L'amour est une drogue dont on peine à s'affranchir. Guérit-on du chagrin qui suit une rupture ? Oscar est dans l'incapacité de réagir, trouvant chaque journée nulle et grise. Pour compenser l'apathie qui le broie, il passe son temps en buvant et en zonant avec ses amis. Secrètement, il espère renouer avec Léa, la femme de sa vie. Lorsque celle-ci décède, son monde s'écroule. Il se retrouve en proie au chaos le plus total, sans aucuns repères. Il se met à tourner en rond tel un chien fou. Il y a pourtant Lucie qui n'a d'yeux que pour lui. Lucie à laquelle il ne prête pas beaucoup d'attention. Lucie qui l'attend dans l'ombre. Lucie qui espère que … Mais est-il capable de lui octroyer un regard, de faire un bout de route en sa compagnie, de s'engager durablement ?
Simon Vandenbulke signe ici un premier roman aux accents douloureux, qui parle de déchirure et de deuil. Un livre qui dote les mots d'une résonnance pathétique et qui, lentement, voit surgir l'espoir d'une émergence. L'écriture est fluide, avec un ton presque oral. Il s'agit principalement d'une chronique rédigée à hauteur d'homme et qui se veut un témoignage sur nos engagements, nos rêves et notre désir de félicité. Quoi qu'on fasse : la vie poursuit sa route, même si elle ressemble parfois à une errance !