J'ai emprunté sans trop d'hésitation ce roman, simplement grâce à son autrice. Je l'ai lu sans réellement savoir à quoi m'attendre.
Les deux premiers chapitres ont été désastreux... du moins, selon mon avis : je ne les ai vraiment pas aimé, la manière de présenter les personnages était lourde et peu réaliste, et surtout j'avais l'impression d'entendre
Marie Vareille parler (pour avoir assisté il y a peu à une conférence à laquelle elle était conviée, je vous assure que j'entendais sa voix et ses inflexions au moment de la lecture de ces deux premiers chapitres).
Un peu déçue, j'ai assez vite arrêté ma lecture. Puis, je me suis dit "Bon... c'est
Marie Vareille quand même. Sa plume est belle. Je ne peux pas m'arrêter à ce début que je n'ai pas aimé." Alors j'ai continué. Et dès le quatrième chapitre, on ne m'arrêtait plus !
Il est fabuleux.
Absolument merveilleux.
On se retrouve tellement propulsés dans l'histoire, dans l'avancée des personnages, qu'il en devient compliqué de les laisser. C'est ce genre de roman pour lesquels ON VEUT la suite. Ce n'est juste pas envisageable autrement.
Léa on la prend rapidement d'affection, ses comportements égoïstes on les lui pardonne, sachant la situation... Et Amel, Nico, Tony, sa famille : tous prennent leur place, apportent quelque chose, font avancer l'intrigue. Léa est loin d'être seule, elle est dans une équipe - même si, ce n'est pas celle qu'elle pensait, avec le basket.
Ce roman c'est une ode à la vie, la transmission d'un message de combat, qui donne envie de dire aux gens que nous aimons que... et bien nous les aimons... Car la vie c'est comme un spaghetti : ça se brise vite.
Merci
Marie Vareille pour ce roman, merci pour cette introspection d'une maladie peu connue mais qui vous touche, merci pour les larmes - de tristesse et de joie - au fil des chapitres.