AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 65 notes
5
17 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"L'antidote a disparu avec Craig, à Shanghai. Tu es contaminé et tu as pris le temps de transmettre ton mal à une bonne centaine de personnes. C'est un début, mais c'est largement suffisant. le virus est redoutable. Il se transmet par voie aérienne et son pouvoir pathogène est prodigieux. le laboratoire Weiqi a fait un excellent travail." p.338


Cet épisode concernant l'accaparement de la dangereuse découverte d'un laboratoire chinois à des fins maléfiques occupe près d'un quart de ce thriller paru en septembre 2019 (donc bien avant la médiatisation de la Covid-19). L'exploitation d'un virus qui disparaît aussi soudainement qu'il était apparu et sans véritable explication est purement prémonitoire dans ce récit fantastique avec pour héroïne une cartomancienne. Ce n'est finalement qu'un évènement annexe dont l'emphase exagérée pourrait nous masquer, voire occulter, oserais-je, dans ce récit ésotérique, des enjeux plus importants d'une autre réalité qui nous dépasse.


Christophe Vasse porte le regard sur les oeuvres de Jérôme Bosch en libérant les nombreuses créatures fantasmagoriques qui peuplent ses tableaux dans la lutte du Bien et du Mal. Par-delà il m'a emmené dans un audacieux rapprochement entre le basculement d'un monde du Moyen-âge vers la Renaissance ainsi que du chaos inhérent à cette époque et les bouleversements bien actuels. Les mêmes peurs, les mêmes angoisses, engendrant toutes les vilenies et pour finir par révéler toute la noirceur de l'âme humaine. D'un point de vue littéraire, j'aurais aimé que ce côté soit plus développé. Au contraire, comme son modèle, l'auteur a choisi de multiplier les scènes annexes pour maintenir et accentuer le suspens rendant la porte étroite.


De plus nous avons probablement perdu les clés pour comprendre toute la symbolique des tableaux de Bosch, tout comme nous sommes bien moins capables qu'à la fin du Moyen-âge d'encore lire les cathédrales comme le Livre ouvert qu'elles étaient et donc la mise en garde risque fort de passer inaperçue au profit des nombreux rebondissements pour celles et ceux qui n'y verront qu'un très bon et divertissant Thriller fantastique.
Commenter  J’apprécie          223
Deuxième roman de Christophe Vasse que je lis et qui s'avère être d'après son commentaire de fin de roman, son premier en fait.
J'avais adoré "Celle qui ne pleurait jamais" paru aux éditions Les Nouveaux Auteurs. Un très bon polar, surprenant et addictif.
Je savais que celui-ci n'était pas une suite et je me demandais à quoi m'attendre.
Déjà la couverture, résolument plus gore. le titre La porte de Bosch, je suis fan de Michaël Connelly dont un de ses personnages est Hieronymus (alias Harry) Bosch, comme le peintre. Et puis la quatrième de couverture qui nous parle de personnages s'échappant d'un tableau de Bosch.
Et effectivement, ce livre est un thriller/fantastique. Pour moi, plus fantastique que thriller.
J'ai été prise dès le départ. Rebecca qui est cartomancienne appelée par Otto van Helsing propriétaire d'un tableau d'où s'échappe des personnages. Mais les cartes ne veulent rien lui dire et elle va devoir suivre la piste car elle semble étrangement liée à ce phénomène étrange.
Il est certain que ce roman n'a rien à voir avec "Celle qui ne pleurait jamais", qui restera pour l'instant celui que je nommerai en premier si je dois parler de l'auteur.
Je vous laisse vous faire votre propre avis et découvrir ce qui se cache derrière "La porte de Bosch".
Commenter  J’apprécie          80
Des personnages qui disparaissent d'un tableau du XVème siècle, c'est étrange ! Quand, de plus, ils se baladent dans le manoir d'Otto van Helsing, cela devient carrément inquiétant.
Pour élucider ce mystère, il fait appel à une cartomancienne reconnue, Rebecca Decker. Très vite, ils vont percevoir que ce tableau et son histoire sont un danger pour eux et peut-être pour la terre entière.
Dès le début, ça part fort. Il n'y a pas de temps mort dans ce thriller en lien avec un tableau de Jérôme Bosch. Ce peintre dont les tableaux avec des formes torturées donnent toujours lieu à interprétations aujourd'hui.
Le duo formé par Rebecca et Otto est attachant. Toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait des raccourcis pour passer d'une découverte à une autre et cela m'a un peu gêné.
Cela reste un bon thriller.
Commenter  J’apprécie          10
Un page-turner mystico-policier plaisant à lire ! Le récit fourmille de références familières empruntées au thriller et au cinéma fantastique. Outre l'intérêt pour la peinture allégorique de Jérôme Bosch, ce roman nous plonge dans une enquête rythmée à la "Da Vinci Code", des Pays-Bas à la France en passant par Las Vegas et la Chine, et multiplie les clins d'oeil aux romans gothiques, du "Dracula" de Bram Stoker au "Moine" de Lewis. Quant au final apocalyptique, les images du film "La fin des temps" où Schwarzenegger lutte contre l'antéchrist (excellent Gabriel Byrne dans le rôle de Satan !) me sont venues en tête... En revanche, les ficelles scénaristiques, parfois téléphonées, sont souvent de l'ordre du déjà-vu. Un livre qui revisite le genre sans le révolutionner.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (162) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}