Plus qu'un fabuleux récit d'aventure, j'ai lu une histoire d'amour d'un homme pour ses chiens, une histoire d'amour, de respect et de confiance d'un équipage canin pour son maître.
Nicolas Vanier nous raconte dans « La grande course » sa participation à la mythique Yukon Quest, la course de chiens de traineau la plus difficile au monde.
Que d'efforts, de courage, de volonté pour affronter des conditions météo extrêmes avec des températures de moins 50°, des tempêtes de neige rendant la visibilité quasi nulle.
Quel bonheur de s'arrêter pour quelques brèves heures de repos où le musher doit s'occuper de ses chiens, les nourrir bien sûr, mais aussi les masser, soigner les petits ou gros bobos. Et plus que tout leur parler, les féliciter pour les voir « sourire », car
Nicolas Vanier en est persuadé, ses compagnons sourient lorsqu'ils sentent qu'il est content. Cela lui procure également un formidable moment de détente :
« Une bonne technique pour booster son moral est de libérer des endorphines en riant, ce que je fais fréquemment avec les chiens. »
L'auteur nous fait partager ses moments de doute, de peur ou de bonheur : « Mais comment raconter en quelques mots ces heures qui durent des jours, ces jours qui durent des semaines… Ces moments d'euphorie et de déprime exagérée, cet état d'inconscience éveillée, cette symbiose avec les chiens ? »
Ce livre est passionnant, j'ai fait avec
Nicolas Vanier un fabuleux voyage, vécu une folle aventure.
J'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai souri avec les chiens, j'ai partagé des moments privilégiés entre un homme et ses compagnons en union totale avec une nature hostile et majestueuse.