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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Première rencontre avec Mario Vargas Lhosa assez réussie , j'attends impatiemment de lire ' le rêve du celte ' du même auteur .
Roman qui se lit très vite , qui se passe dans un coin perdu d' Amérique latine , pauvre , oùu les classes sociales ne se mélangent pas, gringos et autochtones vivent dans des mondes séparés .
Le lieutenant Silva et son coéquipier le gendarme Lituma sont appellés sur les lieux d'un crime horrible , on retrouve le corps d'un jeune homme affreusement mutilé .
Au cours de l'enquête , nous voyageons dans des petits villages de plus en plus pauvres , où règne la peur , les superstitions , d'ailleurs à ce sujet , la fin est particulmièrement savoureuse .
L'auteur est un bon conteur , on a vraiment l'impression de partager la vie des personnages .
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Mais quel est ce tour de passe-passe ?
Ce roman fait moins de 200 pages et pourtant sa lecture paraît riche et dense. Il n'y a pratiquement pas de détails et de descriptions mais l'on ressent distinctement les paysages, les odeurs, les rues poussiéreuses. Avec cette écriture très orale nous sommes projetés en plein coeur de cette région très pauvre du Pérou, sous un soleil de plomb.
Palomino Molero est assassiné, massacré, d'abord torturé, ensuite mutilé. Qui pouvait avoir tant de haine contre ce jeune homme, musicien à la voix d'ange, doux et romantique, unanimement apprécié ? Unanimement moins un.
Très vite le bruit court que les gros bonnets de la base aérienne où Palomino s'était engagé sont derrière cet odieux crime et qu'une fois de plus, justice ne sera pas rendue. le pot de fer contre le pot de terre. Pourtant le lieutenant Silva, accompagné de son fidèle Lituma, compte bien découvrir le responsable, peu importe son nombre de galons ou sa richesse.
Roman très noir mais avec toutefois beaucoup d'humour et de tendresse qui prouve en si peu de pages tout le talent de conteur de Vargas Llosa.
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Partir à la découverte de la littérature sud-américaine est aussi un défi de ce blog. J'avance à petit pas, moins vite que j'escomptais mais je découvre à chaque fois de belles pépites.
Qui a tué Palomino Molero, ce jeune garçon inoffensif réputé pour sa belle voix lorsqu'il chante des boléros ? Dépourvus de moyens matériels mis à leur disposition, deux gendarmes mènent cahin-caha l'enquête sur ce crime où est impliquée la base militaire de Talara.
Cette investigation est magnifiquement racontée, avec un zeste d'humour qui donne une saveur unique à ce récit ! Quoi de plus amusant que de suivre ces deux policiers, deux phénomènes qui ont leur franc-parler, leurs manies et leurs dadas. le lieutenant Silva est méticuleux, calme et posé sauf lorsqu'il évoque son obsession pour Dona Adriana, la propriétaire de la gargote du coin.
Le sergent Lituma, encore inexpérimenté, suit les traces de son mentor et tente tant bien que mal de comprendre ce meurtre.
L'auteur peint brièvement la vie étriquée d'une bourgade péruvienne pauvre, aride et isolée.
Le style d'écriture est limpide, vif et coloré. Il a un vrai talent de conteur : en peu de mots il sait donner vie au paysage et aux personnages et nous emporte dans son histoire. Les péripéties s'enchaînent avec brio, sans aucune longueur. J'ai aimé ce livre où la fin semble elle-même ambiguë et floue : quelle est la part de vérité et de mensonge ? Chacun choisira la version qui lui plaît !
Pourquoi pas le 5ème coeur après tous ces éloges ? C'était trop court à mon goût ! En tout cas ce livre m'a donné envie de découvrir l'oeuvre de Mario Vargas Llosa. Un petit bijou que je recommande à tout lecteur!
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Ou bien comme dans les séries ? : "Lituma sur la côte".
(Episode précédant " lituma dans les Andes")

Deuxieme rencontre donc, avec ce gendarme, sergent, qui semble découvrir les finesses des interrogatoires menées par son supérieur .
Un beau deserteur, chanteur, guitariste est retrouvé pendu, lacéré, emasculé.

L'atmosphère sud américaine d'un petit port de garnison imprègne cette enquète.
La toute puissance de l'armée de l'air et sa collusion avec les gouvernants  est mise en cause par ces petites gens qui peinent à survivre dans cette société violente. .
le racisme andin est évoqué :blanc ou métis ?
Beaucoup d'alcool, quelques plats épicés, une sous-catégorie humaine : les femmes. Elles doivent être armées d'un fort tempérament pour faire face au machisme ambiant. Heureusement, les bordels apaisent certaines tensions...autant que les gendarmes du poste de police.

L'enquête débute et se termine par une bordée d'injures representative du niveau culturel et de l'état d'esprit du sergent Latima, "notre héros ". Les réparties entre natifs sont d'un qualibre comparable... loin du langage châtié d'un prix nobel de littérature ? Et pourtant. ..

Bon, le charme de l'exotisme opère quand même encore une fois, donc 3,5/5.

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Dans ce court roman, situé à Talara, petite bourgade côtière du nord du Pérou, @Mario Vargas Llosa montre une fois de plus l'étendue de son humour et de son talent et emmène son lecteur dans une truculente enquête pour retrouver le ou les meurtriers de Palomino Molero, jeune homme romantique à la voix de velours retrouvé sauvagement mutilé.
@Mario Vargas Llosa aime les personnages hauts en couleurs et lieutenant de police Silva ne déroge pas à la règle. Il jure comme un charretier, est obsédé par les formes très rondes de Dofia Adriana, la tenancière de la gargote du coin, et utilise tous les stratagèmes pour séduire sa belle. Mais derrière ses côtés fantasques Silva est très bon enquêteur et avec l'aide du sergent Lituma, il résout peu à peu l'énigme.
Si les personnages sont en hauts en couleurs, les dialogues ne sont pas en reste, les noms d'oiseaux fusent dans le roman, en effet on imagine mal les clients bourrés de la gargote parler un langage châtié, ce qui m'avait profondément dérangé dans le @Tortilla Flat de @Steinbeck. Ici on colle à la réalité de ce bled du Pérou composé essentiellement de pécheurs et de travailleurs pauvres.
Le roman, tout en étant souvent drôle, n'occulte pas la sordide réalité dont fut victime Palomino Molero. L'auteur s'attache à dénoncer l'impunité dont jouissent les puissants et l'omerta qui a court dans l'armée.
D'une simplicité et d'une efficacité redoutable, peut-être le roman pour découvrir ce conteur formidable.
Challenge Multi-Défis
Challenge Riquiqui
Challenge Nobel
Challenge Atout-Prix
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Une phrase de mon père m'a convaincu de me lancer à lire Mario Vargas Llosa, que je n'avais jamais lu: “on ne s'ennuie jamais, c'est un vrai conteur”. Et c'est vrai, je ne me suis pas ennuyée et c'est un formidable conteur! Dans une langue truculente, il nous livre des scènes d'anthologie, très cinématographiques et on se sent happé par les images qu'il fait naître sous nos yeux. Je retiendrai en particuliers les entretiens avec le lieutenant Dufo (sous-bite), avec Alicia (Alicita) et le colonel Mindreau.
C'est un Pérou très macho que nous décrit Vargas Llosa, dont il se moque ouvertement à la fin. Son histoire est habitée par des personnages excessifs et théâtraux (“il aperçut à un coin de rue le poète Joaquin Ramos, portant monocle, conduisant sa chèvre qu'il appelait gazelle”). Cette dynamique n'empêche pas l'immersion dans le récit, bien au contraire.
Le rythme du récit est assez tranquille dans le sens où il n'y a pas beaucoup d'actions mais l'intensité des émotions est très bien retranscrite et le récit monte en intensité. La fin est impossible à lâcher et l'empathie qu'on ressent pour les personnages est très forte (malgré leurs gros défauts) car ils sont tous très humains.
C'est pour moi une très belle découverte et je pense que je n'ai pas fini de découvrir des livres de Vargas Llosa.
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Livre bien connu que je viens donc juste de découvrir; mi polar, mi roman social, il est bien plus profond que le vernis humoristique peut laisser présager. Car si l'ecriture est legere, les personnages typiques et attachants, l'histoire est noire et le jeu des nantis et des pauvres transparait en permanence. on se laisse prendre par le bout du nez et on vibre sous les questions que le lieutenant de gendarmerie sait poser si adroitement.....un livre qui mérite son succès.
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« Bordel de merde de vérole de cul ! balbutia Lituma en sentant qu'il allait vomir. Dans quel état ils t'ont mis, petit. le gars était à la fois pendu et embroché sur le vieux caroubier, dans une position si absurde, qu'il ressemblait davantage à un épouvantail ou a un pantin de carnaval démantibulé qu'à un cadavre… »

Le lieutenant Silva et le sergent Lituma vont s'évertuer à découvrir quel bandit de grand chemin a bien pu commettre un tel crime, et, bien évidemment, ça ne se passera pas sans difficultés.

Dans la petite ville de Talara, écrasée de chaleur, les deux policiers vont se perdre dans les méandres d'une intrigue dont les enjeux sont bien plus importants que le « simple » meurtre d'un jeune homme. Il y a des choses qu'on ne bouge pas, sous peine de se faire taper sur les doigts.

Ce n'est pas tant l'enquête policière qui m'aura captivée dans ce roman, au contraire, j'imagine que cette dernière n'est qu'un prétexte utilisé par l'auteur pour immerger le lecteur dans un Pérou haut en couleur, truffé de personnages singuliers, mais gangréné par une corruption latente.

On se prend vite d'affection pour les deux enquêteurs, l'un jeune et naïf, l'autre expérimenté et compétant, mais obnubilé par sa « grosse » aux formes généreuses. On se surprend à presque « ressentir » les situations, les atmosphères. On s'indigne des injustices, on s'amuse de la mauvaise foie des uns et des autres. Bref, on passe un moment plutôt dépaysant avec cet ouvrage, et c'est vraiment plaisant.
Lien : http://testivore.com/qui-a-t..
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Pendu à un arbre et entouré de chèvres impavides broutant l'herbe maigre qu'autorise le chaud climat de la côte péruvienne, le cadavre de Palomino Molero se balance, affreusement outragé. de ce corps supplicié, le lieutenant Silva et son adjoint, le gendarme Lituma, vont tenter de retracer les derniers jours. Très vite, il apparaît que le jeune homme était le fils unique et éploré de Dona Asunta, qu'il travaillait à la base militaire, qu'il jouait divinement de la guitare et chantait remarquablement, notamment des sérénades qu'il donnait à une inconnue. Il apparaît également que les informations ne sortiront jamais de la base militaire, dirigée par le colonel Mindreau, homme blanc dont le mépris pour les basses classes et les métis - qui souvent se confondent, au Pérou - est également jeté à la face des deux enquêteurs. Dans ce court roman, publié en 1986, Mario Vargas Llosa use des codes du roman noir pour dévoiler, en toile de fonds, une peinture contemporaine d'un Pérou fracturé par les écarts sociaux et par les différences raciales. Surtout, Qui a tué Palomino Molero ? traite plus généralement de la question des faux-semblants et, à travers cela, interroge la notion de vérité.

Du roman policier, Qui a tué Palomino Molero ? possède tous les codes. Bien sûr, il y a ce cadavre, dont l'identité est rapidement révélée, qui a vraisemblablement été torturé ante mortem et que l'on a cherché à humilier. Silva et Lituma enquêtent sur cette mort, remontant lentement la piste, depuis le témoignage de la mère de la victime jusqu'à la révélation finale de l'identité du meurtrier, de son mobile et du modus operandi. Vargas Llosa n'oublie aucunement les impasses, les rebondissements, les tentatives pour tâcher de donner à cette mort atroce une raison logique, compréhensible, appréhendable pour celles et ceux qui restent. Loin de présenter deux héros remarquables, Vargas Llosa a choisi la voie des anti-héros pour camper le lieutenant Silva et le gendarme Lituma, en charge de l'enquête. Car le roman policier n'est pas la simple résolution d'une affaire criminelle, c'est aussi, et souvent, l'occasion de camper un panel de personnages représentatifs, tous, d'une certaine folie du monde. Ainsi, si Silva semble être un fin psychologue pour ses analyses professionnelles, il est d'une lourdeur machiste rare lorsqu'il s'entiche de Dona Adriana, la tenancière cinquantenaire d'une auberge de Talara. Cette dernière, consciente des émois que provoquent ses formes sur le lieutenant et probablement d'autres hommes fréquentant son commerce, est pourtant d'une fidélité à toute épreuve pour son époux, un modeste pêcheur. Lituma, lui, est un doux sentimental dont on se demande s'il est vraiment fait pour ce métier. Viennent aussi le colonel Mindreau, aussi froid que le désert péruvien peut être chaud ; Alicia, sa fille, qui offre allègrement son mépris à l'ensemble de son entourage, mais révèle aussi parfois une fragilité bouleversante. le tableau se complète des clients de l'auberge de Dona Adriana, du lieutenant Dufo, bras droit de Mindreau ou encore des pauvres femmes que les violences masculines laissent désemparées.

Sans rien dévoiler de la résolution de l'intrigue, on pourra cependant dire que le roman montre un Pérou fracturé. Sous la plume pudique de Vargas Llosa, on lit ces séparations entre Blancs et métis de la société péruvienne. Car Palomino Molero est probablement mort d'avoir voulu dépasser sa condition, celle d'un petit chanteur d'un quartier populaire de Talara qui a rêvé de voir les textes de ses chansons d'amour se concrétiser. La fracture est également sociale. A Talara vivent militaires et gringos d'une compagnie internationale étrangère, à l'abri dans leurs quartiers protégés ou leur base ; on y croise aussi de pauvres hères, comme ces pêcheurs, tel don Mathias, qui partent la nuit sur leurs embarcations de fortune. Ces mondes ne se croisent jamais, ne se mêlent jamais. Il n'en est pas question. Les gringos, comme les militaires, ont leur propre justice, c'est-à-dire qu'ils ne la subissent jamais, selon les métis de Talara. La mort de Palomino Molero est le résultat de la rencontre de ces deux Pérou : effrayant et dramatique. Ainsi, le récit de Vargas Llosa fait le constat, pessimiste, d'un Pérou irréconciliable et dont les habitants, comme les personnages de Talara, vivent, sans grandeur peut-être mais sans grand malheur, en acceptant cette distinction immuable entre les Blancs puissants et les métis modestes.

A cette dimension sociologique, Vargas Llosa ajoute à son court roman une interrogation sur la notion de vérité. Partant, il retourne le genre du roman policier, lequel aboutit systématiquement à la révélation d'une vérité à laquelle personnages et lecteurs peuvent croire sans réserves. Là, sur la côte Pacifique, la vérité a des allures de mirage, de paréidolie : on croit en percevoir les contours nets et rassurants avant de s'apercevoir que les choses ne sont jamais si simples. Ainsi, même lorsque Silva et Lituma ont entendu de la bouche du commanditaire les raisons de l'assassinat et le nom de ses acteurs, ils entendent presque aussitôt une autre vérité surgir : celle des petites gens, croyant à la puissance des élites du pays, croyant aux machinations les plus fantasques, lesquelles incluent trafic de drogue et influence étrangère, pour expliquer les morts qui ont frappé la ville. La vérité, le lecteur s'en approche sûrement, mais est-il sûr de l'avoir correctement distinguée ? Silva est-il vraiment épris de dona Adriana ? Palomino Molero filait-il le parfait amour avec celle qui aura causé sa perte ? le colonel Mindreau est-il vraiment le monstre que sa fille Alicia décrit aux enquêteurs ? Et qui croire ? A quelle autorité, à quels saints se vouer dans ces pays qui nous paraissent vraiment sans foi ni loi ? Nous aussi, lecteurs, sommes pris au piège de l'illusion, ou de la délusion, comme en parle le colonel Mindreau pour évoquer les troubles de sa fille. Nous croyions lire un roman policier, et rien n'est jamais sûr, sinon la mort de ce pauvre Palomino Molero. Sans doute y a-t-il là un peu de vérité, et peut-être la seule once qu'il y ait jamais dans ces deux cents pages : que la réalité, comme la fiction, ne peut être parfaitement cohérente, parfaitement raisonnable, parfaitement appréhendable. Que des choses nous échappent, que d'autres vérités peuvent surgir et s'imposer au plus grand nombre. Qu'il n'y a aucune récompense au bout du chemin - Silva et Lituma, mutés dans d'obscures campagnes péruviennes, peuvent en témoigner -, mais que cela ne justifie que l'on renonce.
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Nous sommes dans les années 50, au coeur de la petite ville de Talara, au Nord-Ouest du Pérou.
« Bordel de merde de vérole de cul ! ». Belle entrée en matière dans le roman avec cette interjection du sergent Lituma dépêché sur les lieux où le corps d'un homme a été retrouvé. C'est qu'il a de quoi être désappointé notre sergent, le cadavre est dans un tel état que l'homme est difficilement reconnaissable... Qui est-il et pourquoi un tel acharnement ? Accompagné de son supérieur, le lieutenant Silva, ils mènent des investigations qui les conduiront vers la base militaire de la région.

Sans grand suspens pour le lecteur sur le nom de la victime( cf le titre 😆), ils découvriront que Palomino Molero, cette jeune recrue de 18 ans, joueur de guitare et chanteur de boléros à ses heures perdues, était considéré comme déserteur depuis quelques jours. Mais difficile de tirer de quelconques informations de la part du colonel Mindreau, un procédurier qui tient les rênes de la base.

Cette enquête, c'est l'occasion pour le lecteur de découvrir un territoire et une civilisation. Nous arpentons avec nos gendarmes, Talara et les villes alentours. Vous plongerez au coeur de la gargote de Dona Adriana, dont Silva est éperdument amoureux, vous rencontrerez Liau le Chinetoque tenancier du bordel de Talara, vous vous baladerez à Piura ou à Amotape et ferez la connaissance de la population locale.

Sous ses airs de polar, Qui a tué Palomino Molero, est également un roman sociétal. L'auteur pointe du doigt le contrôle des villes et du pays par les gros bonnets, les inégalités sociales, la misère économique, le peu de moyens des gendarmes et leurs inactions face à l'armée. Mais il dénonce non sans humour, les ragots et commérages qui existent dans ces villages.

Un ton décalé, un humour caustique, de l'amour, des personnages haut en couleur, un dépaysement garantit et de nombreux rebondissements qui font de ce polar court et à l'intrigue classique, une bonne porte d'entrée dans la littérature péruvienne. Je vous le recommande!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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