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Extraits de quatrième de couvertures :
1 / Kirth Gersen n'a pas oublié ce que les Princes-Démons ont fait à ses parents. Il n'avait que neuf ans, mais il n'a pas oublié. Il sait qu'un jour les comptes se régleront. Ce ne sera pas facile. Un d'eux s'appelle Attel Malagate ; on le surnomme le Monstre. C'est un extraterrestre -- un prince des étoiles. le seul de la bande. Kirth Gersen n'en sait pas davantage. Mais c'est assez quand on a la haine au coeur. Un jour, il se sent prêt ; et il reprend la piste. Une extraordinaire chasse à l'homme à travers la Galaxie.
2 / Kokor Hekkus, vous connaissez ? Mais si, voyons, l'écrivain ! L'auteur de Théorie et pratique de la terreur. Ah, bien sûr, vous vous souvenez. On n'oublie pas des phrases comme celle-ci : « C'est une erreur que de considérer la peur de la mort comme la forme de terreur la plus extrême... » Et pourtant... Kirth Gersen sait bien, lui, que Kokor Hekkus est hanté par l'idée de sa propre mort. Sans la peur de mourir, pourrait-il être aussi cruel ? Aurait-il pu faire construire l'incroyable, la monstrueuse, la démentielle machine à tuer ? Une étonnante pulsion pour un immortel.
3 / Déjà deux Princes-Démons étaient morts sous les coups de Gersen. Il en restait un troisième : Viole Falushe, dont les débauches et les crimes extravagants n'avaient cessé de défrayer la chronique.
De la Cité des esclaves à la Planète des maîtres du poison, Gersen n'épargnera ni ses richesses ni ses efforts pour parvenir au terme de sa vengeance et se trouver enfin face à face, pour un dernier duel à mort, avec Falushe.
4 / Des cinq monstres dont Kirth Gersen avait entrepris de se venger il n'en restait plus que deux. Mais Lens Larque, auquel il allait maintenant s'attaquer, n'était ni le moins redoutable ni le moins repoussant. Il venait d'une planète où l'on cultivait toutes les perversions et Gersen comprenait soudain qu'il n'avait jamais eu à faire à si forte partie. Insaisissable et omniprésent, d'un sadisme obsessionnel et d'une insatiable cruauté, Lens Larque évoquait pour tous un monde de supplices et de terreurs. Pour Kirth Gersen, cependant, il était maintenant trop tard pour reculer.
5 / Howard Alan Treesong, le dernier survivant des Princes-Démons, était déjà entré dans la légende par la monstruosité des crimes qu'on lui prêtait. Et l'on savait qu'avec lui, le plus grand criminel de tous les temps était en passe de devenir le Coordinateur suprême de la Police Galactique. C'est dire que s'il parvenait à ses fins, l'Empire redeviendrait une jungle sans lois. La vengeance de Kirth Gersen n'était plus une affaire privée. Mais Treesong menait lui aussi sa guerre sainte, une lutte sans merci qui s'inspirait de son LIVRE DES RÊVES, une chasse à l'homme sans règles et sans répit, tout au long d'une route sans refuges, et qui pour Gersen ou Treesong ne pouvait mener qu'à l'apothéose ou à l'apocalypse.
Ecrit de 1964 à 1981.
De la SF à l'ancienne. Pas de descriptions techniques ou d'explications "scientifiques" sur l'univers servant de toile de fond.

La quête, le combat, d'un homme seul qui va exercer sa vengeance.
Un roman par prince-démon à retrouver et exécuter, le schéma et la qualité sont toujours les mêmes.

Une enquête "détective", de l'action mais toujours " à l'ancienne". Assez peu crédible en fait. L'univers scientifique n'est ou peu décrit. Kirth Gersen fait parfois figure de surhomme se sortant d'improbables situations.
Néanmoins, une fois intégré ces paramètres, on suit sans déplaisir les aventures de Kirth.

Vu le côté un peu répétitif des ouvrages, je conseille de lire un roman de temps en temps et de ne pas embrayer les 5 d'un coup.
La geste des prince-démons est un classique de la sf, il faut l'avoir lu.

Toutefois, ce n'est pas un livre de "relecture".
Préférez du même auteur : le cycle de Tschai, plus de merveilleux et d'exotisme qui en font une lecture plus agréable.
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Une grande variété de mondes et d'aventures, mais un solide fil conducteur, l'histoire d'une vengeance, permettent de lire avec plaisir et sans aucun ennui cette série de romans de science-fiction. le talent de l'auteur, déjà visible en d'autres séries de romans, est incontestable.
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La Geste des Princes-Démons réunit en un seul ouvrage cinq romans de science-fiction à l'origine publiés séparément par Jack Vance, entre 1964 et 1981. Il s'agit d'enquêtes et dans chacune, le personnage de Kirth Gersen traque l'un des cinq Princes-Démons - cinq criminels à la notoriété cosmique.

La raison de cette traque – le massacre par les Princes-Démons de la famille de Gersen lorsqu'il était enfant - est juste un prétexte, très brièvement évoqué : La Geste des Princes-Démons n'est pas le Comte de Montecristo, le lecteur n'est pas révolté par l'iniquité des mauvais, et la motivation – souvent vacillante - de Gersen relève plus d'une discipline de vie que d'un véritable désir de vengeance.

Les cinq récits accompagnent Gersen au cours de ses errances spatiales entre diverses planètes et leurs populations. Ces investigations hasardeuses sont vite distraites de leur objectif par l'apparition de quelque figure féminine, charmante au demeurant. Elles ne convainquent pas vraiment par leur efficacité : la réussite et la survie de Gersen semblent plutôt dues à la chance ou bien à la négligence de ces grands méchants dont la réputation paraît somme toute assez surfaite.

Du début à la fin de la série, Jack Vance ne parvient pas à donner une carrure à son héros, qui vacille entre froideur et sentimentalisme. Sur le point des relations amoureuses d'ailleurs, la juxtaposition des cinq histoires a pour effet malvenu de faire de Gersen un vrai « coeur d'artichaut »... Quant aux Princes-Démons, Vance ne réussit pas non plus à leur donner de l'envergure. Ils deviennent au fur et à mesure des tomes de sales gamins gâtés aux objectifs d'une puérilité dérisoire, et l'on s'étonne que leur intelligence prétendue redoutable ne les dissuade pas de tomber la tête la première dans chaque piège tendu par Gersen.

Malgré ces défauts, la lecture de l'ouvrage est agréable. le style est bon ; et c'est non seulement sans ennui mais avec plaisir que l'on suit l'enchaînement des péripéties et des aventures romantiques du héros - même si l'on n'y croit pas trop, un peu comme dans les James Bond. de surcroît, Vance excelle dans les scénettes intermédiaires, la caractérisation des personnages secondaires, les dialogues légers et spirituels, parfois succulents. Et bientôt les faiblesses de l'enquête importent peu, le lecteur sent qu'elle n'est qu'une excuse, qu'elle n'est pas le véritable sujet, que l'intérêt du livre est ailleurs.

Cet intérêt, il ne le trouvera pas non plus dans la science-fiction à proprement parler, car Jack Vance ne cherche visiblement pas à anticiper la technologie ou les gadgets de la vie courante. Non, c'est dans l'ethno-fiction, lorsqu'il s'agit de traiter de l'ethnographie des peuples planétaires, de leur milieu de vie, de leur histoire et de leurs coutumes que l'auteur atteint la pleine dimension de son imagination. Son sens du pittoresque, dans les paysages, dans les moeurs, est tel qu'on pourrait parfois même parler de tourisme–fiction : le Manuel Populaire des Planètes, que Vance cite à plusieurs reprises en début de ses chapitres, préfigure le Guide du voyageur galactique. Les descriptions de ses mondes nouveaux sont intensément exotiques. Elles font plus que s'imposer visuellement ; elles sont sensibles. le lecteur reste frappé de détails subtils comme le rendu précis de la couleur du soleil local, mauve, bleuâtre ou orangé, sur les façades des habitations, sous les ombres des végétations curieuses. Il conserve l'impression vive de s'être lui-même attardé à siroter un cocktail insolite en compagnie d'une jeune femme aimée, sur une terrasse de l'Esplanade d'Avente, le long de la riviera d'Aloysius ; d'avoir contemplé le coucher de Vega sur les vagues noires de l'océan du Thaumaturge ; d'avoir visité en secret les quartiers luxueux et paisibles de la planète Methlen ; d'avoir assisté au violent hadaul des peuplades Darsh sur Dar Sai.

On peut alors faire le constat de tout ce que les oeuvres plus récentes du roman, du cinéma, du jeu vidéo, de la bande dessinée, doivent à Jack Vance ; ce que les sauts dans l'hyperespace doivent à son « interscission de Jarnell » ; ce que la Tatooine de Star Wars doit à sa planète Dar Sai ; ce que le concept du jeu Elite, ou la série Cowboy Beebop doivent au monde et à l'auberge de Slade, ses prospecteurs stellaires et ses chasseurs de primes ; ce que Jurassic Park doit à la réserve naturelle de la planète Bethune, qui ne se visite pas sans danger, et seulement en véhicule, entre deux rangées de hauts grillages électrifiés...

En résumé, la Geste des Princes-Démons n'est pas une enquête policière. Ce n'est pas non plus une vendetta. C'est un voyage dans l'un des plus riches imaginaires du répertoire exoplanétaire et de l'infini spatial.
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A côté d'une SF plus exigeante et plus scientifique, lire du Jack Vance de temps en temps fait office de récréation et d'une légèreté bienvenue. Je recherche dans ses romans l'aventure et le dépaysement dans des univers souvent teintés d'un kitsch assumé. J'ai rarement été déçu de ce côté-ci… sauf dans le cas de la « Geste des Princes-Démons ».


Durant les cinq livres composant cet intégrale, l'auteur ne m'a pas paru très inspiré. Malgré la multitude de planètes visitées par son héros, je n'ai pas trouvé que J.Vance faisait preuve de l'originalité et de l'imagination qui le caractérisait habituellement pour décrire les spécificités des sociétés autochtones. Mais le plus navrant vient des intrigues de ces cinq ouvrages, un pour chaque Princes-Démons que le protagoniste s'est promis de tuer, qui se ressemblent trop d'un roman à l'autre. Passé le premier, je me suis lassé rapidement de ces histoires de vengeance consistant toujours en l'identification et l'assassinat de l'antagoniste. Une répétition qui, pour ma part, a frisé l'overdose.


La redondance conjuguée au manque d'imagination ne m'a pas fait apprécier ce cycle de science-fiction pourtant réputé.
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Ce livre regroupe cinq tomes, cinq aventures de notre héros :
- le Prince des Etoiles
- La Machine à tuer
- le Palais de l'Amour
- le Visage du démon
- le livre des Rêves

L'histoire se déroule dans l'Oecumène, association de mondes civilisés de la Galaxie. Kirth Gersen, notre héros, est un aventurier qui ne vit que pour venger l'assassinat de ses parents. Tout jeune, il a assisté à la mort de ces derniers, tués par des êtres que l'on nomme les Princes-Démons.

Kirth Gersen a perdu ses parents alors qu'il n'était qu'un enfant. Son grand père l'a pris en charge et l'a éduqué dans le but qu'il venge la mort de ses parents. Kirth Gersen est devenu un homme froid et implacable, une sorte de machine à tuer qui ne s'arrêtera que lorsque son but sera atteint, c'est-à-dire tuer les cinq Princes-Démons responsables de ce qu'est devenue sa vie.

Les cinq Princes-Démons sont cinq grands criminels. Ce sont des hommes sans coeur, qui ne vivent que pour satisfaire leurs vices.

La Geste des Princes-Démons, l'Intégrale, de Jack VANCE est paru aux Editions le Livre de Poche. Son prix est de 19,90 euros. Prix intéressant pour une intégrale. du fait du regroupement des cinq tomes de la série, le livre est un peu lourd et les pages très fines. L'avantage est que l'on a avec nous tous les tomes.

L'écriture de Jack VANCE est agréable à lire. Il décrit très bien le monde qu'il a inventé. On est vite pris par les aventures aux multiples rebondissements de Kirth Gersen. Les différents tomes de la série sont à lire dans l'ordre.

En conclusion, bon livre. A recommander aux amateurs de SF mais aussi aux autres.

Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Nous suivons les péripéties de Kirth Gersen aventurier qui parcourt l'espace et "L'oecumène" pour accomplir sa vengeance.
Nous avons ici, tout ce qui pourrait faire un personnages archétype, celui qui cherche la vengeance , qui réussit tout ce qu'il accomplit parce que son but est "noble".
Loin de là, nous avons un personnage en proie aux doutes faces à ces actions et ces choix, ce posant des questions sur son choix de vie actuelle et futur et de ce qu'ils adviendra si il réussit sa quête ou si il venait à l'abandonner.
De ce fait, chacun des livres nous permet de réfléchir aux choix qui s'offrent aux fur et à mesure pour notre héros,chaque livre apporte la découverte d'une nouvelle facette ainsi qu'une description des mondes abordés et des cultures que l'on y trouve "un vrai guide touristique" qui nous est proposé par Jack Vance.

Je recommande vivement ce livre, il est très agréable à lire, on a une grande fluidité de lecture et chaque livre donne envie de le lire .
Cependant, il faut faire des pauses entre chaque nouveau livre, sinon vous risquez l'overdose, il s'agit quand même d'un cycle de 5 livres réunis en intégrale.
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La vengeance est un plat qui se mange froid… Et c'est bien dans le froid sidéral de l'univers que se déroulent les aventures de Kirth Gersen dont la vie a basculé très jeune à la suite du massacre des siens perpétré par les terribles Princes-Démons. Cinq princes du crime, machiavéliques, violents, ambitieux, excellant dans l'art de posséder ou détruire leurs semblables. A la poursuite de ces êtres abjectes Kirth va sillonner l'Oecoumène pour les identifier, les traquer, et tenter de les éliminer.
Deux lectures possibles s'entremêlent dans ce space-opéra baroque. Celle s'attachant à la seule vengeance de Kirth qui usera de toutes les armes, tant matérielles qu'intellectuelles, pour parvenir à ses fins. Et celle qui se fond dans l'univers de Jack Vance, fait de mondes complexes où l'humanité cherche à se développer à travers des mondes tous singuliers. C'est par ce second point de vue qu'il faut apprécier l'oeuvre de Jack Vance. Un monde ouvert dans lequel le lecteur est libre d'imaginer ce qu'il y a plus loin. L'univers n'est pas unique et nous sommes invités à en découvrir certains aspects par la seule force de notre propre imagination.
Un classique de la SF que chacun peut apprécier à l'aune de sa fantaisie !
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Une saga épique, cohérente, violente et un peu old-school, celle d'un aventurier dont l'unique but est la vengeance après le meurtre de presque toute sa famille – à l'exception de son grand-père – et la destruction de son monde d'enfant. Sans lésiner, ni sur les voyages interplanétaires ni sur les moyens, Kirth Gersen met de côté son humanité et, à l'instar de l'écriture de Jack Vance, agit de façon chirurgicale pour arriver à son but, à savoir l'élimination des criminels appelés Princes-Démons qui sont responsables de ses malheurs. Il y parvient par des moyens aussi variés qu'originaux, avant de ressentir un grand vide, le même grand vide que l'on ressent après avoir tourné la dernière page de ce roman, que l'on imagine très bien être un jour adapté au cinéma.
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