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4,08

sur 3955 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Petit Jésus, petit Allah, petit Boudha , faites que l'envie de lire me revienne au plus vite…

Vilain pêcheur que je suis, beaucoup de message pour me souhaiter une bonne année, et moi qui m'enferme dans le mutisme d'une année 2016 d'enculé, ou la fée bonheur a décidé qu'il était temps d'en chier un peu…Beaucoup… passionnément…à la folie…

« Pas du tout » serait le déni volontaire, alors on navigue à prendre l'eau, on écope avec les mains, mais le trou est trop gros, et les mains se fuitent, alors on s'enlise, on rame, on s'accroche, on fatigue, on s'épuise, on se perd, on se mirage, on espère sans espoir, le sable doux, la terre ferme sont encore loin…

Le chant des sirènes se murmure, la musique est douce et lointaine, j'ai froid, j'ai peur, je m'emmerde, je me laisse aller…

Et 2017 se soleille, la séparation est inévitable, la belle veut prendre l'hiver en pleine gueule, le héros a perdu sa couronne, comme deux étrangers ils se perdent, la chute est inéluctable, prévisible, assommante, pleurante de douleur, la fin est proche, c'est triste les mauvaises fins…

Et puis la fée santé s'en mêle, la princesse suffoque, s'écroule, l'embolie se poumonerise, le coeur s'emballe, elle s'essouffle et se demande ce qui se passe…

- Je vais crever…
- Non ma belle au bois perdu, je reste là

Le repos se réfléchit, se questionne, s'existentialise le dénouement, le prince n'a plus de cheveux certes, mais l'amour sur la main, il ne sait pas oublier, apprend à pardonner, le moral trébuchant, il ne flanche pas, son petit trésor a besoin de lui :

- Papa, tu es mon amour
- Et toi tu es mon ange
- Maman est malade
- Maman va bien

Nous sommes deux, on se câline, on se blague, on s'inconditionne à l'amour paternel d'un père pour sa fille, d'une fille pour son père, maman se réa un tube dans le nez, un pot sous le cul, percée à l'eau saline qui se déverse dans son bras… tout va bien…

Le prince cuisine, lessive, étend toute sa féminité au-delà du raisonnable, il a ramassé la couronne pleine de poils, putains de chats, il la pose sur ta tête de façon à masquer cette calvitie en phase terminale, la souffrance des derniers cheveux aussi fins que de la soie, criant famine, plus trop de copains pour se faire des noeuds…

Il relève la tête, mais pas queue, fidèle à ces images d'une libido berné par la solitude, ses mains n'en peuvent plus, elles se gercent à l'eau et au froid… Il voudrait cracher un peu de bonheur sur le sourire d'un cul qui se cambrerait d'une envie levretique à en baiser, crier de plaisir de cette langue gourmande qui ensorcèlerait ses désirs les plus inavouables, quoi queue après un verre ou deux d'eau bénite au coca, les tabous tombent, et les doigts s'agilisent au fond du puits…

Et La princesse rejoint les siens, le prince lui relève la tête du mieux qu'il peut, l'espoir fané d'un printemps qui se guette, pourvu qu'il soit doux…

Bonne année à tous…

Polar de gare, avec le style "Fred Vargas", on aime, on aime pas...Moi je suis pas un grand fan...

A plus les copains
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Quand le tueur en série est identifié dès les premiers chapitres du roman, il faut s'attendre à ce que l'auteur nous concocte une traque hors du commun. Fred Vargas a particulièrement soigné celle de Sous les vents de Neptune, un polar qui met sur le grill son héros récurrent, le ténébreux et imprévisible commissaire Adamsberg.

Le tueur est certes identifié, mais il est mort depuis longtemps lorsqu'un crime qui porte sa signature réveille de pénibles souvenirs chez le commissaire. Son équipe le connaît bien désormais, quelque chose le tracasse, mais de là à pourchasser un mort il pousse le bouchon un peu loin le patron. le rationalisme du capitaine Danglard, son adjoint et accessoirement l'encyclopédie de la brigade, est exaspéré.

Quand un flic devient trop gênant, il faut le mouiller jusqu'à le faire inculper. C'est ce qui arrive à Adamsberg. Il sera victime du subterfuge du prédateur insaisissable lequel réussit à lui faire endosser le meurtre d'une jeune fille alors qu'il est avec son équipe en formation aux techniques d'investigations scientifiques auprès de la police canadienne.

C'est à partir de là que Fred Vargas sort le grand jeu. L'exfiltration du commissaire des griffes de la police montée en tunique rouge est d'une cocasserie haute en couleur qui nous fait lui pardonner les invraisemblances. Devenu lui-même fugitif, il trouve refuge dans l'antre parisienne de deux mamies dont une as de l'informatique qui pénètre les réseaux les mieux protégés comme elle entre dans sa boulangerie préférée. Quant au raisonnement intellectuel qui explique le choix des victimes par le tueur, c'est du casse-tête chinois pur sucre. Fred Vargas s'est offert un scenario labyrinthique de haut vol bien décidée à ne pas laisser son lecteur lui voler l'épilogue. Et j'ai bien peur qu'à trop vouloir escamoter son coupable, elle n'ait fini par le perdre.

Ce genre de littérature est difficilement compatible avec l'écriture métaphorique, mais lorsqu'une bonne partie de l'ouvrage se tient dans les cercles canadiens, les archaïsmes de langage de notre bonne vieille langue dont ils ont le secret, combinés aux expressions argotiques de la profession, nous sont un délice de lecture. Cela sauve d'une intrigue quelque peu alambiquée. Un polar plaisant du fait de l'ambiance que Fred Vargas sait restituer de cette brigade taillée sur mesure pour faire se confronter les caractères. Si l'on n'est pas trop pointilleux quant à la crédibilité, c'est une parenthèse de lecture agréable.
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Adamsberg chez nos cousins canadiens perd ses repères mais devient père. On lui découvre un frère jumeau, Raphaël, perdu de vue depuis 30 ans. Danglard prend de la distance. Retancourt est plus solide que jamais. Et Camille reste inaccessible. Un bon cru Vargas. Fred exploite à fond l'effet comique de la langue plutôt cocasse de nos amis d'outre Atlantique. Les fantômes hantent encore une fois le récit. Pour les aficionados, une bonne lecture au goût de retrouvailles.
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Ca y est, je retrouve avec plaisir notre équipe de policier chapeauté par le commissaire Adamsberg...
Comme je ne les lis pas dans l'ordre, j'ai dû mal à suivre certaines étapes qui viennent étoffer le fond des affaires, mais peu importe...
Sur cet opus, on découvre un Adamsberg bien plus sombre... Mais cette fois, il va vraiment devoir s'appuyer sur ces équipiers pour le sortir d'une mauvaise, très mauvaise passe : une inculpation pour meurtre en terre canadienne, rien que ça ! Fini les balades le long de la Seine pour avoir l'illumination tant attendue...
Un roman bien huilé et des personnages toujours aussi attachants...
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Peu adepte du genre policier, je fais de temps à autre un essai de lecture pour ne pas m'enfermer dans une croyance. Sur conseil avisé, me voilà dans l'univers décrit par Fred Vargas. le commissaire Adamsberg et son adjoint vont partir en séminaire au Canada, mais avant cela une affaire de meurtre replonge le commissaire des années en arrière. En effet, ce meurtre ressemble étrangement à d'autres commis de manières similaires, blessure abdominale sous forme de trois entailles espacées de façon identique ou presque ressemblant à l'usage d'une arme type trident… rapprochement à faire avec Neptune que l'on retrouve dans le titre.
Ces blessures sont finalisées à l'aide d'un poinçon retrouvé à côté ou en possession du pseudo criminel souffrant d'amnésie temporaire suite à une ivresse.
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue.
Par contre, je vais un peu m'étendre sur mon ressenti face à cette lecture.
Tout d'abord, j'analyserai mon attitude vis-à-vis du livre… Je ne suis pas revenue là où je m'étais arrêtée avec enthousiasme ou plutôt légèreté. Je me suis surprise à éviter même le moment de la reprise de la lecture.
Au niveau du récit, si j'en fais l'analyse, je pense que ce qui m'agace réside dans les descriptions des personnages du milieu policier, leur personnalité, leur psychologie, leurs dialogues. Je n'accroche pas à ce monde, pourquoi ? le style cow-boy me plait pourtant dans les films à la « John Wayne » mais pas dans la réalité d'une atmosphère de brigade policière.
L'écriture, pourtant de bonne qualité n'a pas réussit à me séduire au détriment du reste.
En bref, je suis navrée de tirer cette conclusion une fois de plus, ce genre ne me ravit pas. Tant de violence nous est rapportée par les médias en permanence, je n'éprouve aucun plaisir à aller la côtoyer dans mes lectures à travers lesquelles je veux voyager, rêver, philosopher, planer, m'amuser, me détendre, apprendre, grandir…..
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C'est seulement le second livre de F. Vargas que je lis; je ne suis pas un grand amateur de romans policiers. L'ambiance dans “Sous les vents de Neptune” me parait particulière: cette fois, le commissaire Adamsberg se retrouve en position de vulnérabilité. Il est piégé par un tueur en série qui, au fil des décennies, a assassiné ses nombreuses victimes avec un trident. L’auteure nous lance sur des fausses pistes, insiste sur le défaut d'alibi du commissaire et donne des informations volontairement sans cohérence sur le criminel. Comme une partie de l'action se déroule au Québec, elle se fait plaisir en faisant parler le “québécois” à certains de ses personnages. Adamsberg, obligé de vivre provisoirement dans la clandestinité, ne dispose que de quelques semaines pour coincer le tueur au trident (et pour se disculper). Il y parviendra grâce à l'aide de ses alliés, dont une vieille hackeuse atypique et très futée. . Ce roman a été pour moi un livre de vacances, un peu long mais que j'ai difficilement lâché.
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Très bien - mais à faire relire par un Québécois la prochaine fois. Au secours, qu'est-ce que c'est que ces expressions???
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Premier Vargas sur le conseil d'une amie. C'est un bon polar avec une intrigue efficace sans être renversante. A vrai dire, je suis sûr qu'il donne tout son potentiel lorsqu'on est familier de l'inspecteur Adamsberg, un personnage que l'on retrouve dans plusieurs livres de Vargas.
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Lecture plaisante et agréable, un bon moment MAIS, l'agacement point me concernant vis vis-à-vis d'Adamsberg, ce personnage m'horripile au mlus haut point, trop fictionnel, trop romanesque pour moi, et, là, le vieil ennemi de la famille revenant des limbes du passé, on dirait presque du Rocambole (je suis mechant là).
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Relecture de cette série, mais cette fois dans l'ordre. Jusqu'ici je n'appréciais pas beaucoup le personnage d'Adamsberg, mais dans ce tome, il m'a paru moins égoïste et plus concret que d'habitude, peut-être qu'on est à un tournant et que je vais finir par prendre plaisir à suivre ses enquêtes. Il commence à écouter les autres et à travailler sincèrement avec eux. La mise en route de l'intrigue est toujours aussi longue mais ensuite ça gagne en rythme et ça me conviens beaucoup plus. Je relirais le prochain tome avant de décider si oui ou non j'ai envie de me procurer les enquêtes suivantes.
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