Le Syndrome du spaghetti

Bon livre qui plaira beaucoup aux adolescents (et aux autres aussi), ça peut les aider s'ils passent des moments difficiles car il montre que l'on peut toujours s'en sortir même si tout va mal, ça redonne espoir.
On ne s'ennuie pas un seul instant. C'est convainquant, jamais mièvre ni mélo. le ton est juste et il y a une telle fluidité qu'on tourne volontiers les pages.

Connaissez-vous le syndrome de Marfan ? Non ? Pour vous renseigner, vous avez Wikipedia ou ‘'Le syndrome du spaghetti'', ce dernier étant moins documenté mais plus fun que le premier.

Je ne vais pas spoiler : mon désintérêt pour la littérature jeunesse (1) m'a plutôt fait survoler ce roman. Alors, pourquoi l'avoir lu, me direz-vous ? Parce qu'il m'a été prêté avec les meilleures intentions (enfin, je crois…) et que je me devais de le lire entièrement avant de le rendre… lecture très facile en l'occurrence, Marie Vareille ayant, dans le genre léger, une plume que j'aime bien.


-------------------------------------------------------------------------------------------------
(1) Je dois tout de même reconnaître que j'ai découvert quelques pépites dans ce genre : ‘'Wonder'' de R.J. Palacio et ‘'Le premier qui pleure a perdu'' de Sherman Alexie, entre autres…

Et de six ! "Le syndrome du spaghetti" de Marie Vareille est, en effet, le sixième roman que je découvre dans le cadre de ma participation au jury pour le Grand Prix des Lecteurs Pocket 2024. Pour tout dire, cette lecture fut un peu à l'image des montagnes russes : faite de hauts et de bas. Je vous explique.

J'avoue avoir du mal parfois avec le vocabulaire des adolescents, surtout sur le papier. C'est sans doute la raison pour laquelle, au bout de quelques pages, j'ai pensé cesser ma lecture. Ce livre n'était pas pour moi. Oui, mais voilà, j'ai continué et j'ai fini par m'attacher à cette Léa qui ne rêve que basket. Elle sera championne, aidée par son coach de père et mieux encore "draftée" par une équipe de WNBA. Sa meilleure amie, Amel, son meilleur copain, Nicolas ou plutôt "Nico" dont elle est secrètement amoureuse, sa mère et sa petite soeur Anaïs complètent son cercle. Tout va bien pour Léa jusqu'à ce que…

Marie Vareille parle de l'adolescence avec une grand justesse, elle donne à ses personnages une profondeur qui les rend attachants, elle étudie à merveille les heurs et les malheurs de chacun, leurs réactions. Elle dissèque minutieusement le deuil, la remontée vers la surface, les chutes et rechutes. Je ne vous cacherai pas que j'ai eu les larmes aux yeux à certains moments, mais aussi un sentiment d'ennui à d'autres. Comme souvent, il me semble que ce roman amputé de quelques pages aurait gagné en force. Et si je ne parle pas de l'écriture, c'est que je ne lui trouve rien de remarquable, au sens premier du terme. C'est plutôt un point positif car elle a le mérite de laisser toute la place au fond.

En réalité, si ce roman ne m'a pas totalement convaincue, je le conseillerais sans hésiter aux adolescent(e)s auxquel(le)s, j'en suis certaine, il apportera un grand nombre de pistes de réflexion sur la vie, la maladie, la mort et la joie de revivre autrement.

Lien : https://memo-emoi.fr

J'ai bien aimé ce livre qui s'adresse peut-être plus aux adolescents. Sympatique histoire sur le thème du sport, du dépassement de soi et surtout de la maladie. Il est question du "syndrome de Marfan" maladie cardiaque transmise génétiquement. L'héroïne apprends eeux très mauvaises nouvelles qu'elle ne veut pas accepter mais au final elle arrive à s'en sortir très bien.

Léa est passionnée de basket depuis sa tendre enfance. le fait que son papa soit entraîneur n'y est pas pour rien. Elle est même promis à un grand avenir pro dans ce sport. Jusqu'au jour où son papa va décéder inopinément. Son monde va alors s'écrouler.
Une quatrième de couverture qui me tentait beaucoup notamment sur le sujet de la maladie génétique. Et aussi parce que j'ai très envie de découvrir davantage Marie Vareille. Je n'avais lu jusque-là « Ainsi gèlent les bulles de savon » que j'avais beaucoup aimé.
Mais c'est une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne. Je n'ai malheureusement pas été conquise. Je pense que le fait que le personnage principal soit une adolescence n'a pas aidé car je n'ai pas su m'identifier. Et puis son caractère assez égoïste n'a pas dû aider non plus.
J'ai trouvé que c'était une histoire assez prévisible aussi.
En tout cas, c'est un livre à conseiller aux ados !
J'ai tout de même apprécié les sujets abordés comme le deuil, la maladie, les rêves,
En revanche, j'ai été beaucoup touché par les notes de fin de livre de l'autrice.
J'en ressors donc mitigée mais ça ne m'empêchera pas de continuer à découvrir ses autres livres et notamment celui qui arrive prochainement.

Léa, 16 ans, vit sa vie d'adolescente. Mais aussi, sa vie, c'est le basket, couchée par son père à qui est voué une admiration. Elle a le talent, le feu sacré et se destine tout droit vers une carrière de pro. Mais son père meurt brutalement. Pour des raisons de santé elle devra renoncer à sa carrière. Et tout du long, Léa nous livre son combat. Elle ne veut pas renoncer. Elle s'éloigne de sa mère qui fait tout pour la protéger, de sa soeur. C'est avec Anthony, le jeune des cités, basketbquelle retrouvera peu à peu le goût de vivre mais le quittera pour ne pas risquer d'être quittée.
De l'émotion, de la colère, des chagrins.
Bien écrit. Un peu feel good quand même

Un livre plaisant à lire (pendant les vacances) mais qui sera vite lu et vite oublié pour ma part. le livre respecte le cahier des charges des "feel good books" s'adressant plutôt à la clientèle féminine ou jeune. Courts chapitres, style moderne et identification au personnage principal. Il y a même la reproduction de sms dans le texte ! Pas de la grande littérature mais style qui séduira également les ados! On apprend au milieu du livre la raison du titre. Ça devient un élément clé de la patte de l'auteur quand on voit les couvertures des livres dédiés à ce genre! L'autrice surfe sur l'air du temps et elle a bien raison.

Il était dans ma PAL audio depuis un moment donc je l'ai enfin écouté. C'est une histoire assez rapide à lire/écouter. J'ai aimé les thématiques et la façon dont elles sont abordées. Maladie et deuil sont des éléments pas toujours évidents mais qui, ici, sont bien traités et qui collent avec les sentiments d'un personnage ado. J'ai trouvé qu'il y avait une véritable évolution dans la façon de penser de chacun, des personnages qui grandissent et prennent conscience des choses. C'était parfois un peu lent mais dans l'ensemble j'ai trouvé que c'était une chouette lecture. Je n'ai pas forcément ressenti d'attache, mais c'était quand même sympa !

Destiné à un jeune public, “Le syndrome du spaghetti » est un roman écrit par l'autrice Marie Vareille. Publié en 2020 aux éditions pocket jeunesse, cet ouvrage est la parution la plus récente de la jeune romancière. Si Marie Vareille écrit pour la jeunesse, elle publie également pour les adultes et rédigent des essais. Son plus grand succès s'intitule « la vie rêvée des chaussettes orphelines » qui s'est vendu à plus de 100.000 exemplaires et a obtenu le prix des Petits mots des libraires en 2021. « le syndrome du spaghetti » a été également bien reçu par le public et a aussi remporté de nombreux prix d'importance en littérature jeunesse, dont le Prix Babelio 2021.
Léa, 16 ans, est une jeune basketteuse brillante qui attend seulement que son rêve se réalise : entrer à l'INSEP, être sélectionnée pour entrer dans une équipe de la NBA ou de la WNBA et ainsi devenir la quatorzième basketteuse française historiquement acceptée en WNBA. Avec son père, ils partagent cette passion et s'entraînent sans relâche afin de voir son plus grand souhait se réaliser. Entre ses 20h d'entraînement par semaine, ses cours à l'école, le temps passé avec ses deux meilleurs amis, Amel et Nico, sa vie est bien remplie. Léa déjeune à la cantine avec ses deux amis lorsqu' elle reçoit un appel de son père lui annonçant qu'elle est prise à l'école de ses rêves. Alors que l'avenir de Léa paraît tout tracé, celui-ci s'effondre lorsqu'un drame inattendu survient. L'adolescente va devoir se battre et trouver du courage pour faire face à cette tragédie qui bouleverse sa vie. C'est à ce moment que le hasard de la vie entre en jeu et qu'elle va faire la rencontre d'Anthony qui va bouleverser sa vie.
« le problème, quand ta vie s'effondre, c'est que personne ne t'avertit. Ce serait cool d'avoir une voix off, une lettre, un message WhatsApp, même un télégramme envoyé par un pigeon voyageur : « ALERTE ROUGE, jusqu'ici ta vie était normale, mais mets ta ceinture parce qu'elle va basculer dans la merde la plus totale. ». Dès la première page, on est plongé dans ce livre feel good et on s'y sent bien. Marie Vareille écrit avec une plume légère, fluide et accrocheuse qui facilite la lecture. L'autrice a ce don de faire passer les émotions avec une telle sincérité : « J'aimerais lui expliquer que le chagrin a ligoté ma langue, paralysé mes pensées, que je hurle, je souffre, je pleure dans mon coeur, mais rien n'arrive jusqu'à l'extérieur. ». Notre protagoniste est une jeune fille à qui on s'attache et on s'y identifie grâce à nos âges proches. Parfois, on a cette merveilleuse sensation qu'on oublie que nous sommes en train de lire : on croirait partager les aventures de Léa comme si elle était une amie proche de nous. L'autrice a ce don de faire passer les émotions avec une telle sincérité : « J'aimerais lui expliquer que le chagrin a ligoté ma langue, paralysé mes pensées, que je hurle, je souffre, je pleure dans mon coeur, mais rien n'arrive jusqu'à l'extérieur. ». Notre protagoniste est une jeune fille à qui on s'attache et on s'y identifie grâce à nos âges proches. Parfois, on a cette merveilleuse sensation qu'on oublie que nous sommes en train de lire : on croirait partager les aventures de Léa comme si elle était une amie proche de nous. Elle à cette fabuleuse énergie qui nous fait du bien et elle s'exprime de manière drôle, directe et sans filtre pour nous partager au mieux ses émotions : « La réalité, c'est que le bonheur et le malheur sont distribués au hasard, par un destin sadique, complètement con, aveugle ou ivre mort. Voire tout ça à la fois. » Dans ”Le syndrome du spaghetti”, les personnages sont très réalistes, attachants et les personnages secondaires ont une grande importance dans l'histoire contrairement à la plupart des romans. On peut prendre l'exemple d'Anaïs, la soeur de Léa, qui est très présente pour elle et qui lui apporte un grand soutien. En effet, au fil du roman, on voit leur relation évoluer malgré un début difficile lié à l'événement tragique. La romance quant à elle reste banale, sans surprise mais elle permet de faire évoluer le comportement de Léa. Par ailleurs, le portrait d'Anthony peut se trouver un peu “cliché” car il est symbolisé par LA personne qui va bouleverser la vie de Léa et qui a un quotidien très compliqué. Ce personnage masculin reste pour autant touchant par son histoire et il ne regarde pas Léa avec pitié, il trouve les mots justes pour l'aider à aller de l'avant. Malgré le fait que la construction du roman soit assez prévisible et manque d'originalité, la lecture est agréable et nous fait passer un bon moment. Ce roman met en lumière l'importance des liens familiaux, l'amitié, l'amour et surtout le combat qu'est la vie. Inspiré de son histoire personnelle, l'autrice choisit un sujet touchant qui nous émeut et qui nous sensibilise sur une maladie peut connue. Ce livre amène à réfléchir sur l'importance de la vie ainsi qu'à son sens : « Au fond, être au courant que la vie est fragile est une grande chance, l'opportunité de savoir qu'il ne faut pas la gaspiller, puisqu'on ne sait jamais vraiment combien de temps il nous reste. » Enfin, le titre se trouve parfaitement correspondre au roman avec une belle métaphore sur les spaghettis qui se trouve très parlante.
En conclusion, “Le syndrome du spaghetti” est un roman plein d'humanité qui nous fait passer par toutes les émotions possibles. Ce livre est un condensé d'amitié, d'amour, de passion où l'on partage les joies et les peines et les rêves des personnages Il s'agit d'un roman qui porte un très beau message d'espoir, de reconstruction et de combativité. C'est 246 pages de bonheur qui nous mettent sur un petit nuage le temps de la lecture. On en ressort ému, changé et grandi.
Fanny et Emeline

Lien : https://view.genial.ly/61dd5..

Alors , je suis sortie mitigé quand même de cette lecture. ( je ne vais pas me faire que des amies mdr)
Les sujets abordés sont forts , et touchants, et plutôt bien abordés.
•
J'ai cependant eu beaucoup de mal avec Léa, qui est , disons le , très égoïste. Elle s'en rend compte elle même a la fin, mais tout le roman " moi ceci, moi cela "...
Alors oui, ce qu'elle vie n'est vraiment pas évident, surtout quand on a 17 ans , et qui plus est dans son cas, tout lui ai donné sur un plateau d'argent. Il va falloir qu'elle se battre, qu'elle se prenne en main , et bien sur elle n'a jamais eu l'habitude, sachant qu'elle avait un avenir tout tracé.
•
En ce qui concerne le perosnnage masculin, je l'ai bien apprécié, mais merci les clichés . le bad boy beau gosse de banlieue , qui rencontre la jeune fille des quartiers riches... je comprend le choix de l'auteure, pour vraiment faire un contraste avec la gestion des problèmes suivant la classe sociale mais à force, c'est un peu lourd..
•
La relation de Léa avec sa maman par contre ma beaucoup plu . Il y a une évolution impressionnante entre le début et la fin , et j'ai trouvé cela très intéressant ( et c'est ça qui m'a mit la larme à l'oeil à la fin lol)
•
Malgré tout , la lecture fut agréable, la plume de l'auteure est vraiment très fluide. Je vais lire d'autres romans de cette auteure pour continuer de la découvrir :)
Lien : https://www.instagram.com/p/..