à un moment imprévisible. Cette lenteur contient toutes les raisons de penser, de s'enfouir dans sa mémoire pour ne pas s'enfuir dans la déraison.
Le lieu est déterminant et lieu de tragédie. Il est improbable que Jean-René van der Plaetsen ne connaisse pas cette région, tant sont réalistes l'ambiance et le décor intrinsèquement mêlés.
Et il a l'art de nous faire comprendre qu'un groupe d'hommes dans ce contexte font anagrammer les notions de «aride » et « aider ». Et il rend vraisemblable que des hommes aguerris tombent dans la confidence.
Et tout ce moment de vie, épuré de toute évasion vers la consommation, où le cerveau choisit plus le désir de projets que d'imaginaire, rend fort présente l'absente de ce scénario : la compagne, la mère, la soeur, une femme qui aura été source de vie ou de décision. Et elle vient donc là où on ne l'attendait pas.
Commenter  J’apprécie          120
Le métier de mourir. On en découvre un bout. On est en 1985, pendant trois jours, l'auteur nous plante au milieu des militaires. On est au Liban, un check point stratégique, un avant poste, pour protéger Israël du Hezbollah et des Palestiniens. On est aux côtés de Favrier, la vingtaine, soldat français qui s'engage pour comprendre pourquoi les hommes s'entretuent pour cette terre d'Israël. Et Belleface, la soixantaine, l'adulé, le paternel, la légende, celui qui a déjà fait tant de champs de bataille.

C'est au travers de ces deux personnages principaux qu'on évolue au travers des stratégies militaires, des tours de garde, des menaces qui rodent, des souvenirs d'Indochine, d'Algérie, des batailles d'après seconde guerre mondiale, même Lawrence d'Arabie contre les Turcs est cité ici, c'est dire si on peut aller fouiller dans L Histoire pour se rafraichir la mémoire.

Et dans tout ça, on a accès aux pensées des soldats, à leur intimité qui tourne en boucle. Et ça ça m'a particulièrement plu pendant ma lecture. Comment ils gèrent l'ennui et la vigilance, les souvenirs qui hantent, leurs penchants pour tenir. Comment ils se questionnent sur l' attachement à leurs racines, la direction qu'ils ont donné à leur vie, le sens qu'ils en font. Leurs questionnements sur la foi, sur leurs idéaux, leurs modèles. Incontestablement leur métier les met dans un autre monde, celui que le civil ne comprendra jamais, fait de choses indicibles et innommables.

Quelques confidences sous forme de dialogues m'ont paru un peu trop scolaires, et quelques traits de Belleface m'ont semblée surfaits pour donner du crédit à ses agissements, on a des bribes de vie et beaucoup de spéculations pour construire son aura. J'aurai pu me passer des passages de l' Ecclésiastique aussi, ça n'a pas donné plus de corps au récit pour ma lecture.
L'ambiance autour de la sentinelle, les paysages vus des yeux des personnages, la beauté du Liban à cette frontière m'a complètement transporté.


Le métier de mourir n'est pas La Mort est mon métier de Merle mais a bien une base avec la Shoah.

En définitive la lecture m'était interessante pour faire des ponts avec L Histoire
. J'ai apprécié trouver dans le roman une ambiance de huis clos psychologique singulier. Mais la figure « chant d'honneur » n'a pas trouvé une empreinte suffisante en moi.
Commenter  J’apprécie          114
Le propos du livre n'est pas sans doute pas de décrire la vie des soldats au sud Liban, côté israélien, au niveau d'un check point.
Le personnage de Favrier, jeune Français qui s'est engagé ici pour défendre la civilisation occidentale (pourquoi pas ?) est tout aussi secondaire.
C'est Belleface, "l'Ancien" qui intéresse ici, l'ancien baroudeur ; de la jungle du Tonkin au désert du Moyen Orient dans l'armée israélienne, cet ancien rescapé de Tréblinka, où toute sa famille a été assassinée, ne craint pas la mort ; il s'est forgé au long des années une philosophie, illustrée par de fréquentes références à L Ecclésiaste. S'il imagine un instant le jeune Favrier en fils spirituel, ce roman est avant tout une réflexion sur la solitude : étonnante solitude vécue dans la contemplation des paysages.
Commenter  J’apprécie          100



Autres livres de Jean-René Van der Plaetsen (1) Voir plus

Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3247 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}