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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nicolas Vanier emmène le lecteur sur la route de la Yukon Quest, course mythique de traineaux à chiens qui va du Canada à l'Alaska en couvrant une distance d'environ 1600 kilomètres.
Un très beau récit, époustouflant par l'endurance dont font preuve les participants et la beauté des paysages décrits.
Un livre qui me donne envie de découvrir d'autres récits de l'auteur.
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Ce livre retrace l'aventure extrême d'une course à traîneau à chien mythique : La Yukon Quest. Nicolas Vanier vise haut et flirte avec l'impossible. Ce témoignage nous fait voyager dans le Grand Nord entre le Canada et l'Alaska. 1600 km, un climat rude, des concurrents d'exception. Nicolas arrive à nous faire passer sa passion du dépassement de soi, de l'effort et des grand espaces.

On suit son parcours étape par étape, se familiarisant petit à petit avec les règles d'un sport exigeant mais jouissif. On aime ses influences, son histoire, le récit de ses aventures passées. Patience, rigueur et humilité sont de mises. Être à l'écoute de ses possibilités, de son attelage, opérer des choix fait partie d'un quotidien énergivore, mais néanmoins vital. Au fil de notre lecture, on porte tous nos espoirs sur ce combat, alors que les difficultés s'accumulent.

L'écriture est instructive et passionnante. le livre comporte en outre un glossaire, des schémas explicatifs et des photos magnifiques. On aime la complicité de l'homme avec l'animal et la nature, mais aussi la solidarité et les rencontres humaines. C'est le genre d'exploit qui force le respect, et qui pousse à croire, que chacun peut repousser ses limites et vivre ses rêves.

Avec simplicité, droiture et générosité, Nicolas Vanier nous ouvre les portes de l'univers des "mushers". La compétition est sans appel, mais n'empêche pas parfois la solidarité et le partage.

On ressort de ce récit avec des étoiles pleins les yeux, galvanisés et heureux. Merci Nicolas, et à tes chiens ces héros.

A bientôt peut être, pour d'autres aventures !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Magnifique livre que celui de Nicolas Vanier pour ceux qui aime l'aventure, les défis, la nature et les chiens.

Nicolas fan de Jack London à plusieurs fois été dans la Yukon vallée. Ce livre-ci est un compte rendu de la course de chien de traineau ou il a participé en 2015. Vingt-six participants, 12 jours, 1600 km par des températures de -30°C à -50°C, ave dix points d'arrêts obligatoires ou un seul permettait une intervention extérieure. le traineau tiré par 8 à 14 chiens attachés par binôme est chargé de 150 kgs sans le muscher, (conducteur). Les chiens supportent le froid mais ont une protection contre les froids extrêmes. le succès d'une telle course réside dans le fait que les chiens se connaissent –esprit de meute - aient de l'expérience de telle courses et soit suffisamment entrainés.

Le muscher doit vivre en symbiose avec ses chiens.

Nicolas nous raconte certaines expériences vécues :
Il commence à faire nuit, il n'a pas sa lampe frontale, il perd le contact avec le traineau, les chiens ne s'en rendent pas compte et continue à tirer. Il ne peut pas courir pour les rattraper car alors il respirerait bouche ouverte et avec le grand froid il se brulerait les poumons. Il marche dans la neige tentant de repérer la piste. Cela à durer une demi-heure. Il a entendu les aboiements de ses chiens qui l'attendaient et les a retrouvé.

Par moment la piste se situe sur un lac ou un cours d'eau gelé. A un endroit la glace a cédé. Certains chiens ont pu sortir de l'eau par leur propre énergie, mais un d'entre eux a été pris sous la glace et sans intervention extérieur il était perdu, noyé. En fait il était condamné attaché à la ligne de trait. Nicolas a plongé à -50° dans l'eau pour récupérer son chien Pour y parvenir il devait couper la ligne de trait avec le premier outil sous la main en l'occurence une hache qu'il avait dans l'empaquetage du traineau. Après plusieurs coups ou il a dû mettre toute sa force la ligne trait a été rompue et il a pu sortir le chien ce qui nécessitait encore beaucoup de force. le chien a craché beaucoup d'eau. Il a cru devoir le mettre au repos dans son traineau, mais le chien ne demandait qu'à courir. Il s'est dévêtu au maximum pour ne pas rester avec des vêtements mouillé, a dû trouver encore de l'énergie pour trouver du bois et faire un feu. Comme il cherchait à bien se classer dans la course, il est reparti avec des vêtements pas tout à fait secs.

Alors qu'il quittait une cabane d'étape après s'être occupé de ses chiens, avoir mangé et dormi deux heure, il pris son sac, se fit enregistrer en check out et démarra son attelage. Après un certains temps de course, il apprit en contact par la voix d'une commissaire que lui était attribué une pénalité de deux heures pour avoir volé le sac d'un concurrent. En fait deux sacs identiques attendaient d'être repris par deux muschers et de bonne fois il a pris ce qu'il pensait être son sac. Il a voulu abandonner mais ses handlers, c'est-à-dire ceux qui l'aidaient dans la mesure autorisée lors des étapes, l'ont encouragé pour qu'il continue. A l'arrivée en guise de contestation et espérant que l'injuste pénalité saute, il n'a pas franchi la ligne d'arrivée de l'étape. le temps tourne à dit un commissaire et de toute façon la pénalité demeure. Il s'est finalement décidé à franchir la ligne.

A l'arrivée de fin de course, à Fairbanks, il s'est arrêté à 500 mètre de la ligne d'arrivée, pour donner un câlin à chacun de ses chiens hors tumultes, commissaires, spectateurs, bravo Miwook, Burka, Kazan, Kali, Happy, Wolf, Dark, … .
Des efforts gigantesques ont dû être consenti, jour après jours, pour franchir la ligne d'arrivée. Juges et officiels applaudissent. Pour y arriver l'homme à dû pouvoir compter sur ces chiens qui eux ne pouvaient pas assurer l'exploit sans un bon muscher.

Magnifique histoire dont une des plus grandes récompense est un repos enfin accessible !

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Nicolas Vanier nous amène avec lui sur les pistes enneigées de la célèbre Yukon Quest, course de chiens de traîneaux, ralliant le Canada à l'Alaska, pour notre plus grand plaisir.

Ce périple inouï que l'auteur nous narre dans un style épuré, noble et franc, nous fait voyager au sein d'un climat particulièrement austère, où la compétition fait rage.
Mais ce récit met surtout en lumière les principes de vie tels que le dépassement de soi, les sacrifices et l'amour de la nature.
Persévérance, constance et abnégation jalonnent ce parcours que l'on suit avec grande attention.

Un ouvrage qui se veut enrichissant et fascinant, tout en étant didactique avec l'ajout du glossaire et des schémas détaillés.

J'ai beaucoup apprécié le récit de cette prouesse de haut vol.
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J'ai beaucoup aimé ce récit ,quelle symbiose Nicolas a avec ses chiens. le mussher partage avec ses chiens les memes difficultés et le meme courage.
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Plongez dans ce récit de la Grand Course, vous ne lâcherez plus le livre !…

Dépaysement garanti, chaud et froid également, avec ce qu'il faut d'extrême pour bien sentir ce grand écart entre où vous êtes et là où s'effectue cette épopée au grand Nord conduisant du Canada à l'Alaska... plus qu'une aventure, c'est une véritable communion avec ce qu'il y a de plus pur et originel dans ce monde blanc, sous un ciel pur le jour, et illuminé d'aurores boréales la nuit mais aussi une communion s'effectuant surtout avec les chiens de traîneaux.

Avec eux, Nicolas Vanier nous fait vivre sa grande complicité. Pour ses chiens il a une profonde admiration, il leur voue tout son amour et sa reconnaissance. Cela se perçoit tout au long du récit. L'intensité dramatique provient de la forme et de l'état de santé physique et mental de ses chiens qui priment ici, sur ceux de l'homme, le musher, sorte d'aurige sur char à patins...



Ayant cité l'extrême, ce terme qualifie aussi les limites atteintes avec les frontières de la fatigue aux confins du grand manque de sommeil résultant du cumul d'heures passées à maîtriser un attelage parcourant des étapes de 120 à 160 kilomètres d'une seule traite... un « run » d'enfer où l'état de conscience éveillé ne doit jamais sombrer dans le « mirage blanc » par des température pouvant atteindre le -55° …



Vous y apprenez des choses que vous auriez jugé tout à fait invraisemblables, comme par exemple : par ces températures polaires si basses, d'un froid mordant qui dans la seconde, pétrifie en glace la moindre goutte de sueur, de quitter une bonne partie de ses vêtements protecteurs pour affronter les ascensions de montagnes qui vous font exécuter une incroyable gymnastique à patiner sans cesse en poussant le traîneau pour soulager les chiens en traction, ceci, tout en effectuant une danse virevoltante sur les appuis hauts et bas du traîneau. Il ne faut pas que la transpiration résultant de ces efforts considérables, gèle sur votre corps mais qu'une température constante soit conservée... Par -55°, on éprouve alors ni froid ni chaud, seule, la fatigue conséquente des efforts, se ressent parfois très douloureusement dans tous les membres jusqu'à les tétaniser.



Mais ce qui émerveille c'est, comme déjà mentionnée, la communion avec tous les chiens de son attelage. Nicolas Vanier, leur parle sans cesse, leur raconte même des histoires drôles, leur communique son enthousisame, sa gniac aussi. Les encourager même s'ls n'en n'ont pas besoin car ses chiens sont d'une trempe extraordinaire, faisant montre d'une tenacité, d'une résistance et d'une vélocité inimagiable. Ils peuvent filer au trot soutenu pendant plusieurs heures sur la bonne neige et sur le plat à une allure de 15 km/h en moyenne. Au galop, ils embarquent le traineau à une vitesse frisant les 22km/h. Tous, synchro dans l'effort, chacun prend du plaisir à courir dans le grand désert blanc. Aspirés par cette immensité, ils obéissent néanmoins aux ordres de leur maître, debout en équilbre à l'arrière du traineau. Lui aussi, doit avoir le regard portant loin devant, anticiper pour éviter les osbtacles car, dans cet univers qui semble tellement ouaté, ils sont nombreux, pouvant mettre en péril tout l'équipage : homme, chiens et traîneau. Il y a de nombreux pièges sur la route glacée !...

Djee ! Est l'ordre de direction qui indique à droite...

Yap ! Est l'ordre de direction qui indique à gauche...

Les chiens de têtes les connaissent parfaitement et ne se trompent jamais exécutant la bonne manoeuvre dès qu'ils ont entendu l'ordre.

C'est ainsi que vous ferez connaissance avec Burka et Miwook chiens en tête d'attelage de Dark et de Wolf les « Wheel dogs » placés juste devant le traineau puis de Sidi la petite chienne infatigable grimpeuse qui communique à l'ensemble de l'attelage sa pugnacité lors de l'ascension du mythique Eagle Summit...



Mais je ne vous raconterait pas tout le reste de cette formidable aventure, vous invitant maintenant à la découvrir en faisant la lecture de ce livre très bien écrit et docummenté en explications, croquis et photos. Un régal !…
Lien : http://www.mirebalais.net/20..
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